D’autant plus qu’on sait maintenant que le « siège » du quatrain 4 était une classique chaise de bistrot. S’il y a ainsi une « chaise de Radomsko », il pourrait y avoir de la même façon une « table de ….. »? Après tout, dans quantité de bistrots parisiens qui ont une étroite terrasse sur le trottoir, il y a des petites tables rondes, assez classiques, qui n’ont guère moins de caractère que les chaises (de Radomsko) qui vont souvent avec. Quelle serait alors leur origine géographique première? Lieu de fabrication au 19ème siècle?
Question peut-être pas si bête, non?
Je vais enfin répondre à Louna et Paul avec mes résultats obtenus à ce jour.
Après la découverte de la chaise de bistrot parisien dite de « Radomsko », l’enquête sur la table de bistrot est semée d’embûches.
Un contact téléphonique avec la société Nantaise « ARDAMEZ » qui a repris la fabrication des tables (ou guéridons) de bistrot parisien suite à un indice trouvé dans un reportage de Télé-Nantes. Impasse.
La recherche des fonderies du XVIII et XIX siècle dans l’Est de la France avec un succès mitigé en suivant la piste d’Aramis : le « Cercle de Guimard ».
L’idée m’est venue de prendre contact avec l’un des bistrots mythiques de Paris : Les Deux Magots.
A partir de ce moment, j’ai pu obtenir une série d’informations par diverses sources.
Information n°1 : La Maison CH. DESNOS fondée en 1843 avait déposé en 1892 un brevet d’invention permettant l’assemblage des 3 éléments principaux de la table (le pied, le balustre, le plateau).
Information n°2 : A Paris, l’ouverture en 1826 du canal Saint-Martin et du canal de Saint-Denis puis le développement du réseau ferré vont attirer à leur proximité entrepôts, usines et ateliers divers dont la Fabrique BERC qui diffusait les tables de bistrot.
Information n°3 : Monsieur G. avec qui j’ai eu une très longue conversation téléphonique, m’a expliqué être devenu le détenteur d’un moule de fonderie de la Fabrique BERC pour la fabrication des pieds de table datant du XIXe siècle. Vous n’en saurez pas plus sur le nom de ma source !
Je vous donne RDV plus tard pour finaliser ma recherche, car je suis en liaison avec une fonderie d’art dans l’Eure.
La question reste posée : où se trouve le lieu historique de la fabrication de cette table ?
Bravo LaLed pour avoir mené cette enquête digne du locataire de 221B Baker Street (où nous nous sommes rendues lors d’un récent voyage à Londres, trop curieuses de voir votre appartement), d’ailleurs vous nous emmenez bien au 19ème siècle avec Sherlock Holmes chargé d’aller en France enquêter sur la mystérieuse table bistro (oui, nous aussi après enquête avons découvert que les 2 orthographes existent et avons adopté celle utilisée également par les anglais). Et si l’on admet le principe de sérendipité (débattu précédemment sur le site), une heureuse coïncidence voudrait que les dates de fabrication de la table et les dates où le fameux détective a exercé son activité (avant qu’il ne « meure », une « mort » qui a suscité tant d’émotion à travers le monde que son auteur Sir Arthur Conan Doyle a dû le ressusciter !) seraient les années 1887-1927. En conclusion, LaLed/Sherlock, nous ne pouvons que vous encourager à poursuivre votre prometteuse enquête et résoudre « L’Énigme de la Table Bistro » !
A mon tour de saluer le super travail d’investigation de LaLed. Le mien malheureusement ne consistera qu’en suppositions :
1) Si l’on suit la piste de la vidéo qu’il cite, il est dit que « traditionnellement la fabrique (des tables bistrot) était proche de Paris »
2) Si l’on pense comme Aramis que le quatrain 17 précède le quatrain 1
3) Si The Weasel avait vu juste avec Édith Piaf et Paris
Ces 3 éléments combinés pourraient nous conduire dans le 11ème arrondissement de Paris à la fin 19eme siècle. C’est un arrondissement « largement dévolu à l’industrie, notamment la métallurgie qui est sa principale activité. », « autrefois quartier ouvrier accueillant un tissu dense d’entreprises artisanales ». L’atelier recherché pourrait-il se trouver là ? Car si on continue à se promener jusque dans le 20ème arrondissement qui jouxte le 11ème, on arrive à Ménilmontant : quartier de Paris qui tout comme Belleville, lors de la révolution industrielle, a vu sa population fortement augmenter (ouvriers, artisans, artistes…).
