Faisant suite au commentaire de Laled plus tôt aujourd’hui, et à la photo l’accompagnant, je confirme que la cinquième voie est bien la ligne électrique HTA qui passe à proximité de la convergence GR65 (ancien tracé) – D662/D19. Cette ligne est clairement visible sur la photo prise par Laled quelques dizaines de mètres plus au Sud.
La carte du réseau HTA gracieusement fournie par Porthos le 9 février, dans le cadre de la recherche du pylône CHAT visible sur le tableau Eté 1, indiquait qu’une ligne électrique HTA partant de Cajarc venait recouper la route plus au Sud. Mais à ce moment là, la chasse était concentrée sur la localisation du pylône CHAT du tableau de l’Eté 1, six kilomètres plus au Nord. Personne n’avait apparemment réalisé que cette carte, tout en bas, révélait l’existence de la cinquième voie tant cherchée dans le secteur de la Capelette.
Ci-dessous un extrait de cette carte du réseau HTA. La flèche verte en bas d’image nous montre la partie qui nous intéresse ici.
Le 9 septembre, Porthos avait partagé fort à propos cet extrait du roman ‘ Tant qu’il y aura des cèdres ‘ de Pierre JARAWAN. Ce qu’il y est dit ne cesse de se trouver vérifié par la chasse. Qu’il me soit permis ici de le citer à nouveau :
« Le temps nous amène à nous interroger. Nous voyons des énigmes là où la réponse est évidente. Nous refusons d’admettre que la solution, bien souvent, est nettement plus simple. Nous avons besoin qu’elle soit compliquée, qu’il y ait une multitude d’obstacles à surmonter avant de l’atteindre.
Et sais-tu pourquoi ? Parce que tous ces obstacles nous donnent du temps. Du temps et un prétexte pour continuer d’affronter et d’entretenir ces questions, bien que nous ayons compris depuis longtemps qu’il n’y a rien derrière. Le pire c’est que plus nous y réfléchissons, plus il nous vient d’autres questions absurdes. Et à la fin de notre vie, nous constatons que nous n’avons fait que soulever de nouvelles énigmes sans trouver de nouvelles réponses, en dehors de la seule qui vaille, celle qui nous avait paru au début beaucoup trop simple ».
Le 11 septembre, Aramis lui avait répondu, en citant Léonard de Vinci : « La simplicité est la sophistication suprême.»
Confirmation de la localisation du tableau Hiver 4 (cercle rouge). Cet endroit a été identifié et partagé le 8 février par Porthos. La carte détaillée postée dans son commentaire donnait également la localisation du tableau Printemps 4, un peu plus bas sur le même sentier. Le tracé du GR 65 ayant été modifié en 2020, ce sentier est maintenant moins emprunté et partiellement encombré par la végétation.
Dans ce tableau Hiver 4, les deux chiens dont les silhouettes apparaissent en haut du chemin se tiennent à l’endroit précis où le GR 65 (ancien tracé) émerge sur la D662/D19. L’affleurement rocheux en arrière-plan apparaît également sur le tableau Automne 4.
Nous sommes là à la convergence évoquée dans le Quatrain 9: « Cinq voies s’entremêlent, deux convergent / Du compas ici pointe héberge ».
Ainsi que cela a été dit, les deux chiens sont une référence à la fable de La Fontaine intitulée « L’Education ». Ce titre était un indice supplémentaire permettant de définir le centre du cercle impliqué par l’expression « pointe du compas ». Dans la galerie, sur le site et différents posters, il est dit en effet: « Plaçant l’Education au centre de tout, et du tout … « .
Il y avait donc deux indices qui, une fois associés, permettaient de placer sans ambiguïté le centre d’un cercle en cet endroit: les deux premiers vers du Quatrain 9 et les deux chiens du tableau Hiver 4.
Quant aux cinq voies qui s’entremêlent, nous avons vu que l’une d’elles n’apparaît pas sur la carte. Quelqu’un l’aurait-il identifiée?
