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Mirabelle
2 mois

Dans le tableau Printemps 5, je vois un rat et un éléphant . Cela me conduit à la fable  » le Rat et l’Eléphant, n° VIII,15.

Administrateur
2 mois
Réponse à  Mirabelle

Bonjour Mirabelle. Bienvenue dans cette chasse au trésor.
La fable dans ce tableau était la dernière qui restait à trouver au 30 juin 2024. Mais elle a été trouvée depuis. Voyez les deux commentaires en dessous du vôtre.
Il s’agit donc de la fable « Le Faucon et le Chapon », deux oiseaux dont on devine la silhouette de la tête dans les nuages. Le faucon est à gauche, faisant face au chapon, à droite.
Bel effort malgré tout!

Aramis
5 mois

Je pense à la fable « Le Faucon et le Chapon » qui illustrerait bien le thème « désir ou besoin d’autonomie / autodétermination ». Cette fable (avec humour) met en scène un chapon (plutôt malin) qui fuit sa basse-cour car il pressent qu’il va se faire trancher le cou par le maître du logis et passer à la broche, alors que le faucon (plutôt idiot et bien menteur) tente de l’en dissuader en lui faisant miroiter tous les avantages qu’il a de rester. Le chapon fait une très bonne analyse de la situation et prend la décision de s’enfuir (autodétermination), même s’il a conscience de ses limites et de la fragilité de son choix, un choix courageux qui traduit son besoin de s’émanciper de sa condition d’asservissement (désir, besoin d’autonomie). C’est à mon sens un message d’espoir, une tentative pour reprendre le contrôle de sa vie et aller vers le chemin de la liberté.
« On ne naît pas fort, faible ou volontaire. On devient fort, on devient lucide. Le destin n’est pas dans l’homme mais autour de l’homme. » (Albert Camus)

Administrateur
5 mois
Réponse à  Aramis

Bravo Aramis! Vous entrez un peu plus dans la légende de la chasse! C’était la 16ème et dernière fable qui restait à identifier.
Un grand merci, aussi, pour l’excellent commentaire qui accompagne votre trouvaille. L’éducation reste au centre de l’Enigme. BRAVO!!

Aramis
5 mois
Réponse à  Moderateur

Ô ! Merci à vous, Modérateur… mais aussi à La Fontaine : « Patience et longueur de temps… »

Louna
6 mois

Suite : « L’Horoscope » (enfin, si la tortue est la tortue, et l’aigle, l’aigle), une fable pleine d’ironie, savoureuse, complexe aussi, où La Fontaine dénonce les prédictions des astrologues et autres devins auxquelles son siècle croyait alors que lui était un fervent défenseur de la science. Les deux anecdotes même si elles semblent montrer qu’on n’échappe pas à son « destin », en réalité soulignent l’importance du hasard. C’est en raison même de ses superstitions et fausses croyances que l’homme précipite le malheur sur lui, ici la chute de la tortue dont l’aigle voulait casser « la maison » sur un rocher, la précipitant ainsi sur la tête de l’homme qui en meurt alors qu’il avait fui sa maison justement en raison de la prédiction que sa maison s’effondrerait. On ne peut que saluer l’imagination du fabuliste ! Pour revenir à l’idée d’autonomie et d’auto-détermination, cette fable pourrait être vue comme visant à éveiller nos consciences, à nous libérer de nos fausses croyances, nos superstitions, toutes les pressions extérieures que nous subissons, mais aussi nos opinions, nos peurs, nos faiblesses, tout ce qui nous empêche d’agir, tout ce qui nous emprisonne, nous rend esclaves. Tout un cheminement, un travail sur soi pour nous permettre d’accéder justement à un espace de liberté, une forme d’autonomie et d’auto-détermination nécessaires à notre épanouissement, à notre bonheur. Liberté, destinée, croisée des chemins, quel philosophe ce La Fontaine !

Louna
6 mois

Ah oui, moi aussi j’avais vu la tortue ! Et si sur la droite c’était un aigle ? Alors la fable en question pourrait être une fable où les deux animaux n’apparaissent pas dans le titre (comme pour la fable « L’Éducation »), mais au cœur de la fable : « L’Horoscope ». Le vers en question : « Un aigle, qui portait en l’air une tortue »… Après une première lecture, il me semble que la fable pourrait être rattachée à l’idée d’autonomie. Je vais relire.