Belleville et Ménilmontant, lieux indissociables d’Édith Piaf (naissance – musée…) et petite parenthèse : Wikipédia nous explique que de par son altitude, Ménilmontant a largement contribué à l’alimentation en eau de Paris, voir le nom des rues : rue des Rigoles, rue des Cascades, rue de la Mare et les regards qui jalonnaient les aqueducs. Et immanquablement ça me fait penser à « givre et boue » du Quatrain 17 !
A Ménilmontant se trouve le passage de la fonderie. Le site « Paris Promeneurs » nous dit : « Le passage de la Fonderie a probablement abrité une fonderie de métaux dont il ne reste plus de traces. En effet, l’activité industrielle a dominé dans ce quartier populaire à partir du XIXe siècle. Long de 145m, le passage est encore bordé d’anciens ateliers industriels reconvertis en habitations. »
Toujours pas de table : autant dire que de mon côté, je n’ai guère avancé avec mes suppositions ! Je souhaite donc bonne chance à LaLed. Au vu des résultats qu’il a déjà obtenus, je ne doute pas que son enquête aboutira.
bonjour Kazuo puisque vous me mentionnez(mais là si c’est pas Edith Piaf, je vais être très très mal!) j’en profite pour dire qqes mots sur « esprit en dépression entré » tout le monde cherche la table et comme personne ne semble être abattu ou déprimé je pense qu’on entre ici dans une dépression géographique, = vallée.tous les autres contributeurs avaient compris dans ce sens? wikipedia: une vallée est une dépression géographique généralement de forme allongée et façonnée dans le relief par un cours d’eau (vallée fluviale)., ou c’est une autre explication qu’il faut trouver?
Je retiens l’information2 donné par Laled le canal Saint Martin:Longtemps bordé d’usines, d’entrepôts,.. cœur d’un monde industriel et ouvrier aujourd’hui disparu,Vivement qu’on en sache plus sur cette fabrique Berc,ce qui est sur c’est que PLUS JAMAIS on regardera les tables et les chaises bistrots comme avant!
On comprend LaLed que vous ne vouliez pas révéler le nom de votre source, c’est tout à votre honneur, mais avouez quand même que cela fait beaucoup de G dans l’Énigme : le G de gnose, centre de la Connaissance, le G de géométrie et de géographie sur lesquels on peut raisonnablement s’appuyer, le G de géologie qu’il ne faudrait pas négliger vu le G du granit vert auquel on ne s’est pas encore attaqué, le G de Google et de Géolocalisation sans lesquels nous aurions bien du mal à naviguer, le G de Guimard momentanément (ou définitivement ?) écarté, le G de Gaïa, notre déesse-mère pour laquelle nous avons le plus grand respect, le G de girasol l’indispensable tournesol, le G de Giocondo, nom de famille de Mona Lisa, le G de la lettre gamma emblème de Pythagore, le G du givre du quatrain 17 et maintenant voilà le G de votre mystérieux interlocuteur… Le G serait-il au cœur de l’ENIGME ??? En tout cas chapeau bas pour votre Géniale recherche et « Good luck » pour la suite !!!
Ah.. Monsieur G de Laled reste un mystère..mais il t’a bien inspiré Aramis !
La lettre ‘G’ est à l’honneur tout au long de ta contribution avec également un bel hommage au portrait le plus célèbre au monde !
Pour aller dans ton sens, même si l’identité du modèle est régulièrement remise en question, on admet généralement qu’il s’agit d’une dame florentine, prénommée Lisa Gherardini , épouse de Francesco del Giocondo. Le nom ‘la Gioconda’ ( qui veut dire heureuse, sereine) a été très tôt francisé en ‘La Joconde’.
Mais en Angleterre ou aux Etats-Unis, on préfère l’appeler par son prénom :’ Mona Lisa’ .
‘Monna’ est l’abréviation du mot italien « Madonna » qui signifie « Madame ou Dame ».
Et’ Monna Lisa ‘ ( orthographié ainsi en France) confirmerait la position de la ville de Florence sur le cercle de l’Europe..