La cinquième voie pourrait être la voie de la connaissance (par l’éducation aux valeurs universelles notamment) qui seule pourrait permettre au monde d’atteindre un état de paix, d’unité et d’harmonie.
Nous y travaillons cher Aramis. Dans ce cas précis, cette cinquième voie, sans apparaître sur la carte IGN, n’en reste pas moins très concrète. C’est un élément physique, que l’on peut voir à la fois sur le terrain et sur certaines cartes…
Je me répète peut être, (voir ma contribution du 15 août 2023) concernant la voie romaine qui pourrait être la cinquième voie? Cette voie apparaît sur des cartes de randonnées.
Elle nous renvoie aux anciens, elle mêle le passé et le présent.
S’il s’agit d’une voie moderne, la cinquième voie qui apparaît sur certaines cartes pourrait être la fée électricité sous l’apparence d’une ligne électrique HTA. Elle traverse la RD662 à quelques mètres de la sortie de l’ancien GR65. Elle alimente en énergie électrique le village de Cajarc depuis l’usine hydro-électrique: valeur le PROGRES.
Cette cinquième voie permet ainsi de faire le lien avec le pylône CHAT de ETE1. Tout s’éclaire.
Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt!
Effectivement, c’est une excellente observation. J’avoue que sa pertinence m’avait échappée à l’époque et m’en excuse ici.
Ceci dit, les cinq voies du Quatrain 9 sont des voies modernes, encore utilisées (le canal, la D662/D19, le GR 65) ou en passe de l’être à nouveau (la voie ferrée en cours d’aménagement en voie cyclable).
Athos
1 année
Je ne regarderai plus le cyclamen de la même façon Aramis ! quelle fleur merveilleuse après la lecture de ta description ! Dès cet automne je vais partir à sa découverte dans des coins un peu perdus..
J’avais vu l’âne, dont le museau et l’encolure se détachent à travers les troncs d’arbre, et grâce à toi, mon regard vient de se poser sur ces pétales blancs goulûment avalés par notre animal ! Excès de gourmandise ? Des regrets bientôt ?
En bas du tableau à droite, certes, il faut ouvrir l’œil, il y a- selon moi- tout un bestiaire avec un lapin,une petite belette au-dessous et pour compléter la fable:un chat !
‘Le chat, la belette et le petit lapin’ (paru en 1678) viendrait compléter la longue liste des fables déjà proposée par mes amis chercheurs d’indices ?
Après une recherche sur la morale, j’en ai déduit que ‘ la raison du plus malin est toujours la meilleure’.
Petite justification : le jeune lapin propriétaire terrien quitte son logis aussi nommé ‘ palais’. Pendant ce temps, la belette en profite pour prendre sa place : elle ne reconnaît pas le droit de propriété du lapin. On assiste alors à une confrontation de deux points de vue :
– La belette défend la loi du premier occupant
– Le lapin lui oppose ‘ la coutume et l’usage ‘ qui ont assis l’héritage comme mode de transmission de la propriété et donc du pouvoir.
Le chat, appelé en juge et censé trancher le débat, n’apportera pas de solution ni dans un sens ni dans l’autre. Il abuse de son pouvoir et croque les deux plaignants.
Ceci étant dit, comment relier la fable à nos valeurs ?
Je propose : L’entente (cordiale) plutôt que le conflit !