Maverick
6 mois

Maintenant j’aurais tendance à voir une tortue (tout en haut au centre en se focalisant sur la partie bleue). Alors si quelqu’un voit un lièvre, ou deux canards on aurait les fables « Le lièvre et la Tortue » et « La tortue et les deux canards »… Il y a aussi « Le corbeau, la gazelle, la tortue et le rat » : à la limite on verrait le corbeau, mais ne vois ni gazelle ni rat… En plus ne suis pas sûr du tout que ces fables illustrent la valeur autonomie.

Louise
5 mois
Réponse à  Maverick

La fable est certainement  » le lièvre et la tortue « .
Il y a dans un des arbres un lièvre plutôt blanc en tous cas il me semble.
Plutôt visible sur place dans la galerie.

Julien
5 mois
Réponse à  Louise

Est-ce que vous pourriez faire une photo du lièvre dont vous parlez et la mettre sur le site ? Où voyez-vous la tortue? Dans les nuages ? Merci de préciser.

Maverick
5 mois
Réponse à  Julien

Merci à Louise et Julien. Je ne vois pas le lièvre dont parle Louise. Oui, ce serait bien comme le suggère Julien, qu’on puisse le visualiser. Je n’arrive pas non plus à relier la fable « Le lièvre et la tortue » à la valeur Autonomie, Autodétermination, mais sans doute faudrait-il interpréter la fable au-delà de la morale apparente et je ne suis pas un spécialiste. Par contre je vois toujours la tortue dans les nuages (rien de plus normal qu’elle soit dans les airs si on en croit la fable que cite Louna) : elle est tout en haut, plein centre. Il faut néanmoins un peu d’imagination car sa carapace est cachée derrière un nuage, mais on voit nettement sa tête, son cou…et même une patte. J’en ai profité pour me renseigner : il existe bien des tortues au long cou… en Australie.

Nico
5 mois
Réponse à  Maverick

J’y vois un cygne et une sorte d’oiseau … type tête d’aigle /corbeau/rapace

Kazuo
6 mois

Si le volatile dans les nuages était un coq, il pourrait faire référence à la fable : « Le Coq et la Perle ». Ce que je trouve intéressant dans cette double fable très courte, c’est que La Fontaine ne livre pas explicitement de conseils ni de morale (bien qu’il se moque quand même du coq et de l’ignorant). Voilà donc le lecteur libre de l’interpréter comme il le souhaite… Avant tout on notera le parallélisme entre le coq et l’ignorant et la perle et le manuscrit… Le coq est donc assimilé à un ignorant qui ne connait pas la valeur des choses : d’un côté la beauté et la pureté pour la perle symbole de perfection, de sagesse et d’amour, de l’autre le savoir, la connaissance pour le manuscrit qui renferme peut-être tous les secrets de l’univers et la révélation du mystère de notre vie, deux « trésors » que nous devrions chérir, ne jamais brader comme le font le coq contre un grain de mil et l’ignorant contre un ducaton. Si l’on envisage la fable dans le contexte de l’énigme, on pourrait dire que le trésor que nous tentons de découvrir à travers l’Énigme n’est bien sûr pas la richesse dans le sens de l’argent mais la richesse, la beauté du monde qui nous entoure et qui est en chacun d’entre nous et la richesse qui émane de l’Énigme à travers ses valeurs universelles et la Connaissance qu’elle nous offre comme un précieux présent : « La Perle et le Manuscrit » …
Remarque : Comme l’a souligné le modérateur très récemment, la France n’a plus de fleur nationale mais un volatile pour emblème : le coq… Je n’approfondirai pas car, personnellement je préfèrerais que la France ait comme emblème national une fleur…

Administrateur
6 mois
Réponse à  Kazuo

Merci pour ce beau commentaire.
Deux points :
1) Le tableau Printemps 5 étant en 5ème position, il est associé à la valeur « Autonomie », illustrée par les fables des tableaux Automne 5 et Hiver 5. Il s’agit donc ici de trouver, dans les nuages effectivement, une fable qui illustrerait l’idée d’Autonomie (besoin d’autonomie / autodétermination).
2) Ah, le coq! Si la France n’a pas d’emblème floral, il nous reste, c’est vrai, ce coq que nous imaginons chantant sur son tas de fumier. Mais le bougre sait aussi se montrer discret quand il le faut…

