Nouvelle interprétation (montage tableaux dans forum des quatrains) !
Je dirais que Mona Lisa (peinte vers 1503-1506) est « à cheval » entre La Vierge aux Rochers (1483-1486) et La Vierge, l’Enfant Jésus et Sainte Anne (1502-1513)pour plusieurs raisons :
– les dates : si l’on considère que Mona Lisa a bien été peinte entre 1503 et 1506 (vu que les avis divergent sur ce point), elle est bien au niveau temporel « à cheval » entre les deux autres peintures. Précisons que les trois tableaux font partie des collections du Louvre (elles sont donc toutes trois « en cœur nouveau », Paris, le « centre névralgique » de l’Art avec le Musée du Louvre)
– les paysages : les trois œuvres accordent une importance particulière au paysage d’arrière-plan : même mystère qui entoure ces paysages de montagnes, roches, terre et d’eau, même technique de sfumato utilisée pour la perspective, pigments blancs et ocres (?). Mona Lisa dans son propre paysage oscille entre ces deux tableaux, entre « givre et boue », entre l’ombre et la lumière.
– la construction pyramidale de La Vierge auxrochers d’une part et de La vierge, l’enfant Jésus et sainte Anne d’autre part, évoque le triangle et le nombre d’or de l’Énigme. Les deux tableaux encadrent ainsi une Mona Lisa qui elle reflète la divine proportion si chère à Léonard de Vinci qui a illustré le livre de mathématiques écrit par Luca Pacioli vers 1498 « De la divine proportion ».
La dame Lisa est donc au Louvre « à cheval » symboliquement et mystérieusement entre ces deux tableaux. Je rejoindrais ce que disait Linh : tant d’harmonie, de beauté et de perfection ne peuvent venir que de cette alchimie entre la science et l’art que Léonard de Vinci a sublimée dans sa Mona Lisa jusqu’au divin.
Linh
4 jours
MONA LISA (PJ dans Forum des Quatrains)
Pourrait-on simplement dire que Mona Lisa est « à cheval » entre la science et l’art,entre les mathématiques et l’art ? Ou comment le génie qu’était Léonard de Vinci a su intégrer ses connaissances scientifiques, sa fascination pour la divine proportion à son savoir-faire artistique et technique, faisant de sa Mona Lisa un chef-d’œuvre incomparable, universel et éternel. Dans l’Énigme, le Quatrain 17 pourrait être associé au Quatrain 16 qui fait référence à la divine proportion, au nombre d’or. J’ignore comment on peut les relier puisque le Quatrain 17 relève du palier de la France alors que le Quatrain 16 semble plutôt faire partie du retour sur le Lot, mais peut-être existe-t-il une autre clé, « un petit pont » qui nous permettrait de passer de l’un à l’autre et de faire ce lien.
Voir l’ouvrage du professeur et auteur Bülent Atalay « Math and the Mona Lisa, the art and science of Leonardo da Vinci » (parait très complet et complexe). Présentation de son livre : https://www.bulentatalay.com/book.htm
ainsi que le dossier de Mme Le Van, philosophie – Projet UNESCO philo-maths : Les mathématiques dans l’art de la Renaissance (plus accessible).
Aramis
6 jours
N’ai pas pu tout expliquer mais tente quand même cette interprétation qui se rapproche un peu de ma contribution du 14 décembre 2024.
Mona Lisa est au cœur du tableau, mieux, son propre cœur (enfin presque) est le centre même de la composition (voir dans Forum des Quatrains image extraite du site de Mr Michel Renard). Ce pourrait être le « cœur nouveau » du quatrain, signifiant ainsi que, d’une part les valeurs humaines sont au centre de l’Énigme, et d’autre part que le tableau est le symbole même de l’humanisme et des valeurs humanistes de l’époque de la Renaissance. Si l’on rapproche le pont à l’arrière-plan du tableau de Léonard de Vinci et le petit pont d’Ussac du tableau Hiver 1, on est bien suspendu entre l’humanisme de la renaissance qui place l’homme au centre de l’univers et l’Universalisme plus moderne mais hérité des Lumières, symbolisé par la pointe nord de l’étoile.
L’expression « Givre et boue », dans un tableau comme dans l’autre, est peut-être là pour signifier les oppositions : la blancheur et la noirceur, la beauté et la laideur, la lumière et les ténèbres pour comprendre que souvent l’un ne va pas sauf l’autre, ce qui nous amènera plus tard à l’Europe et à des pans sombres de l’histoire que nous avons vécus et qu’il faut nommer, étudier et comprendre pour enfin ne plus avoir à les vivre (d’où la voie sans issue et l’importance de l’éducation). Mais ici rien de tel encore car c’est la lumière (Mona Lisa) et la blancheur lumineuse du givre (Hiver 1) qui dominent. Clarté, pureté et beauté.
Les grands noms pontés pourraient être les deux noms (« nom » dans le sens de substantif) : HUMANISME et UNIVERSALISME (ce sont bien deux noms très importants), pontés car ils sont symbolisés dans chaque tableau par un pont : le pont à 4 arches à l’arrière-plan de La Joconde, le petit pont du tableau Hiver 1 à Ussac. On pourrait parfaitement rapprocher la symbolique du pont et celle de Mona Lisa : tous deux dépassent les clivages et les différences pour relier les hommes entre eux et les unir.
La Joconde est bien à cheval entre l’humanisme de la Renaissance et l’universalisme d’aujourd’hui (voir toutes les contributions précédentes). La portée universelle de l’œuvre fait d’elle une source de lumière, celle qui nous éclaire et nous éveille, celle vers laquelle tente de nous conduire l’Énigme.
UNIVERSALISME (Hiver 1/Ussac/Lot) + HUMANISME (La Joconde/France) = HUMANISME UNIVERSALISTE ou UNIVERSALISME HUMANISTE ??? (l’Europe ?)
Linh
15 jours
Xin chào depuis le Vietnam ! Je confirme que Mona Lisa y est célèbre puisqu’elle a sa petite réplique vietnamienne imprimée sur de jolis t-shirts que l’on trouve à Hanoï, mais surtout parce qu’elle s’illustre sur une belle peinture sur soie (à la gouache) de l’artiste d’origine vietnamienne Mai Trung Thu (1906 – 1980) « La Joconde (Mona Lisa) » peinte en 1974. Par ailleurs le « Portrait de Mademoiselle Phuong » du même artisteest considéré comme « La Mona Lisa du Vietnam » … Je mets les deux tableaux dans le forum des quatrains pour les admirateurs et admiratrices de la Joconde.
Pour revenir à la Mona Lisa de Da Vinci qui est « à cheval » (super l’idée de Laled du chevalet !), de mon côté ai pensé qu’on pourrait superposer les interprétations à l’instar des différentes couches utilisées par l’artiste pour créer le sfumato : la Joconde serait alors « à cheval » dans l’espace et dans le temps. D’abord visuellement à cheval entre le givredes montagnes et la bouedes sentiers du paysage tout en étant à cheval sur plusieurs périodes : entre 1503(année où Léonard de Vinci a commencé à la peindre en Italie) et1506. Mais on dit aussi qu’elle aurait pu être peinte lors d’une période plus étendue qui irait de 1503à1517, voire même de 1503 à1519 (année où Léonard de Vinci est mort). Là aussi le mystère demeure. Le pont à quatre arches pourrait-il alors symboliser ce temps suspendu entre plusieurs périodes ? Une Mona Lisa « à cheval » sur le temps, et pourquoi pas de la Renaissance à nos jours ? Une Mona Lisa si proche de la perfection qu’elle nous éclaire de sa lumière et de sa beauté et nous fait oublier le temps pour nous offrir l’éternité.
Kazuo
30 jours
Au cas où Mona Lisa resterait à jamais « à cheval » dans son quatrain, je lui envoie ces deux poèmes qui la célèbrent encore et toujours.
Joyeuses Fêtes à tous/toutes.
when I see you hanging there de Michael McDermott (poète irlandais, 1949 -)
when I see you hanging there
you have me transfixed with your stare
is there something you will share
quand je te vois là suspendue
je demeure subjugué par ton regard
y a-t-il quelque chose que tu désires partager
Pour la Joconde de Isaac Lerutan (poète français, 1968 -)
Le corps recouvert de peinture
La peau fragile comme une toile
Le dos collé contre le mur
Elle s’expose, enveloppe opale
Dans son sourire aux lèvres absentes
Tant abusée, mêlée d’étreintes
On pourrait lire dans sa tourmente
Que l’or de ses cheveux se teintent
De mille couleurs incandescentes
Que cache-t-elle ? Beauté divine
Derrière cette sagesse indécente
Une saveur, un feu sublime
Signe d’un réveil en attente…
La Joconde est lasse
Et son sourire doux-amer rappelle que ses mortes cellules
N’ont d’effet que d’étouffer la tendre guerre des regards…
« Sa dame à cheval »
Le nom de la dame, Mona Lisa ou la Joconde, a été identifié par Louna le 25/11/2024.
Comment expliquer ‘ à cheval’ ?
Le mot « chevalet » est dérivé du mot « cheval »: support utilisé par le peintre pour poser et appuyer son tableau, technique apparue au XVième siècle en particulier pour les peintures à l’huile.
« A cheval », un mot pour imaginer Léonard de Vinci en train de peindre un chef-d’œuvre mondialement connu sur son chevalet?
(Peinture à l’huile sur panneau de bois de peuplier,77x53cm)
Aramis
1 mois
Je ne vais pas retenir la suggestion de Louna qui ferait que la dame serait en lévitation entre Ussac et Paris (encore que les sirènes -si Mona Lisa en était une- selon Homère étaient des femmes-oiseaux).
Par contre, beaucoup plus simplement, n’est-elle pas à cheval entre Paris et Amboise, entre Le Louvre et Le Château du Clos Lucé, la résidence d’été des rois, que François 1er mit à la disposition de Léonard de Vinci qui y séjourna pendant 3 ans avant la fin de sa vie. (voir Wikipédia) ? On rappelle que Léonard était venu d’Italie avec seulement quelques toiles célèbres dont La Joconde qu’il offrira à François 1er. Il est intéressant de noter qu’au Clos Lucé (lieu désormais dédié à la mémoire du maître), il existe une très belle copie de la Joconde datant du XVIIe siècle « qui, selon les experts, correspond à celle qu’Henri IV avait commandée à Ambroise Dubois et dont on avait longtemps perdu la trace. D’excellente facture, elle a séduit les propriétaires du Clos Lucé qui l’ont acquise il y a une dizaine d’années chez un marchand du quai Voltaire, à Paris. » (Connaissance des Arts)
Mona Lisa à cheval entre les grands noms pontés : La Seine qui coule de source et la Loire en aval (Amboise est dans le Val de Loire). Des cours d’eau qui l’hiver avec le froid et la pluie se transforment en givre et boue. Une Mona Lisa qui semble heureuse dans son paysage vaporeux de roches, de terre et d’eau, et nous offre ainsi son beau visage, plus mystérieux et lumineux que jamais.
Je sors de mon silence, pour revenir sur le périple légendaire de Léonard de Vinci.