Aramis
1 année
Oui, il pourrait s’agir du cyclamen de Naples ou cyclamen à feuilles de lierre (que l’on trouve dans le département du Lot). Comme vous le soulignez, normalement c’est plutôt une floraison automnale. Le fait qu’il soit présent en hiver ne peut que nous intriguer et nous inciter à le regarder de plus près : la forme des feuilles est plus pentagonale que ronde, l’ensemble des pétales a une ligne circulaire, et l’on remarque des petites excroissances de chaque côté. On ne le voit pas dans le tableau mais si l’on sait que les jeunes pousses se déroulent avant de déployer leur fleur, on apprend « qu’en fin de saison les pédoncules fructifères s’enroulent en spirales si serrées que le fruit s’enterre naturellement dans le sol. » On apprend aussi que même le tubercule est en forme de disque… « La Sauvage doit son nom à la racine grecque kyklos, « cycle». Le cyclamen hederifolium affiche une géométrie circulaire remarquable… » Si l’on ramène toutes ces informations à l’énigme on se retrouve donc avec un pentagone, un cercle ou plusieurs, et une spirale… D’où le rapprochement qui est fait (dans l’un des articles parcourus) avec Galilée dans son livre « L’Essayeur » : « (…) Il (le livre de l’univers – la nature) est écrit dans une langue mathématique, et les caractères en sont les triangles, les cercles, et d’autres figures géométriques, sans lesquelles il est impossible humainement d’en saisir le moindre mot ; sans ces moyens, on risque de s’égarer dans un labyrinthe obscur. » Et quel labyrinthe !!! D’autant plus qu’à force de regarder ces jolis cyclamens mon œil s’est soudain posé sur la pierre à ses côtés et un petit chat est mystérieusement apparu. 1) Il s’agit d’une hallucination et donc le message est clair : il faut capituler (langue au chat !) 2) A moins qu’avec le chat quelqu’un aperçoive une belette, un lapin ou autre animal de la Fontaine… 3) Et si le chat était bien réel et seul, alors c’est peut-être une allusion à l’animal sacré de l’Egypte antique…
NB : quant à l’âne mort dans les arbres, peut-être a-t-il abusé du cyclamen de Naples dont le tubercule est toxique…
Pas certain que le tableau puisse donner une telle précision sur la plante: par contre c‘est un cyclamen ! Je pense qu‘on peut en être convaincu à ce stade, la ressemblance est forte !
Lucile
1 année
Le cyclamen est bien plus petit à l’etat sauvage, c’est une plante de la Toussaint, qui est souvent déposée sur les tombes , ça ramène à la fable l’âne et le chien
»Il se faut entraider, c’est la loi de nature … …je conclus qu’il faut qu’on s’entraide. »
Je suis également sur l’âne et le chien (qui revient également dans un autre tableau) … étrange ! (A défaut de ne pas pouvoir repérer les autres animaux vus par les mousquetaires)
Mais bizarrement nous avons nos deux chiens en arrière plan … faut il faire le lien avec 2 fois la meme fable à repérer ?
Les chiens sont en miroir (indice ?) des jumelles ?
Tisserand
1 année
Comme Paul j’ai du mal à la voir une forme précise dans les arbres.. Je m’interroge encore sur les fleurs, n’étant pas connaisseur, j’ai cherché les fleurs d’hiver blanche et bleues. La Sauge pourrait y ressembler mais les feuilles me semblent trop différentes.
Porthos
1 année
Oui, il y a bien une tête d’âne entre les deux troncs verticaux.
Paul
1 année
Merci pour cette réponse. Je vois bien quelque chose ici et là, mais rien de bien sur. C’est entre les deux grands troncs verticaux, à peu près au tiers de la hauteur de ces troncs?
Porthos
1 année
Paul, la tête de l’âne est visible à droite,, sur la moitié supérieure du tableau, entre les deux troncs d’arbres.
Les trois mousquetaires
1 année
Les deux chiens qui se font face et l’âne dissimulé dans les arbres font penser à la fable « Les deux chiens et l’âne mort »
« Tout cela, c’est la mer à boire » (dans la fable)
« C’est pas la mer à boire » (proverbe)
Et si « tout cela » par le plus grand des hasards se référait à l’énigme et à sa résolution, alors on opte sans hésitation pour le vers de La Fontaine et non pour le proverbe !!!