Nico
5 mois
Réponse à  Moderateur

Bonjour, je crois qu’il pourrait s’agir des « 2 pigeons »
– le thème de l’autonomie et l’autodétermination (évocation des voyages, le courage de vouloir découvrir d’autres contrées )
– le 2 dans les nuages (évocation aux deux pigeons et en forme d’un oiseau)
– le rapace, le corbeau présents dans la fable
– le printemps (évoqué par le Zéphyr dans la fable)

Belle journée
Nico

Administrateur
5 mois
Réponse à  Nico

Il ne s’agit pas des « deux pigeons ». Mais il s’agit effectivement:
– de deux oiseaux dissimulés dans les nuages.
– d’une fable renvoyant au thème mentionné (désir ou besoin d’autonomie / autodétermination).

Nico
5 mois
Réponse à  Nico

Hello, grâce a mon complice sur la Chouette d’Or Jb (Palestrina) nous avons pensé au « Corbeau voulant imiter l’aigle » :

– les nuages dans le
Ciel
Forment des « moutons »
– nous avons tous vu des
Formes dans ces nuages … qui « imitent » des animaux par exemple… ici un
Corbeau imitant un aigle.
– la
Fable parle de moutons : un beau clin d’œil à planquer un indice dans les nuages
– la morale: La morale que monsieur Jean De La Fontaine voulait nous dire c’est: reste toi-même, ne te crois pas plus fort que ce que tu es.

Belle journée dans le Lot à toutes et tous
Nico

Nico
5 mois
Réponse à  Nico

Bon j’ai été distrait 😶‍🌫️ le corbeau voulant imiter l’aigle est déjà repris dans un autre tableau !

Maverick
6 mois

Je retiendrai l’idée des Clermontois de l’animal dans les nuages (ceux-ci tiennent une grande place dans le tableau, d’ailleurs le seul où les nuages suggèreraient une fable). Ce qui me frappe c’est l’oiseau sur la droite (Louna avait parlé de perdrix)… mais en réalité le type d’oiseau importe peu ici, en fait je pense même que La Fontaine l’a voulu ainsi car contrairement à nombre de ses fables, il vise ici l’espèce toute entière pour représenter le genre humain dans son ensemble. La fable : « L’oiseau blessé d’une flèche », inspiré de la fable d’Ésope « L’aigle frappé d’une flèche » raconte l’histoire d’un oiseau qui meurt d’une flèche « empennée » : « Les flèches sont des « machines mortelles » qui volent mieux lorsqu’elles sont « empennées », c’est-à-dire lorsqu’on leur ajoute un morceau de plume à la base qui va les guider et soutenir dans leur trajet dans les airs. Du coup, l’oiseau atteint d’une flèche empennée a été atteint grâce à une partie de lui-même ; il a contribué à sa propre mort. » (Utpictura18)
Triste ironie de l’oiseau tué par l’oiseau, l’homme tué par l’homme. La Fontaine offre un plaidoyer pour la paix en nous montrant comment l’homme tue son prochain tout en se détruisant lui-même.

Les Clermontois
9 mois

Sur ce tableau, nous verrions bien une chauve-souris et deux belettes dans les nuages, en référence donc à la Fable « La Chauve-souris et les Deux Belettes ».

Louna
8 mois
Réponse à  Les Clermontois

Votre attention s’est portée sur les nuages (c’est vrai qu’on dirait des belettes !), personnellement ce sont les arbres dont les branchages s’enchevêtrent qui m’ont intriguée… et si c’était la fable de La Fontaine inspirée d’Ovide : « Philémon et Baucis » ? Une belle histoire qui souligne (au-delà de l’amour éternel de ce couple métamorphosé en arbres – arbre = symbole puissant), l’importance des valeurs humaines (amour, respect, générosité, solidarité, compassion, ouverture d’esprit, liberté même…), qui nous fait comprendre que le bonheur ce n’est pas les possessions, la richesse ou le pouvoir mais c’est notre accomplissement en tant qu’être humain dans l’amour et le respect des autres. Et lorsque je regarde à nouveau les nuages, j’y vois sur la droite (comme un clin d’œil) la perdrix que Baucis tente en vain d’attraper pour faire honneur à Jupiter et Mercure…