« De Rome à Amboise en vallée de la Loire, il aura fallu surmonter quelques épreuves, notamment la traversée des Alpes. A 60 ans passés, suivi d’un chargement qui vaut une petite fortune, le tout dans un 16ème siècle tumultueux cela n’est pas chose aisée…. De Vinci emmène avec lui 3 tableaux encore inachevés, il s’agit de La Vierge, l’Enfant Jésus et Sainte-Anne, La Joconde et le Saint Jean-Baptiste. C’est début septembre 1516 qu’est donné le signal du départ. Le temps presse pour franchir les sommets avant les premiers grands froids. Hors de question d’emprunter la route la plus directe qui passe par Chambéry. Léonard et sa troupe choisissent un chemin plus lent, mais balisé de nombreux refuges tous les 10 kilomètres qui les emmène à 3000 mètres d’altitude ! »
(source : France bleu Région)
« Givre et boue » décrivent les premiers frimas rencontrés par Léonard sur le long chemin vers Amboise. (le manoir du Cloux qui deviendra Clos Lucé).
Trois tableaux dont la Joconde sont transportés à dos de mulet, « sa dame à cheval ».
Oui, un beau périple que l’on n’oublie pas, et j’adore ta dernière phrase !!!
Louna
1 mois
Si les 3 arches du pont dans le paysage du tableau de la Joconde font bien écho aux 3 petits ponts d’Ussac comme le suggère Aramis, ce serait sans doute la confirmation que La Joconde, le Louvre et Paris sont bien situés à la pointe nord de l’étoile sur la carte de la France.
Mona Lisa serait donc à cheval entre USSAC et LE LOUVRE. Bizarre à 1ère vue mais pas bizarre du tout si on tient compte que l’étoile s’élève du Lot à la France. « Grands noms pontés » ? Oui, Ussac est un grand nom ponté 1) vu l’importance du lieu lié à l’Universalisme 2) vu que 3 ponts et 3 tableaux lui sont consacrés dans l’Énigme. Le nom « coule de source » et ça tombe bien puisqu’il y a justement une source à Ussac. L’autre grand nom ponté est Paris aux multiples ponts bien sûr. « En aval » au sens figuré pourrait simplement vouloir dire « après » : après Ussac, on a Paris. Quant à « givre et boue », les deux phénomènes s’expliquent par l’eau (et le froid bien sûr), l’eau que l’on retrouve à la fois à Ussac (la Source) et à Paris (la Seine) et que l’on devine dans le paysage d’arrière-plan du tableau. D’ailleurs il me semble avoir lu Mona Lisa associée à une Sirène (ou l’ai-je inventé ??? Impossible de retrouver l’allusion). Mais je suis sûre qu’il plairait à la mystérieuse Mona Lisa qu’on l’appelle « La Sirène de la Toscane ».
Aramis
1 mois
« Le mystère de la Joconde à cheval »
Le Modérateur, dans sa réponse aux dames anonymes ce matin (Forum général), semble suggérer d’éclairer Mona Lisa (enfin, c’est mon interprétation). En fait et si on mettait la lumière plutôt sur l’arrière-plan ? On pourrait dire ainsi que la belle Joconde se tient devant un paysage qui semble être scindé en deux, et de ce fait elle est bien « à cheval », « de part et d’autre » (définition) de ce paysage qu’elle « coupe » en deux. « Un paysage étrange » nous dit l’historien de l’art Daniel Arasse, « chaotique » (car les deux parties ne semblent pas se rejoindre), « fait uniquement de rochers, de terre et d’eau » (déjà, ça rappelle le Lot !). Son analyse est fascinante, et je laisse aux participants le soin de la découvrir s’ils le désirent : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/une-histoire-de/histoires-de-peintures-la-joconde-1818914
Ma description toute simple. A gauche se trouve un sentier très sinueux qui nous mène à une étendue d’eau (lac), avec une terre couleur boue et en fond une forêt (l’ensemble pourrait très facilement être un paysage du Lot). A droite se trouve le pont à trois arches qui enjambe la rivière, des formations rocheuses, d’une couleur gris-blanc (couleur givre ?) (qui d’ailleurs fera dire à la géologue Ann Pizzorusso que ce sont les roches calcaires de la ville lombarde de Lecco qui ont été peintes par Leonard de Vinci). Pourrait-on alors faire le rapprochement de ce paysage avec celui qui nous intéresse dans l’Énigme : le point à trouver pourrait-il être près d’une étendue d’eau, près d’amas rocheux, « à cheval » entre un sentier bien sinueux du Lot et le petit pont d’Ussac : en effet les 3 arches dans le tableau de la Joconde pourraient évoquer les 3 petits ponts d’Ussac. A nouveau que de suppositions ! Alors il ne nous reste plus qu’à faire des vœux pour que « Le mystère de la Joconde à cheval » soit enfin résolu en 2025 !
Aramis
1 mois
Givre et boue, sa dame à cheval : Le tableau HIVER 1 à Ussac, avec son petit pont de pierre très symbolique, son paysage givré et la boue qu’on devine dans son fossé de drainage, pourrait simplement nous indiquer la pointe nord de l’étoile-France : PARIS. La dame Lisa serait alors « à cheval » (grâce au petit pont qui relie et unit) entre l’étoile-Lot et l’étoile-France, entre l’UNIVERSALISME d’USSAC et le CŒUR de la France : le LOUVRE/PARIS. La Joconde : la plus universelle des dames qui réside au Louvre, le musée le plus visité du monde.
Remarque : si jamais cette interprétation était correcte, on comprendrait mieux la présence des 3 tableaux identiques du petit pont, et donc son importance dans l’Énigme. On peut même imaginer alors qu’il y ait un autre lien à faire, cette fois avec l’Europe.
Puccibrel
1 mois
Bonsoir à toutes et tous,
Après un mois de pause, je prends le temps de me remettre à l’énigme ! Je me demande si l’expression « Sa dame à cheval » pourrait faire référence au tableau « Perspective Cavalière ». Le peintre lotois Dany Wattier, basé à Rignac à côté de Gramat, y représente la Joconde à cheval, avec en toile de fond un paysage lotois où on aperçoit au loin Saint-Laurent-les-Tours.
Bonne soirée !
Louna
1 mois
En cœur nouveau : ce pourrait être une pointe de l’étoile de la France (et non le centre géographique de la France) car le mot « cœur » pourrait être pris au sens figuré uniquement : le Louvre, situé dans le 1er arrondissement de Paris, est le cœur artistique et touristique de Paris, le cœur de la France.
Grands noms pontés : la Seine et la Marne, deux grands cours d’eau surmontés de nombreux ponts. Il existe une statue en marbre (de Carrare justement et on retrouve la Toscane !) au Louvre intitulée « La Seine et la Marne » de Nicolas Coustou, 1699/1712, sous Louis XIV (la sculpture originale se trouve à l’intérieur du musée du Louvre tandis qu’une copie moulée se trouve dans le jardin des Tuileries). « Cette allégorie représente la jonction des deux fleuves principaux de l’Ile-de-France. » Photo Forum des quatrains.
Source et aval : sans doute à prendre également au sens figuré.
Le grand nom qui coule de source : la Seine (le fleuve évident qui traverse Paris)
L’autre grand nom en aval : la Marne (aval = vers la vallée, ici de la Marne – voir par exemple Marne-La-Vallée en Seine et Marne).
Givre et boue ? Petit voyage temporel dans le passé. Si on reste sous Louis XIV avec la statue « La Seine et la Marne », en 1709, après de fortes pluies (donc boue), le royaume est frappé d’une vague polaire qui déferle sur Paris et tout le territoire (donc givre) … Si on se transporte sous le règne de François 1er avec le portrait de la Joconde, on a également givre et boue car les hivers sont longs et rigoureux (la Seine est gelée en 1543), et les étés sont humides et frais. Et si l’on revient au 21ème siècle on apprend que le Louvre, « ce bâtiment emblématique situé au cœur de la capitale française est refroidi par l’un des plus grands systèmes de refroidissement urbain au monde. » Je ne m’aventurai pas à expliquer le système (schéma Forum des quatrains), mais il pourrait suggérer « givre » avec les températures de refroidissement jusqu’à – 5°C et « boue » avec l’utilisation d’une partie des égouts.
Sa dame à cheval : pourrait-on alors dire que La Joconde/Le Louvre/Paris est « à cheval » entre la Seine et la Marne, qui sont les deux plus importants cours d’eau de la région parisienne, dont la jonction se fait certes à Charenton-le-Pont et non au Louvre, mais qui est symbolisée au Louvre par la statue « La Seine et la Marne » ? Là je crains que les géographes de l’Énigme ne soient pas tout à fait d’accord !
Aramis
1 mois
Au sens figuré on pourrait dire que la Joconde est « à cheval » entre la France (Paris) où elle réside et l’Italie (Florence, Toscane) où elle est née (et donc à cheval entre la carte de la France et celle de l’Europe avec le quatrain 20). Le « cœur nouveau » serait le centre de la carte de France qui pourrait alors être LYON, à mi-chemin (à vol d’oiseau) entre Paris et Florence.
Grands noms pontés : la Seine à Paris avec son célèbre Pont Neuf et l’Arno à Florence en Toscane avec son emblématique ponte Vecchio.
A ce moment-là, on pourrait enchaîner sur le quatrain 1, centrer l’étoile sur Lyon où il y avait la Maison Charlionais et Pourailly (1) qui fabriquait ou simplement revendait des tables bistro avec pieds en fonte et qui apparemment faisait venir le marbre du dessus de la table bistro de Toscane, le pays du marbre, là où se trouve le marbre de Carrare dans les Alpes Apuanes, massif montagneux dans les Apennins (et non dans les Alpes). Là où justement l’Arno prend sa source … Alors c’est peut-être l’Arno qui « coule de source » au sens propre et la Seine qui serait « en aval » (du Pont Neuf et du Louvre) :
Le Louvre a d’abord été une forteresse qui « adossée au rempart avec une enceinte carrée renforcée de tours et d’un fossé en eau et son puissant donjon, défend ainsi la ville en aval de la Seine. » Voir aussi le tableau au Louvre : « La Seine avant le Pont Neuf, dit aussi La Seine en aval du Pont-Neuf, à Paris, avec à gauche le Louvre et à droite le Collège des Quatre Nations, 1754 » de Jean-Baptiste-Nicolas Raguenet.
Le pont neuf (Quai du Louvre) qui en réalité est le pont le plus vieux de Paris, faisant écho au ponte Vecchio (pont vieux) de Florence…
Toujours beaucoup de coïncidences et de correspondances !
(1) « La Maison J. Charlionais, L. Pourailly et Cie dont le siège se situait 39 rue Franklinà Lyon est apparemment une maison de commerce qui fournissait cafés, hôtels et restaurants en porcelaine, verrerie et orfèvrerie. D’où des succursales d’expédition à Paris et Limoges. Connus pour leurs guéridons et leurs tables à dessus de marbre d’Italie, gravés à leur nom, ils avaient un atelier de constructions métalliques au 4 rue Bayard à Toulouse. » (voir photos dans Forum des quatrains)
Les pieds en fonte étaient peut-être fabriqués à Lyon où il y avait fin du 19ème siècle de nombreux ateliers et fonderies et/ou à Toulouse ???