Eh bien, Juditha, un grand merci pour ta réponse, tous ces détails que j’ignorais sur Mon(n)a Lisa, notamment son nom de jeune fille florentine ! Toi-même tu as des origines italiennes ? En tout cas on sent bien là ton amour pour l’Italie et ton admiration pour la Giaconda… Et c’est merveilleux, maintenant que grâce à toi on les comprend, de savoir qu’on peut l’appeler de noms tous aussi beaux les uns que les autres !
Merci, Paul, en fait c’est surtout pour la « grande table » du quatrain 13 qu’on pensait à un dolmen… Pour le quatrain 1 si effectivement on reste côté bistrot comme vous le suggérez, on peut penser à Michael Thonet (germano-autrichien), ébéniste, entrepreneur, designer qui a révolutionné la table (et chaise) bistro en bois en inventant une méthode pour courber le bois. Il les produit à Vienne. Mais après avoir gagné une médaille de bronze pour sa table bistro à l’Exposition Universelle de Londres, les commandes affluent et en 1858 il transfère son usine à Koristschan, région forestière de Moravie, dans l’actuelle Tchéquie. La Tchéquie, j’ignore si ça va aider pour le quatrain et en plus je ne garantis pas que la table sera assortie à la chaise !
Intéressant de noter qu’il y a une « Fabrique des Savoirs », à Elbeuf, près de Rouen, dont Google nous dit qu’elle présente l’extraordinaire histoire de Michael Thonet, inventeur de la célèbre chaise Radomsko n°14, produite à plus de 40 millions d’exemplaires au 19e siècle. La chaise mais pas seulement : la petite table ronde de bistrot également.
L’info est intéressante à double titre :
– On découvre ici qu’il existe une « Fabrique des Savoirs ». Intéressant, c’est vrai. Mais l’Enigme du Louis d’Or ne fonctionne t’elle pas comme une telle fabrique ? Car si l’on considère la richesse des très nombreux commentaires publiés sur le site à ce jour, ne sont-ils pas une extraordinaire source de savoir ? Et donc un vecteur d’éducation, cette « Education au centre de tout et du tout »…
– Alors, et c’est là le second point, ne serait-il pas logique de considérer Elbeuf comme ayant un intérêt géographique dans cette chasse ? En complément, ou pas, de Koristschan (merci Louna) ?
Dans un autre article trouvé sur le net, il est aussi dit : « C’est Le Corbusier, admirateur de l’ingéniosité et du design Thonet qui sort le premier de sa léthargie le célèbre fabricant en choisissant à l’occasion de l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs de Paris de 1925 d’exposer le modèle 6009 de la marque pour le Pavillon de l’Esprit Nouveau. Une nouvelle génération d’architectes et designers va alors relancer la créativité de Thonet… »
Le Corbusier … cet inventeur du « Modulor », dont Wikipedia nous dit qu’il est « un système de mesures à l’échelle humaine créé à partir du Nombre d’Or ». « Les proportions fixées par le Modulor sont ainsi directement liées au nombre d’or. Par exemple, le rapport entre la taille (1,83 m) et la hauteur moyenne du nombril (1,13 m) est égal à 1,619, soit le nombre d’or à un millième près. »
Délire ou réalité ? De Radomsko au Corbusier, de Elbeuf jusqu’au nombre d’or du tableau Eté 4 … Tout cela serait-il à ce point lié ?
Rassurez-vous, Paul, toutes ces coïncidences remarquables, ces connexions inattendues et tous les liens incroyables que l’on peut tisser à l’infini à partir de cette Énigme nous ont aussi, Juditha et moi, donné le tournis… Et vous voyez, le vertige continue !
colibri87
3 mois
Curieusement, ce quatrain n’a jamais fait l’objet d’un commentaire. Le premier vers suggèrerait qu’il faut centrer la carte sur un dolmen (la « table »). Or on ne voit pas de dolmens sur la carte de France, encore moins de l’Europe. Comme on est maintenant passé au palier 3, faudrait donc attendre de revenir dans la région et la carte locale pour que ce quatrain ait une utilité.