Hiver 03
Faisant suite au commentaire de Laled plus tôt aujourd’hui, et à la photo l’accompagnant, je confirme que la cinquième voie est bien la ligne électrique HTA qui passe à proximité de la convergence GR65 (ancien tracé) – D662/D19. Cette ligne est clairement visible sur la photo prise par Laled quelques dizaines de mètres plus au Sud.
La carte du réseau HTA gracieusement fournie par Porthos le 9 février, dans le cadre de la recherche du pylône CHAT visible sur le tableau Eté 1, indiquait qu’une ligne électrique HTA partant de Cajarc venait recouper la route plus au Sud. Mais à ce moment là, la chasse était concentrée sur la localisation du pylône CHAT du tableau de l’Eté 1, six kilomètres plus au Nord. Personne n’avait apparemment réalisé que cette carte, tout en bas, révélait l’existence de la cinquième voie tant cherchée dans le secteur de la Capelette.
Ci-dessous un extrait de cette carte du réseau HTA. La flèche verte en bas d’image nous montre la partie qui nous intéresse ici.
Le 9 septembre, Porthos avait partagé fort à propos cet extrait du roman ‘ Tant qu’il y aura des cèdres ‘ de Pierre JARAWAN. Ce qu’il y est dit ne cesse de se trouver vérifié par la chasse. Qu’il me soit permis ici de le citer à nouveau :
« Le temps nous amène à nous interroger. Nous voyons des énigmes là où la réponse est évidente. Nous refusons d’admettre que la solution, bien souvent, est nettement plus simple. Nous avons besoin qu’elle soit compliquée, qu’il y ait une multitude d’obstacles à surmonter avant de l’atteindre.
Et sais-tu pourquoi ? Parce que tous ces obstacles nous donnent du temps. Du temps et un prétexte pour continuer d’affronter et d’entretenir ces questions, bien que nous ayons compris depuis longtemps qu’il n’y a rien derrière. Le pire c’est que plus nous y réfléchissons, plus il nous vient d’autres questions absurdes. Et à la fin de notre vie, nous constatons que nous n’avons fait que soulever de nouvelles énigmes sans trouver de nouvelles réponses, en dehors de la seule qui vaille, celle qui nous avait paru au début beaucoup trop simple ».
Le 11 septembre, Aramis lui avait répondu, en citant Léonard de Vinci : « La simplicité est la sophistication suprême.»
Que tout cela est pertinent! Sourire à tous!
Confirmation de la localisation du tableau Hiver 4 (cercle rouge). Cet endroit a été identifié et partagé le 8 février par Porthos. La carte détaillée postée dans son commentaire donnait également la localisation du tableau Printemps 4, un peu plus bas sur le même sentier. Le tracé du GR 65 ayant été modifié en 2020, ce sentier est maintenant moins emprunté et partiellement encombré par la végétation.
Dans ce tableau Hiver 4, les deux chiens dont les silhouettes apparaissent en haut du chemin se tiennent à l’endroit précis où le GR 65 (ancien tracé) émerge sur la D662/D19. L’affleurement rocheux en arrière-plan apparaît également sur le tableau Automne 4.
Nous sommes là à la convergence évoquée dans le Quatrain 9: « Cinq voies s’entremêlent, deux convergent / Du compas ici pointe héberge ».
Ainsi que cela a été dit, les deux chiens sont une référence à la fable de La Fontaine intitulée « L’Education ». Ce titre était un indice supplémentaire permettant de définir le centre du cercle impliqué par l’expression « pointe du compas ». Dans la galerie, sur le site et différents posters, il est dit en effet: « Plaçant l’Education au centre de tout, et du tout … « .
Il y avait donc deux indices qui, une fois associés, permettaient de placer sans ambiguïté le centre d’un cercle en cet endroit: les deux premiers vers du Quatrain 9 et les deux chiens du tableau Hiver 4.