Louna
1 mois
Vais relancer le débat sur la simplicité et la complexité… avec une citation d’une autre dame évoquée dans le quatrain 17, George Sand : “Le vrai est trop simple, il faut y arriver toujours par le compliqué.” J’essaie à nouveau !
Puisque la dame est exposée dans l’aile Denon du Louvre (voir plan du Musée dans Forum des quatrains), elle contemple donc la Seine et se trouve à cheval entre le quai du Louvre (qui coule de source) et le quai des Tuileries (en aval) entre le pont des Arts (qui coule de source lui aussi à cause du musée !) et le pont du Carrousel (qu’on appelait parfois « le pont du Louvre » !). Simple ou compliqué ? Là, je ne sais plus !
Reste le givre et la boue… Le givre peut faire penser au poème de Théophile Gautier « Fantaisies d’Hiver » avec les Tuileries sous le givre. La boue peut faire allusion à l’hiver et la crue de la Seine de 1910 qui a inondé les sous-sols du Louvre en mettant ainsi en péril des milliers d’œuvres d’art. (voir Forum des Quatrains)
Et, Mona Lisa oblige, on ne peut s’empêcher de sourire nous aussi en découvrant la « chaise Louvre » et sa « table bistro » couleur citron givré (« givre ») et ocre rouge (« boue ») de FERMOB… (à l’origine, fin du 19ème siècle, c’était un atelier à Thoissey dans l’Ain créé par un maréchal ferrant). Ah, ces coïncidences ! Juste dommage que ce soit plutôt du mobilier de jardin !
Kazuo
1 mois
GIVRE ET BOUE : est-ce que « givre et boue » pourraient être simplement suggérés de par la technique utilisée, le sfumato, par Léonard de Vinci ? Derrière la Joconde et en dépit d’un arrière-plan qui reste flou, on distingue quand même le pont à 3 arches, la rivière ? le lac, les rochers, le chemin, la terre … tous les éléments de la nature contenus dans les tableaux de l’énigme et qui ont valeur de symbole. (Le givre et la boue se retrouvant dans certains tableaux d’hiver de l’énigme). Les couleurs fondues dans une sorte de brume qui rappellent le givre et les différentes teintes d’ocre qui rappellent la boue. Et de cet arrière-plan nait la lumière qui éclaire le visage si humain, même serein, de la Joconde. Un bel hommage à l’humanité tout entière.
Le sfumato : « En peinture, modelé vaporeux destiné à suggérer par les gradations de la couleur et de la lumière l’échelonnement en profondeur des objets dans l’atmosphère » (Larousse)
Aramis
1 mois
A partir de la Joconde trouvée par Louna, du Louvre et de Paris, je propose une autre interprétation :
En cœur nouveau : Paris (1er arrondissement/Le Musée du Louvre)
Grands noms pontés = les grands noms de la peinture qui sont reliés/connectés (« pontés ») au Niveau 1 de l’Aile Denon du Louvre : deux peintres français qui « encadrent » la Joconde qui elle est exposée dans la Salle 711 (Salle des États)
. L’un coule de source : exposé avant la Joconde, dans la Salle 700 (Salle Molien) « La Liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix. Choix évident pour l’Énigme avec la valeur de liberté + la révolution qui nous mènera à la République et la démocratie (1830). Une belle Marianne. (au passage on retrouve la Marianne évoquée précédemment par Cléo)
. L’autre en aval = dans la salle située après la Salle de la Joconde, la Salle 702 (Salle Daru) Jean-Auguste-Dominique Ingres, « Œdipe explique l’énigme du sphinx » (1808–1827). Choix également pertinent avec l’Énigme puisque la réponse à « l’énigme du sphinx » est tout simplement l’homme (*). L’énigme du sphinx qui prolonge l’énigmatique Mona Lisa.
. Sa dame à cheval = la dame du Louvre (1503-1519) la Joconde, est située dans la Salle 711 entre ces 2 salles et 2 tableaux (voir plan du niveau 1 de l’Aile Denon dans le Forum des quatrains). Bien sûr il y a d’autres tableaux dans les Salles 700 et 702, ceux de Géricault ou de David…). Juste un choix personnel fait par rapport à l’Énigme.
BEAUTE ET MYSTERE pourrait être le lien/pont entre ces trois tableaux : une fille du peuple (la belle Marianne) qui nous introduit à la Dame (la belle énigmatique Mona Lisa) qui nous fait entrevoir le mystère qu’est l’homme (Œdipe et l’énigme du sphinx).
. Givre et boue : on pourrait tenter de relier « cœur nouveau » (centre de Paris 1er arrondissement) + « grands noms pontés » (avec pourquoi pas un double sens : noms de ponts célèbres de Paris + noms de tableaux célèbres du Louvre) avec « givre et boue ». « Givre et boue » nous fait penser au terrible hiver 1879-1880 qui a gelé la Seine et engendré la « débâcle ». De nombreux articles relatent cet épisode, de nombreuses photos l’illustrent, ainsi que des tableaux de Monet, un épisode qui est resté « gravé dans les mémoires » où la Seine charriait des blocs de glace, où les ponts ont été endommagés (voir photo de la Seine dans le 1er arrondissement -celui du Louvre- dans Forum des quatrains).
Lien aussi au niveau temporel : nous sommes plongés (avec les peintres français + cet hiver terrible) dans le 19ème siècle. Reste notre célèbre tableau de Léonard de Vinci du 16ème siècle, l’un des plus grands maîtres italiens de la Renaissance, relié aussi à la France : au centre il a nourri les peintres et les hommes et fait rayonner son œuvre par-delà les siècles. C’est lui et sa Mona Lisa qui incarnent la lumière au Louvre comme dans l’Énigme.
(*) Voici l’énigme du sphinx : « Quel être, pourvu d’une seule voix, a d’abord quatre jambes le matin, puis deux jambes à midi, et trois jambes le soir ? ». « L’Homme » a répondu Œdipe. Réponse correcte car l’enfant marche à quatre pattes, l’adulte marche debout sur ses deux jambes et lorsqu’il est âgé, il a besoin de s’appuyer sur une canne.
Louna
1 mois
Il est une dame à Paris universellement connue, alors pourquoi nous a-t-elle échappés alors que non seulement nous l’aimons et l’admirons et que son créateur de génie, ce maître de la Renaissance nous est apparu dès nos premières lectures et recherches sur l’Énigme… alors qu’Aramis en a parlé sur le forum dans « La Lettre G », et surtout que Juditha nous a tout appris sur son nom et nous en avait donné la clé : « Mona, Monna, Madonna, Madame ou La Dame », et que j’ai même suivi sa trace jusqu’au Château de Montal dans le Lot…
Un sentiment d’humilité et le désir secret qu’elle nous pardonne nous envahit. Et soudain, sous nos yeux médusés, son regard mystérieux empreint de tristesse s’anime : « Mais je n’ai pas bougé, j’étais là depuis toujours à vous attendre… Comme le temps m’a paru long ! » mais nul reproche dans le sourire énigmatique qu’elle esquisse au même instant, où, dans la bienveillance infinie qui émane de son être, on croit deviner une pointe d’humour : « Vi perdono ! »
Le plus beau des présents de la part de la plus belle dame du monde, et là c’est notre cœur tout entier qui fond devant ce trésor de l’humanité.
Le fait qu’il ait fallu si longtemps pour identifier La Joconde, alors que le nom de tant de célébrités ou entités diverses, moins connues, était avancé, restera pour le Modérateur une énigme dans l’Enigme 🙂
C’est vrai que c’est intriguant… mais la Joconde elle-même si belle et si mystérieuse, ne méritait-elle pas qu’on emprunte des chemins détournés vers d’autres belles dames avant d’arriver enfin jusqu’à elle, la plus énigmatique de toutes ?
Ce commentaire de Louna pose une question essentielle que l’on pourrait généraliser, au-delà de la Joconde, à la chasse dans son ensemble.
Un chasseur doté d’un très haut niveau de perspicacité aurait pu résoudre une bonne partie de l’Enigme seul, en peu de temps, en allant chaque fois droit au but. Mais c’eut été là un vaste gâchis : le plus grand trésor à découvrir ici, au-delà d’un trésor matériel potentiellement important, est immatériel.
Ce trésor immatériel n’est pas, ou n’a pas été, assemblé par le créateur de la chasse. Lui n’a fait que créer une opportunité d’échanges et de création de liens. Il ne fait pas les échanges et ne créé pas les liens. Ce sont les participants à cette chasse qui le font, ainsi que tous ceux qui, sans participer activement, peuvent en être des acteurs indirects mais essentiels de par l’intérêt qu’ils y trouveront.
Bien sûr, il a fallu plus de temps que nécessaire pour trouver la ligne HTA ou la Joconde. Mais en prenant le temps de suivre des chemins détournés, en se laissant aller à flâner en bord de route pour admirer les milliers de choses qui s’y trouvent et que nous ne voyons plus, nous cessons de n’être que des consommateurs pour devenir des êtres cultivés.
Grâce à vous, Louna, mais grâce aussi à Aramis, aux Trois Mousquetaires et à tous les autres, une autre dimension est donnée à cette chasse. La question que vous posez, loin d’être anodine, est extraordinairement pertinente à l’heure des réseaux sociaux et de la superficialité qui les anime.
On est donc au Louvre qui est au cœur de Paris (« en cœur nouveau »), le musée le plus visité au monde. « Grands noms pontés » : le Pont des Arts qui « coule de source » (vu qu’on est au summum de l’art avec le Louvre) et le pont de Carrousel en aval. Et la dame du Louvre (car il s’agit de « sa » dame, à lui, au Louvre désormais) est bien « à cheval « entre les deux ponts. Pour « givre et boue », je dirais ce qui a déjà été dit sur la Seine et ses berges en hiver. Mais plus pertinent sans doute il y a ce grand voyage qu’a effectué le peintre Italien depuis l’Italie vers la France pour se mettre sous la protection du roi François 1er : pendant l’hiver 1516, à dos de mulet nous dit-on, il a traversé les Alpes et a certainement dû être confronté à « givre et boue » lors de son périple. Et pour notre plus grand bonheur Léonard de Vinci avait glissé dans ses bagages les 3 tableaux qu’il aimait le plus dont « La Joconde ».
Excellent. L’interprétation de « à cheval » est-elle aussi validée?
The Weasel
1 mois
j’ai lu qu’il y avait une tour Eiffel dans le maine et loire faite avec uniquement des fers à cheval.je sais qu’on semblait dire que la dame était vraiment une dame mais en tous cas cette dame serait bien à cheval?la tour Travert de henri Travert,localisation : rue de Montigué, L’Aulnay des Vignes (Fougeré, Maine-et-Loire) on sait jamais vais voir si ça colle avec le reste du quatrain
je continue:Fougeré voir: Baugé-en-anjou,40km d’Angers. grands noms pontés: les 2cours d’eau du département :Maine et loire;l’un coule de source(évident ?): la Loire; l’autre en aval: le Maine; givre et boue?beaucoup d’humidité dans le département donc brouillard avec vagues de froid donc givre en hiver et boue a cause des pluies et nombreux cours d’eau ds le département
… et cette Tour Travert avec son coq gaulois à son sommet (voir site Actu pays de la Loire) pourrait faire écho au coq de l’Énigme (quatrain 10) et même à Cajarc avec sa Tour Eiffel qui, elle, arbore une croix occitane à son sommet. Par contre si l’on envisage à présent que la « dame » pourrait être une tour, pourquoi ne pas envisager directement la « Dame de Fer » de Paris, notre célèbre Tour Eiffel ?