Juste pour dire que le mot « table » ne veut pas nécessairement dire « dolmen » puisqu’on parle aussi de « siège » (quatrain 4)
D’autant plus qu’on sait maintenant que le « siège » du quatrain 4 était une classique chaise de bistrot. S’il y a ainsi une « chaise de Radomsko », il pourrait y avoir de la même façon une « table de ….. »? Après tout, dans quantité de bistrots parisiens qui ont une étroite terrasse sur le trottoir, il y a des petites tables rondes, assez classiques, qui n’ont guère moins de caractère que les chaises (de Radomsko) qui vont souvent avec. Quelle serait alors leur origine géographique première? Lieu de fabrication au 19ème siècle?
Question peut-être pas si bête, non?
Je vais enfin répondre à Louna et Paul avec mes résultats obtenus à ce jour.
Après la découverte de la chaise de bistrot parisien dite de « Radomsko », l’enquête sur la table de bistrot est semée d’embûches.
Un contact téléphonique avec la société Nantaise « ARDAMEZ » qui a repris la fabrication des tables (ou guéridons) de bistrot parisien suite à un indice trouvé dans un reportage de Télé-Nantes. Impasse.
La recherche des fonderies du XVIII et XIX siècle dans l’Est de la France avec un succès mitigé en suivant la piste d’Aramis : le « Cercle de Guimard ».
L’idée m’est venue de prendre contact avec l’un des bistrots mythiques de Paris : Les Deux Magots.
A partir de ce moment, j’ai pu obtenir une série d’informations par diverses sources.
Information n°1 : La Maison CH. DESNOS fondée en 1843 avait déposé en 1892 un brevet d’invention permettant l’assemblage des 3 éléments principaux de la table (le pied, le balustre, le plateau).
Information n°2 : A Paris, l’ouverture en 1826 du canal Saint-Martin et du canal de Saint-Denis puis le développement du réseau ferré vont attirer à leur proximité entrepôts, usines et ateliers divers dont la Fabrique BERC qui diffusait les tables de bistrot.
Information n°3 : Monsieur G. avec qui j’ai eu une très longue conversation téléphonique, m’a expliqué être devenu le détenteur d’un moule de fonderie de la Fabrique BERC pour la fabrication des pieds de table datant du XIXe siècle. Vous n’en saurez pas plus sur le nom de ma source !
Je vous donne RDV plus tard pour finaliser ma recherche, car je suis en liaison avec une fonderie d’art dans l’Eure.
La question reste posée : où se trouve le lieu historique de la fabrication de cette table ?
Bravo LaLed pour avoir mené cette enquête digne du locataire de 221B Baker Street (où nous nous sommes rendues lors d’un récent voyage à Londres, trop curieuses de voir votre appartement), d’ailleurs vous nous emmenez bien au 19ème siècle avec Sherlock Holmes chargé d’aller en France enquêter sur la mystérieuse table bistro (oui, nous aussi après enquête avons découvert que les 2 orthographes existent et avons adopté celle utilisée également par les anglais). Et si l’on admet le principe de sérendipité (débattu précédemment sur le site), une heureuse coïncidence voudrait que les dates de fabrication de la table et les dates où le fameux détective a exercé son activité (avant qu’il ne « meure », une « mort » qui a suscité tant d’émotion à travers le monde que son auteur Sir Arthur Conan Doyle a dû le ressusciter !) seraient les années 1887-1927. En conclusion, LaLed/Sherlock, nous ne pouvons que vous encourager à poursuivre votre prometteuse enquête et résoudre « L’Énigme de la Table Bistro » !
A mon tour de saluer le super travail d’investigation de LaLed. Le mien malheureusement ne consistera qu’en suppositions :
1) Si l’on suit la piste de la vidéo qu’il cite, il est dit que « traditionnellement la fabrique (des tables bistrot) était proche de Paris »
2) Si l’on pense comme Aramis que le quatrain 17 précède le quatrain 1
3) Si The Weasel avait vu juste avec Édith Piaf et Paris
Ces 3 éléments combinés pourraient nous conduire dans le 11ème arrondissement de Paris à la fin 19eme siècle. C’est un arrondissement « largement dévolu à l’industrie, notamment la métallurgie qui est sa principale activité. », « autrefois quartier ouvrier accueillant un tissu dense d’entreprises artisanales ». L’atelier recherché pourrait-il se trouver là ? Car si on continue à se promener jusque dans le 20ème arrondissement qui jouxte le 11ème, on arrive à Ménilmontant : quartier de Paris qui tout comme Belleville, lors de la révolution industrielle, a vu sa population fortement augmenter (ouvriers, artisans, artistes…).