Quant aux cinq voies qui s’entremêlent, nous avons vu que l’une d’elles n’apparaît pas sur la carte. Quelqu’un l’aurait-il identifiée?
Merci au peintre Benjamin Ferré pour ses beaux tableaux qui célèbrent Dame Nature aux quatre saisons.
La cinquième voie pourrait être la voie de la connaissance (par l’éducation aux valeurs universelles notamment) qui seule pourrait permettre au monde d’atteindre un état de paix, d’unité et d’harmonie.
Nous y travaillons cher Aramis. Dans ce cas précis, cette cinquième voie, sans apparaître sur la carte IGN, n’en reste pas moins très concrète. C’est un élément physique, que l’on peut voir à la fois sur le terrain et sur certaines cartes…
Je me répète peut être, (voir ma contribution du 15 août 2023) concernant la voie romaine qui pourrait être la cinquième voie? Cette voie apparaît sur des cartes de randonnées.
Elle nous renvoie aux anciens, elle mêle le passé et le présent.
S’il s’agit d’une voie moderne, la cinquième voie qui apparaît sur certaines cartes pourrait être la fée électricité sous l’apparence d’une ligne électrique HTA. Elle traverse la RD662 à quelques mètres de la sortie de l’ancien GR65. Elle alimente en énergie électrique le village de Cajarc depuis l’usine hydro-électrique: valeur le PROGRES.
Cette cinquième voie permet ainsi de faire le lien avec le pylône CHAT de ETE1. Tout s’éclaire.
Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt!
Avez-vous fait des photos un peu plus bas sur la route, après le virage?
Effectivement, c’est une excellente observation. J’avoue que sa pertinence m’avait échappée à l’époque et m’en excuse ici.
Ceci dit, les cinq voies du Quatrain 9 sont des voies modernes, encore utilisées (le canal, la D662/D19, le GR 65) ou en passe de l’être à nouveau (la voie ferrée en cours d’aménagement en voie cyclable).
Je ne regarderai plus le cyclamen de la même façon Aramis ! quelle fleur merveilleuse après la lecture de ta description ! Dès cet automne je vais partir à sa découverte dans des coins un peu perdus..
J’avais vu l’âne, dont le museau et l’encolure se détachent à travers les troncs d’arbre, et grâce à toi, mon regard vient de se poser sur ces pétales blancs goulûment avalés par notre animal ! Excès de gourmandise ? Des regrets bientôt ?
En bas du tableau à droite, certes, il faut ouvrir l’œil, il y a- selon moi- tout un bestiaire avec un lapin,une petite belette au-dessous et pour compléter la fable:un chat !
‘Le chat, la belette et le petit lapin’ (paru en 1678) viendrait compléter la longue liste des fables déjà proposée par mes amis chercheurs d’indices ?
Après une recherche sur la morale, j’en ai déduit que ‘ la raison du plus malin est toujours la meilleure’.
Petite justification : le jeune lapin propriétaire terrien quitte son logis aussi nommé ‘ palais’. Pendant ce temps, la belette en profite pour prendre sa place : elle ne reconnaît pas le droit de propriété du lapin. On assiste alors à une confrontation de deux points de vue :
– La belette défend la loi du premier occupant
– Le lapin lui oppose ‘ la coutume et l’usage ‘ qui ont assis l’héritage comme mode de transmission de la propriété et donc du pouvoir.
Le chat, appelé en juge et censé trancher le débat, n’apportera pas de solution ni dans un sens ni dans l’autre. Il abuse de son pouvoir et croque les deux plaignants.
Ceci étant dit, comment relier la fable à nos valeurs ?
Je propose : L’entente (cordiale) plutôt que le conflit !