(suite de la dame) Si la « dame » est effectivement la Tour Eiffel, elle est bien « en cœur nouveau » puisque la Tour Eiffel est en plein cœur de Paris dans le 7ème arrondissement face à la Seine, face au pont d’Iéna. La dame est à cheval entre deux grands noms de ponts sur la Seine : entre le pontBir-Hakeim (anciennement le pont de Passy, « le plus photogénique ») qui « coule de source » (en amont) et traverse l’Ile aux Cygnes (sur laquelle se trouve la « Lady Liberty » américaine : clin d’œil à la « Dame de Fer » ?) et le pont de l’Alma en aval de la Seine. « Givre et boue » : simplement pour indiquer les berges de la Seine ? Ou bien « Boue » : les égouts de Paris se rejoignent au pont de l’Alma. On trouve d’ailleurs le Musée des Égouts de Paris juste à côté du pont. Pour expliquer le givre : la réplique de la 1ère statue de la liberté à Paris était en plâtre, donc « peu adaptée à la météo parisienne » (et donc au givre), elle a été coulée en bronze à l’identique par la suite.
Un autre regard :
‘En cœur nouveau, grands noms pontés’ :
Au cœur de Paris, les ponts sur la Seine qui pour certains portent les noms de batailles célèbres (Austerlitz, Iéna, Arcole), le pont de la Concorde aux effigies de maréchaux de la Grande Armée, le Pont du Garigliano en hommage à la bataille de 1944 sur les forces allemandes.
La Seine entre dans Paris à l’Est au Pont Amont et ressort de Paris à l’Ouest au Pont Aval : « l’un coule de source, l’autre en aval », (publication de Louna le 30-10-2024).
‘Deux chiens tout droit sur cercle monter’ : ce vers propose de tracer un segment de droite depuis « L’Education Centre du tout et de tout HIVER 4 » jusqu’à Paris.
Petit aparté : Nous avons souvent entendu cette expression : monter à Paris !
Par déduction, ce serait le diamètre du cercle France que nous cherchons depuis des mois et plus !
Si diamètre il y a, alors le centre est à mi-distance entre le point de convergence au sud de Cajarc et le cœur de Paris.
Ce centre se situerait au cœur du Berry « Pays de George Sand » caractérisé par son climat « Givre et boue » à NOHANT, commune voisine de La Châtre.
(La carte sera visible sur le forum général.)
« Sa dame à cheval » serait George Sand appelée ‘la dame de Nohant ‘qui commença à écrire à Paris avant de s’installer dans la maison de sa grand-mère maternelle à Nohant dans le Berry, région qu’elle rebaptisa la vallée noire ou la vallée bleue.
Après tous les noms évoqués par Aramis, Louna, The Weasel ou belette, Maverick (j’espère n’avoir oublié personne !), George Sand est bien placée pour être ‘sa dame à cheval’ !
Bien vu The Beaver, cette démonstration est très séduisante pour parler d’une grande dame qui a marqué le 19ièmesiècle !
D’origine noble, Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil par mariage Baronne de Dudevant, connue sous son nom de plume George Sand (pseudonyme masculin) compte parmi les écrivains les plus prolifiques.
Elle fut à la fois dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste !
Un lien est proposé en fin de contribution, complet et drôle, car sa vie fut un vrai roman !
George Sand rencontre Alfred de Musset en 1833 avec qui elle aura une relation enflammée jusqu’en 1835.
A partir de 1838, commence sa liaison avec Frédéric Chopin. Ils organisent leurs vies : l’été à Nohant et l’hiver à Paris, entre la capitale et la province,’ à cheval.’
Sa vie amoureuse sera agitée.
La ‘bonne dame de Nohant’ compte parmi ses amis fidèles Eugène Delacroix, Franz Liszt ( qui parle d’elle comme’ la femme la plus forte et la plus étonnement douée’), Gustave Flaubert, Alexandre Dumas Fils , Balzac , correspond avec Victor Hugo et bien d’autres mais aussi proche des berrichonnes et berrichons de cette région de France qu’elle affectionne.
Première femme qui a pu publier ses romans champêtres.
Femme politique méconnue, ‘muse de la révolution de 1848’, dans son QG du café Pinson.
Femme de combats : tous les écrits de GS expriment cette volonté de présager un monde meilleur, de défendre les opprimés contre les puissants.
A l’image de son arrière-grand-mère qu’elle admirait, elle prendra la défense des femmes, prônera la passion, luttera contre les préjugés d’une société conservatrice.
Elle explique le choix de sa tenue vestimentaire masculine : « J’apprenais mon métier de littérateur, disait-elle, en allant alors fréquemment au théâtre, mais comme je n’étais pas assez riche pour m’offrir un fauteuil d’amphithéâtre ou une loge, j’avais pris le parti de me déguiser en étudiant, persuadée que je serais plus respectée au parterre sous mes vêtements d’homme, qu’en première loge sous un vêtement de femme. Les poètes de l’école romantique, dont Théophile Gautier était le chef, portaient les cheveux bouclés et tombants sur les épaules. Cela donnait à ces jeunes gens une apparence des plus efféminées, et, c’est certainement à cette mode que je dus de ne pas être reconnue au théâtre, même par mes compatriotes. Dans le jour, je m’habillais tout naturellement comme mes compatriotes »
George Sand représenterait bien’ la dame à cheval’ de l’énigme:
-deux visions du monde (monarchie, république)
-deux identités (Amantine et George)
-deux lieux inspirants pour elle ( Paris la capitale et son cher pays de Nohant)
Un grand merci à the Beaver pour son travail très élaboré sur le quatrain (dont la « dame » décidément ne cesse de nous inspirer !) et à 229737 pour son beau portrait de femme, une femme si en avance sur son temps.
Moi aussi j’aime beaucoup « la bonne dame de Nohant » et pense qu’elle pourrait aisément se glisser dans un quatrain ou même un tableau, car elle incarne bien les valeurs de l’Énigme, celle « qui n’était qu’amour, bonté et générosité », celle qui aida financièrement une centaine de pauvres pendant des décennies, qui voulait que cesse le travail des enfants, que la journée de labeur soit réduite à 10 h et qui prônait la fraternité entre les classes sociales…
Et pour montrer à quel point elle était aimée et confirmer ce que vous dites sur le climat à Nohant : « A son enterrement, les paysans ont prié agenouillés dans la boue en hommage à celle qui avait à cœur de voir leur sort s’améliorer ».
Aramis
2 mois
Sarah Bernhardt (suite)
Sarah Bernhardt pourrait donc éclairer donc à la fois la ville de Paris et la pointe des Poulains de Belle-Ile-en-Mer. Le cœur nouveau pourrait être dans le département de l’Orne dans l’axe de Paris/Belle-ile-en-Mer. Grands noms pontés : deux grands fleuves aux multiples ponts. J’imagine que celui qui « coule de source » est la Seine (une évidence si le quatrain fait référence à Paris), celui en aval : la Loire qui se jette dans l’océan atlantique. Givre pour la Seine et boue pour la Loire : c’est possible grâce à deux célèbres peintres (voir dans Forum des quatrains) :
· Claude Monet : son tableau intitulé « Le Givre » a été réalisé en 1880. Il représente la Seine prise par les glaces.
· Olivier Debré : ses paysages de Loire par leur couleur terre et ocre évoquent bien la boue. (voir dans Forum des quatrains).
Aramis
2 mois
La dame : SARAH BERNHARDT ?
Les citations en italiques sont extraites de Wikipédia et Historia. Un peu long mais le personnage est passionnant.
Appelée par Victor Hugo « la Voix d’or », mais aussi par d’autres « la Divine » ou encore « l’Impératrice du théâtre », elle est considérée comme une des plus grandes tragédiennes françaises du XIXe siècle. Première « étoile » internationale, elle est la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, Jean Cocteau inventant pour elle l’expression de « monstre sacré ». (Wikipédia)
En effet elle fait des tournées et donne des représentations dans toute l’Europe, en Russie, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Australie… Elle devient l’un des très rares artistes français à avoir son étoile sur le Hollywood Walk of Fame , à Los Angeles. (Historia)
« En 1914, (…) elle reçoit la croix de chevalier de la Légion d’honneur, pour avoir, en tant que comédienne, « répandu la langue française dans le monde entier » et pour ses services d’infirmière pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871. » (Wikipédia) « Celle qui est aussi bien actrice que militante, féministe avant l’heure, femme d’affaires, amoureuse ou mère, demeure bel et bien la lumière de la Belle Époque. » (Historia). Elle y a côtoyé les plus grands de Marcel Proust à Gustave Doré en passant par Tchekhov ou Thomas Edison.
Lieu de résidence à PARIS : un bel hôtel particulier au 35 rue Fortuny (disparu) dans le quartier de la Plaine-Monceau (17ème arrondissement). Son atelier de sculpture au pied de la butte Montmartre (disparu)
Lieu de résidence d’été à BELLE-ILE-EN-MER où elle a acheté le fortin à « La pointe des poulains » (pointe + poulain : pas par hasard non plus ?). Son refuge estival : elle y a vécu tous les étés pendant 30 ans. Elle était très appréciée pour sa générosité et sa solidarité envers les habitants qui lui donnèrent le surnom de : la (grande) Dame de Penhöet (elle y acquit le manoir de Penhöet). Amusant : afin de pouvoir loger sa famille elle fait construire, en face du fortin, une nouvelle villa dite des «Cinq Parties du Monde», où chaque chambre porte le nom d’un continent («Ma nourrice et moi habitions l’Asie, mon père l’Afrique, ma mère l’Amérique, ma sœur l’Europe, et la servante l’Océanie».
Pour revenir à l’énigme, Sarah Bernhardt a donc vécu à cheval entre Paris et Belle-Ile-en-Mer. Paris situé à la pointe Est de l’étoile et Belle-Ile-en-Mer située exactement à la pointe Ouest.
The Weasel
2 mois
et joséphine Baker? icône des années folles,chanteuse,danseuse qui avait deux amours,son pays les US et PARIS car naturalisée francaise (donc retour sur la capitale?).elle irait bien dans l’énigme avec son succès phénoménal en tant qu’artiste,son incroyable passé de résistante(croix de guerre,légion d’honneur,entrée au panthéon),sa lutte contre le racisme pour les droits civiques .Et puis pleine d’humanité,elle accomplit son rêve de fraternité universelle »en adoptant 12 enfants de nationalités différentes,« sa tribu arc en ciel »qu’elle élevera en Dordogne
Oui mais pourquoi « à cheval » ?
Quelqu’un a t’il fait un inventaire de tous les noms (de « dame ») déjà proposés afin d’orienter les recherches dans d’autres directions ? D’un autre côté, se pourrait-il que le nom de la dame en question ait été trouvé mais reste à valider ? Finalement, tant qu’on le palier 3 n’est pas complet, le Modérateur ne validera rien, nous a t’on dit. Donc on reste dans le brouillard …
Ai juste essayé de faire un récapitulatif des « dames » citées dans l’énigme (pour le « à cheval » ce sera plus tard !)