Belleville et Ménilmontant, lieux indissociables d’Édith Piaf (naissance – musée…) et petite parenthèse : Wikipédia nous explique que de par son altitude, Ménilmontant a largement contribué à l’alimentation en eau de Paris, voir le nom des rues : rue des Rigoles, rue des Cascades, rue de la Mare et les regards qui jalonnaient les aqueducs. Et immanquablement ça me fait penser à « givre et boue » du Quatrain 17 !
A Ménilmontant se trouve le passage de la fonderie. Le site « Paris Promeneurs » nous dit : « Le passage de la Fonderie a probablement abrité une fonderie de métaux dont il ne reste plus de traces. En effet, l’activité industrielle a dominé dans ce quartier populaire à partir du XIXe siècle. Long de 145m, le passage est encore bordé d’anciens ateliers industriels reconvertis en habitations. »
Toujours pas de table : autant dire que de mon côté, je n’ai guère avancé avec mes suppositions ! Je souhaite donc bonne chance à LaLed. Au vu des résultats qu’il a déjà obtenus, je ne doute pas que son enquête aboutira.
bonjour Kazuo puisque vous me mentionnez(mais là si c’est pas Edith Piaf, je vais être très très mal!) j’en profite pour dire qqes mots sur « esprit en dépression entré » tout le monde cherche la table et comme personne ne semble être abattu ou déprimé je pense qu’on entre ici dans une dépression géographique, = vallée.tous les autres contributeurs avaient compris dans ce sens? wikipedia: une vallée est une dépression géographique généralement de forme allongée et façonnée dans le relief par un cours d’eau (vallée fluviale)., ou c’est une autre explication qu’il faut trouver?
Je retiens l’information2 donné par Laled le canal Saint Martin:Longtemps bordé d’usines, d’entrepôts,.. cœur d’un monde industriel et ouvrier aujourd’hui disparu,Vivement qu’on en sache plus sur cette fabrique Berc,ce qui est sur c’est que PLUS JAMAIS on regardera les tables et les chaises bistrots comme avant!
La lettre G
On comprend LaLed que vous ne vouliez pas révéler le nom de votre source, c’est tout à votre honneur, mais avouez quand même que cela fait beaucoup de G dans l’Énigme : le G de gnose, centre de la Connaissance, le G de géométrie et de géographie sur lesquels on peut raisonnablement s’appuyer, le G de géologie qu’il ne faudrait pas négliger vu le G du granit vert auquel on ne s’est pas encore attaqué, le G de Google et de Géolocalisation sans lesquels nous aurions bien du mal à naviguer, le G de Guimard momentanément (ou définitivement ?) écarté, le G de Gaïa, notre déesse-mère pour laquelle nous avons le plus grand respect, le G de girasol l’indispensable tournesol, le G de Giocondo, nom de famille de Mona Lisa, le G de la lettre gamma emblème de Pythagore, le G du givre du quatrain 17 et maintenant voilà le G de votre mystérieux interlocuteur… Le G serait-il au cœur de l’ENIGME ??? En tout cas chapeau bas pour votre Géniale recherche et « Good luck » pour la suite !!!
Ah.. Monsieur G de Laled reste un mystère..mais il t’a bien inspiré Aramis !
La lettre ‘G’ est à l’honneur tout au long de ta contribution avec également un bel hommage au portrait le plus célèbre au monde !
Pour aller dans ton sens, même si l’identité du modèle est régulièrement remise en question, on admet généralement qu’il s’agit d’une dame florentine, prénommée Lisa Gherardini , épouse de Francesco del Giocondo. Le nom ‘la Gioconda’ ( qui veut dire heureuse, sereine) a été très tôt francisé en ‘La Joconde’.
Mais en Angleterre ou aux Etats-Unis, on préfère l’appeler par son prénom :’ Mona Lisa’ .
‘Monna’ est l’abréviation du mot italien « Madonna » qui signifie « Madame ou Dame ».
Et’ Monna Lisa ‘ ( orthographié ainsi en France) confirmerait la position de la ville de Florence sur le cercle de l’Europe..