Oui, il pourrait s’agir du cyclamen de Naples ou cyclamen à feuilles de lierre (que l’on trouve dans le département du Lot). Comme vous le soulignez, normalement c’est plutôt une floraison automnale. Le fait qu’il soit présent en hiver ne peut que nous intriguer et nous inciter à le regarder de plus près : la forme des feuilles est plus pentagonale que ronde, l’ensemble des pétales a une ligne circulaire, et l’on remarque des petites excroissances de chaque côté. On ne le voit pas dans le tableau mais si l’on sait que les jeunes pousses se déroulent avant de déployer leur fleur, on apprend « qu’en fin de saison les pédoncules fructifères s’enroulent en spirales si serrées que le fruit s’enterre naturellement dans le sol. » On apprend aussi que même le tubercule est en forme de disque… « La Sauvage doit son nom à la racine grecque kyklos, « cycle». Le cyclamen hederifolium affiche une géométrie circulaire remarquable… » Si l’on ramène toutes ces informations à l’énigme on se retrouve donc avec un pentagone, un cercle ou plusieurs, et une spirale… D’où le rapprochement qui est fait (dans l’un des articles parcourus) avec Galilée dans son livre « L’Essayeur » : « (…) Il (le livre de l’univers – la nature) est écrit dans une langue mathématique, et les caractères en sont les triangles, les cercles, et d’autres figures géométriques, sans lesquelles il est impossible humainement d’en saisir le moindre mot ; sans ces moyens, on risque de s’égarer dans un labyrinthe obscur. » Et quel labyrinthe !!! D’autant plus qu’à force de regarder ces jolis cyclamens mon œil s’est soudain posé sur la pierre à ses côtés et un petit chat est mystérieusement apparu. 1) Il s’agit d’une hallucination et donc le message est clair : il faut capituler (langue au chat !) 2) A moins qu’avec le chat quelqu’un aperçoive une belette, un lapin ou autre animal de la Fontaine… 3) Et si le chat était bien réel et seul, alors c’est peut-être une allusion à l’animal sacré de l’Egypte antique…
NB : quant à l’âne mort dans les arbres, peut-être a-t-il abusé du cyclamen de Naples dont le tubercule est toxique…
Pas certain que le tableau puisse donner une telle précision sur la plante: par contre c‘est un cyclamen ! Je pense qu‘on peut en être convaincu à ce stade, la ressemblance est forte !
Le cyclamen est bien plus petit à l’etat sauvage, c’est une plante de la Toussaint, qui est souvent déposée sur les tombes , ça ramène à la fable l’âne et le chien
»Il se faut entraider, c’est la loi de nature … …je conclus qu’il faut qu’on s’entraide. »
Je suis également sur l’âne et le chien (qui revient également dans un autre tableau) … étrange ! (A défaut de ne pas pouvoir repérer les autres animaux vus par les mousquetaires)
Mais bizarrement nous avons nos deux chiens en arrière plan … faut il faire le lien avec 2 fois la meme fable à repérer ?
Les chiens sont en miroir (indice ?) des jumelles ?
Comme Paul j’ai du mal à la voir une forme précise dans les arbres.. Je m’interroge encore sur les fleurs, n’étant pas connaisseur, j’ai cherché les fleurs d’hiver blanche et bleues. La Sauge pourrait y ressembler mais les feuilles me semblent trop différentes.
Oui, il y a bien une tête d’âne entre les deux troncs verticaux.
Merci pour cette réponse. Je vois bien quelque chose ici et là, mais rien de bien sur. C’est entre les deux grands troncs verticaux, à peu près au tiers de la hauteur de ces troncs?
Paul, la tête de l’âne est visible à droite,, sur la moitié supérieure du tableau, entre les deux troncs d’arbres.
Les deux chiens qui se font face et l’âne dissimulé dans les arbres font penser à la fable « Les deux chiens et l’âne mort »
« Tout cela, c’est la mer à boire » (dans la fable)
« C’est pas la mer à boire » (proverbe)
Et si « tout cela » par le plus grand des hasards se référait à l’énigme et à sa résolution, alors on opte sans hésitation pour le vers de La Fontaine et non pour le proverbe !!!