1) Celles qu’on abandonne, non sans regrets (?)
Notre Dame de Paris (pas une « dame ») ; la Dame de Lorraine (pas « la plus célèbre ») ; La Dame à la Licorne (a-t-elle existé ?) ; La Dame aux camélias (trop littéraire). Parmi les « Marianne » : Brigitte Bardot (sex-symbol connue dans le monde entier dans les années 50-60, on aime son combat pour les animaux, mais rayonne-t-elle encore ?) ; Agnès Varda (grande réalisatrice connue et honorée dans le monde entier mais surtout chez les cinéphiles) ; je rajouterai ici Coco Chanel qui a révolutionné l’industrie de la mode par ses créations avant-gardistes, sa marque éternelle est connue à travers le monde mais malheureusement pour nous on l’appelait « Mademoiselle ».
2) Celle qui est « à cheval » entre les deux catégories (?) Jeanne d’Arc (ma carte joker !) : véritable héroïne française (bergère lorraine), cheffe de guerre et sainte, pourrait être la plus célèbre dans le monde entier mais vu son surnom « la pucelle d’Orléans », peut-on se référer à elle comme une « dame » ? Question soulevée. En tout cas elle est l’incarnation de la France… « A cheval » pourrait être compris au sens propre comme au sens figuré. D’un point de vue géographique, son parcours, « La chevauchée de Jeanne d’Arc » est intéressant.
3) Celles qui ont un lien direct avec Paris (dans le désordre) (?) Edith Piaf : grande dame de la chanson connue dans le monde entier, qui a chanté Paris et la Seine, la « môme Piaf » dans sa petite robe noire a conquis le cœur de tous. Simone de Beauvoir : philosophe rendue célèbre dans le monde entier pour son livre « Le deuxième sexe » et son combat pour la liberté des femmes, mais surtout quand même parmi les féministes et les intellectuels et aux Etats-Unis où elle a donné de nombreuses conférences. Sarah Bernhardt : immense actrice de théâtre connue sur les cinq continents, a fait rayonner la France dans le monde entier, la 1ère star internationale. Surnom : « La grande Dame de Penhoët. » Joséphine Baker : vedette de music-hall mondialement connue, héroïque pendant la 2nde guerre mondiale, légendaire, entrée au Panthéon. Marie-Antoinette : à la fois aimée et haïe mais connue partout dans le monde, elle incarne la fin de la monarchie qui donne lieu à la Révolution. Son symbole a été utilisé par la France lors des derniers Jeux Olympiques Catherine Deneuve : la grande « dame » du cinéma Français, l’ambassadrice de la France à travers le monde, elle a tourné avec les plus grands cinéastes internationaux. Simone Veil : grande dame d’origine Lorraine, magistrate, déportée à Auschwitz, ministre, figure incontournable de la France à l’échelle européenne (1ère présidente du Parlement européen) a mené des combats pour la liberté des femmes (droit à l’IVG), s’est battue pour la réunification de la France et de l’Allemagne, pour l’unité de l’Europe. Une humaniste. Mondialement connue. Entrée au Panthéon. Marie Curie : femme scientifique d’exception, 2 prix Nobel, ses découvertes ont changé le monde.
3) Les 5 dames ex aequo (?)
Édith Piaf (Paris) / Simone Veil (Lorraine-Paris) / Catherine Deneuve (Paris) / Sarah Bernhardt (Paris-Belle-Ile-en Mer) / Marie Curie (Pologne-Paris). Toutes les 5 ont un lien avec Paris et sont de très grandes « dames » qui continuent à faire rayonner la France à travers le monde.
Et vous, Colibri et les autres contributeurs, quel est votre avis et quels seraient vos choix pour le quatrain ?
Super résumé, très utile, merci. J’aurais tendance à aborder le problème en me posant la question suivante : si je prends au hasard trois individus dans la population mondiale, disons un en Chine, l’autre au Burkina Faso et l’autre en Arizona, quelle serait le visage féminin qui aurait le plus de chances d’être reconnu par ces trois personnes ? Vu de cette manière, ne serait-on pas contraint de rejeter tous les noms proposés ? Qui reste t’il d’autre que Louna n’a pas déjà nommé ? La Statue de la Liberté, symboliquement à cheval sur les USA et la France ?
Oui, excellent résumé, c’est vrai. Ca permet d’avancer. Ceci dit, je ne suis pas sûr que les 3 personnes citées par Colibri ne reconnaîtraient pas au moins Edith Piaf.
Je pense qu’il y a une réelle possibilité que la dame soit Édith Piaf comme semble le suggérer Julien, car la « Môme » est un « symbole de la France au côté du drapeau tricolore, de la Tour Eiffel et de la Marseillaise. » Et pour le prouver : plus de 60 après sa mort « des spectacles autour de ses chansons et de sa vie continuent d’être à l’affiche un peu partout dans le monde, de Rio à Budapest en passant par Londres ou New York. » Pour les pays/état mentionnés par Colibri, voici ce que j’ai trouvé :
1) La chanteuse chinoise Ling Chen a adapté les textes de la « Môme » en mandarin
2) N’ai pas trouvé pour le Burkina Faso, mais Édith Piaf est populaire en Afrique, comme en témoignent Stellia Koumba Koumba, Gabonaise, Afia Mala (Togo/Bénin) toutes 2 interprètes de Piaf. Et puis bien sûr la belle découverte de Aya Nakamura, notre star Franco-Malienne, « l’Edith Piaf de son temps » nous dit Courrier International.
3) On espère que les Arizoniens connaissent la grande dame de la chanson car à New York ils l’ont adorée, eux qui l’ont comparée à Billy Holliday et Judy Garland. Et puis en Arizona, ils ont aussi des cinémas (bon, sans doute pas dans le désert !), alors peut-être auront-ils vu « La Vie en Rose » (titre américain du film « La Môme ») qui valut à Marion Cotillard l’Oscar de la meilleure actrice… et même en admettant qu’ils n’aient pas vu le film, comment passer à côté de Louis Armstrong chantant « La vie en rose » ? https://youtu.be/9n-hyA2-FDg
Résoudre un quatrain est équivalent à allumer une lumière. Lorsque ce quatrain 17 sera entièrement résolu, sa validation par le Modérateur ne sera pas nécessaire. Ce sera une lumière de plus, visible pour tous, allumée dans cette chasse.
Jusqu’à maintenant, la résolution des sept premiers quatrains a été validée afin d’éviter que la chasse ne se perde dans une multitude d’interprétations alternatives, décourageantes et improductives, dans ses premiers stades.
L’esprit de la chasse ayant maintenant été bien compris, toute nouvelle résolution d’un quatrain ne sera pas nécessairement validée. Cela dépendra, entre autres considérations, de l’état d’avancement de la chasse. Le but étant que celle-ci progresse à un rythme raisonnable et ne se perde dans un dédale de mauvaises directions.
Oui, mais si « Le Mystère de la Dame du Quatrain 17 » est élucidé on pourra peut-être sortir du brouillard et comprendre « à cheval »…
J’aimerais bien qu’il s’agisse d’AGNÈS VARDA (très européenne : née en Belgique, de père grec et de mère française), car c’était une femme exceptionnelle : cinéaste de renom, précurseure de la Nouvelle Vague, plasticienne, photographe, militante féministe, une femme engagée, libre et indépendante, une personne d’une grande sincérité et d’une grande tolérance (« je ne me permets pas de juger » disait-elle à propos du personnage de son film « Le Bonheur » qui avait suscité une polémique). Une si petite dame par sa taille, une si grande dame par ses valeurs profondément humanistes, son talent et son ouverture au monde. Sa coiffure atypique et ses vêtements qu’elle cousait parfois elle-même sont comme un clin d’œil fait au monde. Car on aime d’elle non seulement son sens de l’équité mais aussi son sens de l’humour, encore et toujours. Décorations, titres honorifiques et une multitude de prix décernés en Europe et aux Etats-Unis. Une pluie d’hommages à travers le monde quand elle nous a quittés. Elle nous manque.
Agnès Varda, c’est aussi la ville de Paris puisqu’elle a vécu dans le 14ème arrondissement, lieu où vivaient/vivent beaucoup d’intellectuels et d’artistes peintres, sculpteurs, chanteurs. Elle a dépeint sa rue, la rue Daguerre et la vie de son quartier, dans un documentaire germano-français « Daguerréotypes ». Cet arrondissement situé sur la rive gauche de la Seine pourrait peut-être éclairer une partie du quatrain ?
Kazuo
2 mois
Pour le nouveau centre (en cœur nouveau ? voir plus bas l’autre possibilité), au lieu de Nancy ou Paris (voir toutes les contributions précédentes), je propose la ville de REIMS dans le département de la Marne (région Grand-Est), située dans l’aire géographique de l’appellation Champagne ou Champagne Viticole, Reims, capitale (avec Épernay) du champagne.
Grands noms pontés : 3 Grand Crus qui se rejoignent (pontage = jonction = connexion) dans la région Champagne.
L’un coule de source = en amont = vers la montagne = Montagne de Reims. Comme il y en a beaucoup, je choisis le préféré de James Bond : le champagne Bollingercar le vignoble Bollinger prend sa source dans le village d’Aÿ, un village classé Grand Cru.
A noter que le verbe « couler » peut s’employer pour une rivière, pour du champagne qui « coule à flots » (= abondamment ce qui est le cas à Reims), mais c’est aussi un terme de fondeur qui signifie fondre et mouler, et du coup nous mènerait vers une tout autre interprétation : celle du pied en fonte de la table bistrot, et là on peut oublier tout ce qu’on vient de dire et repartir à zéro !
L’autre en aval = vers la vallée = Vallée de la Marne : le Dom Pérignon par exemple (Paul Sheldon, le héros romancier de « Misery » de Stephen King, comme un rituel à chaque fois qu’il a terminé un roman, fume une cigarette et boit un verre de Dom Pérignon).
Givre et boue = la rivière Vesle qui traverse le pays de craie et traverse Reims : voir les tableaux de Paul Bocquet qui a peint les berges de la Vesle en automne et en hiver, d’où givre et boue). La boue pourrait aussi être une allusion aux crayères de Reims, caves de craie où repose le champagne (la craie : boue calcaire qui s’est solidifiée lorsque la mer s’est retirée, voir période du Crétacé). Le givre étant un dépôt de glace, c’est peut-être une allusion à la méthode de dégorgement qui consiste à plonger le col de la bouteille dans de l’eau réfrigérée pour former un glaçon qui emprisonne les dépôts et permettra ensuite de les évacuer…
Sa dame = la dame de Reims = LA VEUVE CLICQUOT,Barbe Nicole Clicquot Ponsardin,surnommée « La Grande Dame de la Champagne » : on est admiratif devant cette dame, veuve à l’âge de 27 ans qui a repris l’entreprise de son beau-père à la mort de son mari : la 1ère femme à diriger une maison de champagne, la 1ère femme entrepreneuse qui a su faire preuve de beaucoup d’inventivité et de détermination et ainsi fait connaître son champagne d’excellence dans le monde entier. (Le champagne « La Grande Dame » est un hommage à Madame Clicquot et aux âmes créatives et élégantes qui ont suivi ses traces.)