Kazuo
9 mois

Fable possible s’il n’y a pas erreur de vision : « Le chien à qui on a coupé les oreilles »
Serait-ce un chien à qui on aurait fait subir une otectomie (mot découvert ce jour mais qu’on va vite oublier tant il résonne déjà comme une barbarie) ?
Depuis 2020 (donc nous essaierons de pardonner au créateur de l’énigme et au peintre), « Les interventions chirurgicales destinées à modifier l’apparence d’un animal de compagnie ou à d’autres fins non curatives doivent être interdites et en particulier (…) la coupe des oreilles. »
S’il s’agit bien d’un chien à qui l’on a fait subir cette torture, cela nous renverrait à la fable « Le chien à qui on a coupé les oreilles »
Le chien de la fable, du nom de Mouflar (*) belliqueux de nature, se lamente car il pense être la victime de la cruauté de l’homme lorsqu’on lui coupe les oreilles. Mais il a tôt fait de s’apercevoir que cette mutilation devient un atout pour se prémunir de ses assaillants. Le « gorgerin » (collier) est une protection supplémentaire qui empêche toute prise venant de l’ennemi.
Conclusion personnelle simple : le monde dans lequel nous vivons est un monde de violence. L’homme est agressif de nature, un prédateur qui se croit toujours la victime de l’autre, et redouble d’agressivité s’il se sent attaqué. Toujours sur la défensive et prêt au combat, il pense ainsi pouvoir maîtriser ceux qui l’attaquent. L’Énigme ici fait un constat : nous vivons dans un monde de violence. A nous de changer notre attitude, à nous de maitriser nos instincts les plus violents, cruels, voire barbares, afin de vivre en bonne cohabitation avec les autres dans un état de paix. Seule l’Éducation, en nous faisant prendre conscience de notre nature, en nous montrant tous les aspects de cette violence et de son impact sur l’autre, pourra éveiller notre conscience et nous mener vers ce chemin.
(*) Mouflar: Le nom vient de « moufle », nous dit-on, « qui, à l’époque de La Fontaine, signifiait un gros visage trop rond ; ce terme convient particulièrement au dogue », et donc à notre pitbull (voir image)…

Questions à se poser (ou pas !)
1) La Fontaine était-il chasseur ? (bon, ce n’est peut-être pas si important !)
2) Quel est le sens exact de : « Le moins qu’on peut laisser de prise aux dents d’autrui, c’est le mieux. » ?
3) Est-ce avoir une attitude qui n’engendre pas la violence d’autrui ? Ou est-ce que cela signifie « Si tu veux la paix prépare la guerre. » ? Vu le contexte actuel de guerre on peut se poser tant de questions sur le sujet et en particulier sur la cruauté et la barbarie dont l’homme n’en finit pas de faire preuve.

Pour une lecture hautement plus approfondie (pour l’entreprise mais pas que) et qui souligne la richesse de la fable :
https://www.lafontaineetcie.fr/blog/le-chien-a-qui-on-a-coupe-les-oreilles-ou-comment-survivre-en-entreprise

Administrateur
10 mois

Ci-dessous la photo à partir de laquelle Benjamin Ferré a composé le tableau Printemps 5 en 2020. Ce paysage n’a pas encore été localisé avec précision. Il a été choisi de manière à confirmer que le lieu associé à la pointe Sud-Est de l’étoile est bien Anglars et non Saint Clair. Une logique identique a été appliquée pour les tableaux Printemps 2 (Barabet), Printemps 3 (Caillac) et Printemps 6 (Salèmes).

Administrateur
1 année

Non, il ne s’agit pas de l’ancienne phosphatière à Larnagol.

Aramis
1 année

Pourrait-il s’agir de l’ancienne phosphatière de Mémerlin à Larnagol ??? Intérêt géologique, paléontologique, historique… Un site épargné par le tourisme et à préserver.
https://inpn.mnhn.fr/site/inpg/MPY0038/tab/vulnProtection