Eh bien, Juditha, un grand merci pour ta réponse, tous ces détails que j’ignorais sur Mon(n)a Lisa, notamment son nom de jeune fille florentine ! Toi-même tu as des origines italiennes ? En tout cas on sent bien là ton amour pour l’Italie et ton admiration pour la Giaconda… Et c’est merveilleux, maintenant que grâce à toi on les comprend, de savoir qu’on peut l’appeler de noms tous aussi beaux les uns que les autres !
Merci, Paul, en fait c’est surtout pour la « grande table » du quatrain 13 qu’on pensait à un dolmen… Pour le quatrain 1 si effectivement on reste côté bistrot comme vous le suggérez, on peut penser à Michael Thonet (germano-autrichien), ébéniste, entrepreneur, designer qui a révolutionné la table (et chaise) bistro en bois en inventant une méthode pour courber le bois. Il les produit à Vienne. Mais après avoir gagné une médaille de bronze pour sa table bistro à l’Exposition Universelle de Londres, les commandes affluent et en 1858 il transfère son usine à Koristschan, région forestière de Moravie, dans l’actuelle Tchéquie. La Tchéquie, j’ignore si ça va aider pour le quatrain et en plus je ne garantis pas que la table sera assortie à la chaise !
Intéressant de noter qu’il y a une « Fabrique des Savoirs », à Elbeuf, près de Rouen, dont Google nous dit qu’elle présente l’extraordinaire histoire de Michael Thonet, inventeur de la célèbre chaise Radomsko n°14, produite à plus de 40 millions d’exemplaires au 19e siècle. La chaise mais pas seulement : la petite table ronde de bistrot également.
L’info est intéressante à double titre :
– On découvre ici qu’il existe une « Fabrique des Savoirs ». Intéressant, c’est vrai. Mais l’Enigme du Louis d’Or ne fonctionne t’elle pas comme une telle fabrique ? Car si l’on considère la richesse des très nombreux commentaires publiés sur le site à ce jour, ne sont-ils pas une extraordinaire source de savoir ? Et donc un vecteur d’éducation, cette « Education au centre de tout et du tout »…
– Alors, et c’est là le second point, ne serait-il pas logique de considérer Elbeuf comme ayant un intérêt géographique dans cette chasse ? En complément, ou pas, de Koristschan (merci Louna) ?
Dans un autre article trouvé sur le net, il est aussi dit : « C’est Le Corbusier, admirateur de l’ingéniosité et du design Thonet qui sort le premier de sa léthargie le célèbre fabricant en choisissant à l’occasion de l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs de Paris de 1925 d’exposer le modèle 6009 de la marque pour le Pavillon de l’Esprit Nouveau. Une nouvelle génération d’architectes et designers va alors relancer la créativité de Thonet… »
Le Corbusier … cet inventeur du « Modulor », dont Wikipedia nous dit qu’il est « un système de mesures à l’échelle humaine créé à partir du Nombre d’Or ». « Les proportions fixées par le Modulor sont ainsi directement liées au nombre d’or. Par exemple, le rapport entre la taille (1,83 m) et la hauteur moyenne du nombril (1,13 m) est égal à 1,619, soit le nombre d’or à un millième près. »
Délire ou réalité ? De Radomsko au Corbusier, de Elbeuf jusqu’au nombre d’or du tableau Eté 4 … Tout cela serait-il à ce point lié ?
La tête me tourne.
D’ici à ce qu’on trouve, caché dans l’un des tableaux, l’homme de Vitruve assis sur une chaise Radomsko…
Rassurez-vous, Paul, toutes ces coïncidences remarquables, ces connexions inattendues et tous les liens incroyables que l’on peut tisser à l’infini à partir de cette Énigme nous ont aussi, Juditha et moi, donné le tournis… Et vous voyez, le vertige continue !
Curieusement, ce quatrain n’a jamais fait l’objet d’un commentaire. Le premier vers suggèrerait qu’il faut centrer la carte sur un dolmen (la « table »). Or on ne voit pas de dolmens sur la carte de France, encore moins de l’Europe. Comme on est maintenant passé au palier 3, faudrait donc attendre de revenir dans la région et la carte locale pour que ce quatrain ait une utilité.