À cheval = « La Grande Dame de la Champagne » est associée à la ville de REIMS qui, traversée par la Vesle, est donc à cheval sur la rivière.
——————–
Autre interprétation champenoise :
En cœur nouveau, grands noms pontés
Le cœur nouveau ne serait pas forcément le centre de la France que nous recherchons sur notre carte mais le « cœur de l’aire d’élaboration du Champagne » qui fait depuis 2015 partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est composé de « 3 sites emblématiques (« grands noms pontés ») : l’avenue de Champagne à Épernay, la colline Saint-Nicaise à Reims et les coteaux historiques d’Hautvillers et de Cumières à Mareuil-sur-Aÿ. Lieu de la mémoire et de la culture champenoise, ce Bien unique est désormais entré dans l’héritage commun de l’humanité. » (…) Ces 3 zones cœur de la Champagne illustrent la Valeur Universelle Exceptionnelle (VUE) de ce patrimoine.
Les 3 sites sont donc reliés (« pontés ») et Reims étant à égale distance (à vol d’oiseau environ 23 km) de Épernay et de Mareuil-sur Aÿ, on peut considérer que la ville de Reims et la Grande Dame de la Champagne sont « à cheval » entre les deux.
Aramis
2 mois
Décidément la « dame à cheval » n’en finit pas de nous intriguer…
La ville du quatrain pourrait toujours être PARIS mais en raison d’une autre grande dame, cette fois dans le domaine scientifique (ce qui ne nous empêche pas d’aimer Édith Piaf !) : Marie Curie (tiens, une autre Marie !). Si j’y pense c’est parce que cette scientifique célèbre dans le monde entier, femme d’exception, deux prix Nobel (physique + chimie) et sa découverte du radium et du polonium (nom donné en raison de son pays natal la Pologne), est née à Varsovie mais a fait ses études à la Sorbonne, a fait ses recherches et travaillé en France et à Paris toute sa vie. Elle est donc au sens figuré « à cheval » : entre les deux pays et les deux nationalités puisqu’elle a été naturalisée française par son mariage avec Pierre Curie tout en restant très attachée à son pays d’origine.
On remarque que « Givre et boue » semble être davantage rattaché aux vers précédents de par sa virgule, et ainsi « sa dame à cheval » apparait comme la touche finale, celle qui pourrait éclairer la ville de Paris et même éclairer l’Europe. En effet, ce quatrain en faisant allusion à Marie Curie pourrait ainsi être l’un des signes annonciateurs de l’élévation vers l’Europe (et qui mieux que Marie Curie, femme exceptionnelle, pour nous élever ?) avec précisément le quatrain 4 qui plus tard guidera nos pas jusqu’en Pologne.
Louna
2 mois
Je reprends, vous me direz si ça se tient : Vers 1/2 : 2 expressions nous guident vers Paris. On dit « monter à Paris » (pour la Province) et on dit que Paris, notre capitale, est « le cœur de la France ». Paris, notre nouveau centre. Et, est-ce voulu ? On pense au Sacré-Cœur à Montmartre. Vers 2/3 : « les grands noms pontés » peut-être juste une allusion aux grands noms des ponts de Paris sous lesquels coule la Seine (Il y en a de magnifiques comme le pont Mirabeau immortalisé par Guillaume Apollinaire ; 37 ponts nous dit The Weasel) + si on prend « coule de source » et « en aval » à la fois au sens propre et au sens figuré, on a: le « Pont Amont » à l’entrée du fleuve dans Paris qui relie le 12ème et le 13ème et le « Pont Aval » à la sortie du fleuve dans Paris qui relie le 15ème et le 16ème Vers 4 : Paris traversé par la Seine que notre grande dame Édith Piaf a si bien chanté qu’elle en est devenu le symbole, la Seine que Claude Monet a tant évoquée dans ses peintures, dont les berges suggèrent bien « givre et boue » lors de l’hiver 1879-1880 où il a fait -26° à Paris.Le « cœur de Paris » avec le 1er, 2ème, 3ème arrondissement est bien « à cheval » entre le Pont Amont et le Pont Aval. C’est le centre géographique de Paris. Notre « cœur nouveau » ?
Merci Louna pour ce résumé, et merci à toutes et tous pour les messages de ces derniers jours. Vous m’avez convaincu : Paris, les ponts Amont et Aval, la Seine, tout semble cohérent ! En revanche je reste un peu circonspect concernant Edith Piaf… Mes deux propositions parisiennes concernant la dame à cheval :
Il peut s’agir de la célèbre Dame à la Licorne, représentée sur les six tapisseries qui se trouvent au Musée de Cluny.
Le terme peut également faire référence à Notre-Dame de Paris, édifice ô combien symbolique, sur l’Ile de la Cité, à cheval entre les rives droite et gauche de la Seine.
Les deux localisations sont très proches, en plein cœur de Paris. Il existe également la passerelle Simone de Beauvoir qui se trouve à cheval sur la Seine, face à la bibliothèque François-Mitterrand ; mais malgré la renommée de la philosophe, je ne pense pas qu’on puisse qualifier cette dame comme étant « la plus célèbre de toutes« .
Merci, Puccibrel pour votre commentaire et les possibilités que vous nous offrez pour aller vers d’autres « dames ». Mais d’après ce que le Modérateur a écrit, j’avais cru comprendre que la dame était vraiment une dame…
Alors, je vais me faire l’avocate de The Weasel. Selon moi, la dame doit être quelqu’un qui incarnela France et l’esprit de la France (du moins aux yeux des étrangers) et bien au-delà de nos frontières, quelqu’un d’intemporel qui traverse les âges et les générations. Et c’est le cas puisque ses chansons ont été reprises par des artistes internationaux aussi divers que Céline Dion, Louis Amstrong, Dalida, Ray Charles, Madonna, Serge Gainsbourg, Nick Cave, Joséphine Baker, Manu Dibango, Lady Gaga, Iggy Pop, Ana Salazar (voir son incroyable interprétation flamenco « Himno al amor »)et récemment Aya Nakamura que l’on n’oubliera pas …
De par sa vie exceptionnelle, la passion qui l’a animée, ses origines, sa voix, ses chansons cousues main, ses fêlures et ses amours tragiques, sa fin prématurée, « l’éternelle amoureuse à la voix d’or », touche le cœur non seulement de la France mais le cœur du monde entier.
J’avais même pensé que le « cœur nouveau » pourrait être Montmartre, le « village » emblématique de Paris non seulement en raison du Sacré-Cœur, mais aussi par rapport au film « Montmartre-sur-Seine » dont le titre réunit à la fois Paris et la Seine, une bluette, nous dit-on, mais transcendée par la présence et la voix de la « môme » pour son 1er grand rôle au cinéma.
Dans son éternelle « petite robe noire », une dame. La dame. Celle qui nous fait battre le cœur.
The Weasel
2 mois
On parle beaucoup de la dame.une idée. si la dame était tout simplement Edith Piaf, la grande dame de la chanson française célèbre dans le monde entier, qui ne connaît pas Edith Piaf? la région serait l’Ile de France et la ville Paris. Grands noms pontés: la Seine (37 ponts dans la capitale) qui coule de source et traverse le cœur de Paris (en cœur nouveau?) A l’aval de Paris: l’Oise? Et « à cheval? merci de me dire ce que vous pensez
Eh bien, The Weasel, pour une 1ère contribution, vous ne nous avez pas laissé indifférents ! Moi, je quitte sans regrets Nancy pour Paris, le « grand Paris » de Piaf retrouver sous son ciel le « fleuve joyeux » et même s’il pleut sur Paris, je sais que « pour se faire pardonner, il offre un arc-en-ciel »… Alors même si vous n’étiez pas la dame du quatrain, vous resteriez toujours à mes yeux une très grande dame…
Le nom de cette dame célèbre aura fait couler beaucoup d’encre dans l’énigme!
Bienvenue à toi the Weasel et merci de partager avec enthousiasme ton avis au sujet d’Edith Piaf : une belle invitation musicale ! Mais, je reste au milieu du gué. Il me semble que l’on n’a pas terminé notre recherche
Bonjour le Castor et la Belette (ou la Fouine ?). D’accord pour Paris, non seulement à cause de la « dame » (qui n’aime pas Edith Piaf ?) mais puisqu’on doit monter « tout droit » (vers 1) : La Capelette – Paris si on trace une ligne, c’est bien tout droit, non ? Pour les « grands noms pontés », j’y travaille. C’est vrai, the Beaver, que la recherche sur ce quatrain est loin d’être terminée !
Edith Piaf de bon matin, on ADORE ! Quel beau cadeau, merci The Weasel. D’autant plus qu’elle a chanté « Une Dame » et « Padam, Padam » (allusion à Paname/Paris). Sans oublier la chanson hommage « La grande dame » des Compagnons de la chanson. Les JO de Paris ne se sont pas trompés en choisissant « L’Hymne à l’Amour ». La Grande Dame et Céline Dion nous ont submergés d’émotion.
Aramis
2 mois
Merci à Louna d’avoir fait le lien avec le Quatrain 6 mais au cas où la dame ne serait pas la dame, voici ce que je propose :
Si la « dame » connue dans le monde entier (de par ses multiples adaptations : opéra, théâtre, cinéma, peinture…) était un titre de roman et le nom d’une héroïne, elle m’évoquerait immédiatement « La Dame aux Camélias » d’Alexandre Dumas fils (*) dont l’intrigue se déroule à BOUGIVAL, le lieu où se retrouvent Armand Duval et Marguerite Gautier, l’héroïne bouleversante du roman inspiré par la propre histoire d’amour de l’auteur avec Marie Duplessis. Le lieu précis est l’Ile Gautier (d’où le nom du personnage), située à cheval entre l’île de la Loge et l’île de la Chaussée (voir carte plus bas). Bougival est un lieu hautement culturel, un lieu source d’inspiration pour les Impressionnistes et Claude Monet en particulier : sa « Seine à Bougival » en hiver (voir tableau) pourrait parfaitement illustrer « Givre et boue ». Ses trois écluses et son pont ne peuvent que nous charmer.
Pour les grands noms pontés, ai décidé de suivre (là, ça m’étonnerait qu’on me suive !) la Seine avec ses 2 ponts, l’un en amont, l’autre en aval. L’un coule de source : Source-Seine avec le 1er pont de la Seine, le pont Paul Lamarche (« minuscule pont de pierre » qui nous évoque le petit pont de pierre de l’Énigme qui modestement relie les individus entre eux mais qui est d’une importance capitale). L’autre en aval : le dernier pont, le pont de Normandie (« un colosse sur Seine », qui pourrait relier symboliquement non seulement les villes mais les pays) reliant le Havre à Honfleur. On aime le contraste entre les deux ponts, on aime les ponts tout simplement. Et à cheval entre les deux, notre « cœur nouveau » (pour lequel, comme tant d’autres avant nous tels Georges Bizet ou Albert Camus, nous pourrions facilement avoir un coup de cœur !) : Bougival et l’Ile Gautier avec sa « dame aux camélias » dont les fleurs élégantes et riches en symboles ne dépareraient pas dans l’Énigme.
(*) « Les trois Mousquetaires », c’est le père !
Remarque : juste une coïncidence bien sûr mais avec de telles rimes on aurait pu en faire un autre quatrain : Bougival/ Armand Duval + aval / à cheval car on l’imagine bien Armand Duval rejoignant sa dame à cheval jusqu’à Bougival. Pour l’aval par contre j’ai toujours du mal…
Autre remarque : désolé, le tableau de Monet et la carte de Bougival n’apparaissent pas avec mon texte et je ne vois pas l’icône pour insérer les images.
Aramis
2 mois
Si la « dame » est bien une dame et non un monument/symbole (car il aurait été sans doute trop facile de passer de « la dame de fer » de Cajarc à « la dame de fer » de Paris, célèbre dans le monde entier), alors (et quitte à m’enfoncer encore un peu plus), je prolonge mon séjour à Nancy et choisis pour « dame » celle qui sera la dernière reine de France : Marie-Antoinette, à la fois détestée et adulée, notoirement connue mais en passe de devenir une véritable icône. Notre « dame » est déjà « à cheval » entre « givre et boue » (au 2nd degré même si le Créateur de l’Énigme ne l’a pas voulu ainsi) avec sa personnalité complexe, les sentiments contradictoires qu’elle fait naître en nous et la vision déroutante, voire dérangeante qu’elle offre aux historiens… (je sais, je m’égare…). En réalité, mon choix s’est fait pour ses liens avec la Lorraine : « Elle est l’avant-dernière enfant de l’ancien duc François de Lorraine, désormais empereur du Saint-Empire, et de Marie-Thérèse d’Autriche. » L’instigateur de son mariage avec Louis XVI est le Duc de Choiseul, lui-même d’origine Lorraine. Une main est tendue pour le rapprochement de l’Autriche et de la France. Jeu d’alliances ? Amitié ? Pouvoir ? Cf l’article sur l’ancien palais des ducs de Lorraine http://palaisducalnancy.canalblog.com/archives/2019/08/11/37558211.html
Alors qu’elle se rend à Versailles pour épouser le futur roi Louis XVI, le 9 et le 10 mai 1770, elle s’arrête à Nancy, « ex-capitale du duché de Lorraine devenue Française depuis peu, lieu de naissance de son père et capitale ancestrale de sa famille. Elle se recueille en l’église des Cordeliers, devant les tombeaux de ses ancêtres paternels, les ducs de Lorraine et de Bar. » (Wikipédia)
En résumé, pour « les deux chiens » on opte pour l’interprétation (ô combien plus pertinente de Cléo !) qui nous fait passer du centre de La Capelette au nouveau centre de la France. Mais le « cœur nouveau » pour moi reste Nancy, « à cheval » entre la Meurthe et Moselle, deux départements différents avant 1871 et ses 2 cours d’eau, les « grands noms pontés », la Meurthe et la Moselle. Pour « de source » et « en aval » : si par hasard Nancy était bien la ville de France que l’on recherche, merci par avance aux géographes-contributeurs de préciser ce point. Quant à « Givre et boue », cela caractériserait parfaitement le climat de la Lorraine en Automne et en hiver (je me répète, désolé) où il y a de fortes précipitations et où le brouillard ou les nuages associés à des températures très basses nous offrent de beaux paysages givrés. Ainsi, grâce à l’Énigme on peut même parfaire ses connaissances météorologiques ! Et pour le Nancy insolite et par tous les temps, c’est par là : https://www.nancy-focus.com/nancy-insolite/nancy-insolite-dans-tous-ses-etats)
Remarque : et si la dame en question n’est pas la dame du dessus, il est une autre dame bien moins controversée mais au destin tout aussi tragique qui pourrait peut-être être la dame qui n’est pas à cheval… car elle aussi est connue dans le monde entier.
Et, du coup, avec la reine Marie-Antoinette et son époux le roi Louis XVI ne pourrait-on pas relier le quatrain 17 avec le quatrain 6 dont on a dit qu’il pouvait évoquer Versailles, son faste, l’or des Louis (qui n’est pas louis d’or). Le problème c’est que si on se sépare du quatrain 6 parce qu’il ne faut pas se laisser aveugler par la richesse les apparences et la facilité, doit-on aussi se séparer du quatrain 17 qui lui clairement avec l’interprétation d’Aramis et son choix de la « dame » (après tout le 1er sens de « dame » est « suzeraine », un très haut rang, aux échecs la « dame » est la reine, et dans les jeux de cartes la dame est également la reine) représente la monarchie ? Je ne le crois pas puisque de cette monarchie renversée est née la république, c’est une page de notre histoire de France dont Marie-Antoinette en est l’une des figures emblématiques. Et puis sans « l’aduler » comme vous dites, on doit bien reconnaître qu’elle a su rester « digne, stoïque et courageuse » à l’heure de son exécution.
Ce commentaire faisant référence à deux quatrains pouvant se succéder, et donc à la séquence à reconstituer, merci de bien vouloir le poster également dans le Forum des Quatrains.
Aramis
2 mois
« Les deux chiens »
Sont-ils de vrais toutous ou sont-ils des firedogs, c’est-à-dire des chenets ? Le mystère reste entier, aussi j’invite les contributeurs à donner leur avis… Je penche quand même toujours pour les chenets puisqu’ils vont toujours par paires (c’est déjà un tout petit signe : d’ailleurs tout va par 2 dans ce quatrain : les 2 chiens, l’un…l’autre, le givre/la boue, à cheval… à part bien sûr la Dame de Lorraine, à nulle autre pareille).
Le « Cercle de Guimard » (voir plus haut) nous dit : « N’oublions pas le foyer créatif indépendant et presqu’autonome de Nancy qui compte quelques beaux modèles de chenets. » Il faudrait pouvoir aller au Musée de Nancy, à la Villa Majorelle où peut-être on pourrait admirer ces chenets (voir photos -désolé, je n’ai pas vu comment les insérer) créés par l’artiste Louis Majorelle (qui d’ailleurs lui aussi appréciait Emile Gallé). À Nancy se trouvait également au 19ème siècle la Fonderie des Frères/Fils Thiébaut (dynastie de 5 générations de fondeurs !), l’une des plus importantes fonderies d’art de France dont les œuvres monumentales se trouvent dans le monde entier. Pour Nancy, on retiendra le « Joueur de flûte ou Daphnis » (sculpteur Henri Lavigne, fondu par Thiébaut et Fils), au Parc de la Pépinière. Or la Fonderie Thiébaut a également créé des petites pièces : « La maison produisit également des vases, des coupes et des accessoires pour cheminées.» http://www.thiebautfreres.com/histoire-de-la-fonderie-thiebaut-freres/ Accessoires pour cheminées et donc : chenets… Bref, ce quatrain, il me semble, pourrait illustrer La Lorraine, la Meurthe et Moselle et Nancy.
Aramis
2 mois
Finalement, ai pris la décision de rester à NANCY : 1) à cause de « la dame à cheval » 2) parce que j’ai toujours un faible pour les vases givrés de Mr Gallé. « En cœur nouveau » : nouveau centre pour la France avec ces « grands noms pontés » : les deux cours d’eau, la Meurthe et Moselle, seraient les grands noms pontés : il n’est qu’à voir le nombre de ponts sur la page Wikipédia. L’un coule de source : la Meurthe ? l’autre en aval : la Moselle ? (aie, je demande de la BIENVEILLANCE car je sais que je suis un cas désespéré). « Nancy, située à quelques kilomètres en amont du point de confluence de la Moselle et de la Meurthe. » (là c’est Wikipédia, et c’est plus sûr)
« Givre et boue, sa dame à cheval »
Il est une « dame » en Lorraine que tout le monde appelait « Madame », « la seconde épouse de « Monsieur », Gaston de France, frère du roi Louis XIII » : il s’agit de Marguerite de Lorraine (duchesse d’Orléans), la princesse de Lorraine, née le 22 juillet 1615 au Palais des ducs de Lorraine, à Nancy Duché de Lorraine. Et je l’imagine très bien la belle dame de Lorraine, quittant son palais pour longer à cheval le cours de la Meurthe ou de la Moselle dans le froid glaçant du petit matin, sur les berges givrées et boueuses de la rivière… Mais dans la réalité, il y a aussi cette fuite racontée dans Wikipédia : Cette « ex-chanoinesse, jeune mariée de seize ans, déguisée en soldat, le visage noirci, s’enfuyant à cheval, vers Thionville.» Mais comme le Modérateur n’a jamais dit que le cheval était un cheval, on va revenir à l’expression « à cheval » au sens figuré. Le problème étant qu’ici tout semble être « à cheval » : Nancy, capitale de la Meurthe et Moselle, à cheval entre deux départements, entre deux cours d’eau, Peut-être même que la Dame de Lorraine sur son cheval a emprunté le pont de Malzéville (*) qui enjambe la Meurthe… un pont à cheval entre Malzéville et Nancy.
(*) Ce pont « a été érigé entre 1498 et 1500, à l’initiative du duc de Bar et de Lorraine (…), le tout premier ouvrage de l’Histoire à enjamber la Meurthe, à l’Est de la ville, « le vieux pont de pierre », désormais renommé « Pont Renaissance » (Wiki)
(à suivre pour les chiens)
Tous ces endroits, je les connais très bien. Chacun des noms géographiques que vous mentionnez évoque des souvenirs. Pour ce qui est des noms de personnes, c’est différent. Nous sommes tous, à cet égard, vos élèves et ne pouvons que vous remercier de tant nous apprendre.
S’agissant de la « dame à cheval », dont vous avez compris que s’il y a bien une dame, il n’y a pas de cheval, votre obstination à chercher suscite de ma part tellement d’admiration que je me sens à nouveau, hélas, dans l’obligation de lâcher un indice. Un de plus.
Il s’agit de la dame en question. Vous en avez évoquées déjà beaucoup. Mais vous oubliez la plus célèbre de toutes…
Cet indice sera le dernier, je vous l’assure 😉
Aramis
3 mois
Les 2 derniers vers. Je modifie car j’ai pensé au « grand nom » d’Émile Gallé, né et mort à Nancy, 1846-1904 (« l’autre en aval » = E. Gallé à Nancy), qui peut aisément être connecté (« ponté ») à Hector Guimard, puisqu’il est également un représentant de l’Art Nouveau, qui d’ailleurs semble avoir influencé Hector Guimard à ses débuts. https://www.lecercleguimard.fr/fr/nancy-paris-paris-nancy/
« Botaniste passionné faisant partie de ce que l’on appelle l’école de Nancy (dont il est le fondateur), il fait de cette ville une cité des arts. Véritable touche-à-tout, il excelle dans la verrerie, la céramique, l’ébénisterie »… « Givre et boue » : voir ses célèbres vases aux décors givrés et ses pots en terre cuite… Le dernier vers avec « Sa dame à cheval » pourrait donc être une référence à la ville de Nancy à travers sa statue équestre de Jeanne d’Arc (et bien sûr en référence à E. Gallé). Localisée en aval de Paris, la ville de NANCY, porte un bien joli surnom assorti à l’Énigme : « La ville aux portes d’Or. »
Que tout cela est intéressant! Merci de partager tant de culture avec nous, et d’une manière aussi intéressante. J’ignorais tout cela, ayant pourtant vécu mon adolescence à Nancy…
Mais cette « Givre et boue » est tellement moins romantique que ce que vous en faites, tellement plus terre à terre… Du givre et de la boue au premier degré, rien d’autre…
Et que dire de cette « dame à cheval », qui est vraiment une dame, et vraiment à cheval. Du premier degré là encore…
Décidemment, vous avez l’art de m’arracher des indices! Mais vos efforts sont tels, et l’éducation dont vous nous faites profiter si enrichissante, qu’ils ne peuvent décemment rester sans réponse.
Merci Modérateur pour vos commentaires toujours bienveillants et appréciés… et vos indices bien sûr. Mais si la dame est une dame, le cheval un cheval, la boue de la boue et le givre du givre, me voilà prêt à rendre les armes sur ce quatrain (ce qui n’est pourtant pas dans l’ADN des Mousquetaires !) … Cependant, si vous le permettez, je vais à nouveau répondre à la citation que donne mon ami Porthos par une citation de Marcel Proust qui finalement cette fois va un peu dans le même sens : « Nous sommes tous obligés, pour rendre la réalité supportable, d’entretenir en nous quelques petites folies. » En tout cas « La Recherche » qu’il a écrite en 7 volumes et plus d’un million de mots me semble bien illustrer le récit « fou » d’une belle énigme qu’il nous invite à déchiffrer ! Juste trois réflexions :
1) Ce sont ces mêmes énigmes de la vie, de l’homme, de l’univers… qui créent le doute, interrogent et donnent naissance à des œuvres de génie (comme celle Mr Proust en littérature et de tant d’autres dans les domaines scientifique, artistique…) et qui sont une source inépuisable et indispensable à nous humains pour nous éduquer et éveiller notre conscience… N’est-ce pas l’un des objectifs de l’Énigme ?
2) Les énigmes les plus fascinantes ne sont-elles pas aussi celles qui ne sont jamais entièrement résolues ? On pense aux grands mystères du monde toujours inexpliqués (ou qui ont mis un temps infini à l’être) qui nous élèvent en nous offrant en cadeau ce sentiment d’humilité qu’on éprouve devant tant de mystère et de beauté… Dans l’Énigme, n’avons-nous pas tous, à un moment ou à un autre, été médusés par toutes les mystérieuses coïncidences qu’elle générait et tous les liens improbables qu’elle permettait de tisser ?
3) J’ignore le nombre de mots que l’Énigme du Louis d’Or a déjà suscités, le nombre de questions soulevées et le nombre d’interprétations proposées… Ainsi avant-hier j’étais sur le chemin de givre et de boue d’Hiver 2, de là j’ai suivi hier les traces de la dame à cheval jusqu’à Nancy, et peut-être même qu’aujourd’hui ou demain la même cavalière mystérieuse du Quatrain 4 me ramènera jusqu’à la terre de cendres du Lot… un voyage déroutant qui emprunte un chemin qui nous élève tout en nous apprenant à être humble, mais au long duquel une petite phrase de C. Bobin m’est revenue comme un écho : « Chaque jour la même énigme, un jour la solution. »
« Deux chiens tout droit sur cercle monter »
Deux chiens = paire de chenets (= andiron, chien de feu / firedogs), monter sur cercle = l’Association « Le Cercle Guimard » basée à Paris (certes, il n’y a pas de majuscule mais je tente quand même) qui a « pour objet la promotion, auprès du public et des autorités concernées, de l’Art Nouveau en général et d‘Hector Guimard en particulier. » (« tout droit » étant invariable, peut se rapporter aux 2 chiens ou à « monter »)
« En cœur nouveau, grands noms pontés / L’un coule de source, l’autre en aval »
« cœur de cheminée » = autre nom pour foyer de cheminée où se trouvent les chenets, « en cœur NOUVEAU » peut se référer à la fois aux chenets et à l’Art NOUVEAU (fin du 19ème siècle). « grands noms pontés » = Je propose Hector Guimard et Raymond Subes. « pontés » : soit adjectif formé à partir du nom familier « ponte » = personnage éminent, ou plus simplement « pontés » (ponter = jeter un pont sur) au sens figuré de « connectés ». Oui, les deux artistes sont bien connectés (voir ci-dessous).
« L’un coule de source » = à prendre au sens figuré, probablement HECTOR GUIMARD, (1867-1942), architecte français, représentant majeur de l’Art Nouveau en France (ses Chenets style Guimard en fonte, voir aussi les Fonderies Camion Frères https://www.lecercleguimard.fr/fr/ceci-nest-pas-un-guimard-une-paire-de-chenets-en-fonte/).
« L’autre en aval » (= plus bas, donc vers le Sud et/ou en aval dans le temps, au-delà, plus près de nous) : je pencherais pour Raymond SUBES (1891-1970), l’un des plus importants ferronniers d’art du 20ème siècle (son travail à Paris est impressionnant), voir la grille exceptionnelle qu’il a créée au Château de Larnagol où il a vécu plus de 50 ans) et voir ses chenets sur internet.
Le dernier vers est encore mystérieux. Peut-être une indication de lieu.
Par ailleurs ne pourrait-on pas relier Quatrain 1 et Quatrain 17 à travers Hector Guimard qui a également fait des tables bistro avec pied en fonte ??? Je pense à Saint-Dizier, Wassy : vitrines Haut-Marnaises de la fonte d’art https://www.saint-dizier.fr/actualites-sorties/culture-et-patrimoine/metallurgie-et-fonte-d-art.html
« De nombreux artistes célèbres comme Hector Guimard, figure de l’Art nouveau, font ainsi appel aux fonderies locales pour couler leurs créations. Le musée de Saint-Dizier est une étape incontournable pour apprécier ces fontes « style Guimard » et le savoir-faire des fondeurs de Haute-Marne. Une centaine d’œuvres sont visibles dans les rues de la ville. » Voir la Route de la Fonte d’Art (Lac du Der) (Saint-Dizier / Hector Guimard)
Aramis
7 mois
Proposition d’interprétation pour les trois premiers vers.
Deux chiens tout droit sur cercle monter =
Deux chiens = on part donc de La Capelette, à la convergence GR65/D662 (HIVER 4), centre des deux cercles
Tout droit sur cercle monter = on monte sur le cercle vers le Nord et on arrive tout droit sur Ussac, la pointe Nord de l’étoile.
En cœur nouveau grands noms pontés =
. Ussac (après La Capelette) est donc le « cœur nouveau », l’organe vital, le lieu essentiel, là où se trouve la valeur UNIVERSALISME
. Grands noms pontés = grands noms qui ont permis de faire le pont entre les deux points « centraux » (au cœur de l’énigme) : LA CAPELETTE et USSAC qui symbolisent l’un l’EDUCATION, l’autre L’UNIVERSALISME
L’un coule de source, l’autre en aval =
. Ussac coule de source puisqu’il y a la source d’Ussac
. La Capelette est en aval : en bas, en suivant la vallée du Lot
Sa dame à cheval’
A première vue, le mot ‘dame’ semble simple et connu de tous !
Cette expression pourrait évoquer le Moyen Age et la chevalerie.
Je propose une autre piste…. plus technique !
‘dame ‘ est aussi un terme d’architecture hydraulique : intéressant car nous sommes sur la rivière et si à l’aval se trouve le pont suspendu , à l’amont le barrage construit pendant la deuxième guerre sépare bien deux rives : il est à cheval
Les digues du canal longent l’île et retiennent l’eau pour réguler le débit et éviter les nombreuses inondations qui avaient lieu avant la construction du barrage .
Une dernière question : pourquoi ‘sa’’ dame et non’ la dame ? cette construction ( barrage ou canal) fait partie intégrante de la rivière , elle est liée à la rivière.
Cher Athos, ma réponse ne va pas du tout aller dans ton sens, mais je peux essayer d’expliquer « sa » dame avec une autre interprétation qui complète ce que j’avais écrit précédemment.
« Sa dame » pourrait être la dame de cœur (voir le mot « cœur » cité au vers 2), « à cheval » sur les deux points centraux qui se rejoignent : Éducation et Universalisme. La dame de cœur symbolise l’amour, l’amour inconditionnel et bienveillant et met l’accent sur l’importance des relations humaines. Amour contenu dans la valeur Universalisme qui est transmise par l’Éducation. Le mot « givre » pourrait se référer à Hiver 1 et sa fable où il est question d’amour (les deux taureaux épris de la génisse (si l’on considère la fable au premier degré) et peut se transformer en boue (jalousie, rivalité, désir de possession, conflit…). Est-ce une autre façon de dire : l’amour mais pas n’importe quel amour ? L’amour vrai, désintéressé et bienveillant. Cette dame de cœur entre givre et boue pourrait bien nous mettre en garde contre l’amour dans sa forme destructrice et nous guider vers l’amour (amitié, relation humaine…) qui nous grandit et fait grandir l’autre. Sans lui, notre conscience ne saurait s’éveiller et s’élever.
Petit clin d’œil au passage à Juditha si elle suit toujours l’Énigme : je découvre que la dame de cœur des jeux de cartes est appelée Judith !
Merci Aramis pour ce clin d’oeil inattendu!
Je ne sais pas si la’ dame de coeur’ sera la proposition retenue par le modérateur mais on a très envie de voir l’Amour et l’Amitié au coeur de l’énigme!
Nouvelle interprétation (montage tableaux dans forum des quatrains) !
Je dirais que Mona Lisa (peinte vers 1503-1506) est « à cheval » entre La Vierge aux Rochers (1483-1486) et La Vierge, l’Enfant Jésus et Sainte Anne (1502-1513) pour plusieurs raisons :
– les dates : si l’on considère que Mona Lisa a bien été peinte entre 1503 et 1506 (vu que les avis divergent sur ce point), elle est bien au niveau temporel « à cheval » entre les deux autres peintures. Précisons que les trois tableaux font partie des collections du Louvre (elles sont donc toutes trois « en cœur nouveau », Paris, le « centre névralgique » de l’Art avec le Musée du Louvre)
– les paysages : les trois œuvres accordent une importance particulière au paysage d’arrière-plan : même mystère qui entoure ces paysages de montagnes, roches, terre et d’eau, même technique de sfumato utilisée pour la perspective, pigments blancs et ocres (?). Mona Lisa dans son propre paysage oscille entre ces deux tableaux, entre « givre et boue », entre l’ombre et la lumière.
– la construction pyramidale de La Vierge aux rochers d’une part et de La vierge, l’enfant Jésus et sainte Anne d’autre part, évoque le triangle et le nombre d’or de l’Énigme. Les deux tableaux encadrent ainsi une Mona Lisa qui elle reflète la divine proportion si chère à Léonard de Vinci qui a illustré le livre de mathématiques écrit par Luca Pacioli vers 1498 « De la divine proportion ».
La dame Lisa est donc au Louvre « à cheval » symboliquement et mystérieusement entre ces deux tableaux. Je rejoindrais ce que disait Linh : tant d’harmonie, de beauté et de perfection ne peuvent venir que de cette alchimie entre la science et l’art que Léonard de Vinci a sublimée dans sa Mona Lisa jusqu’au divin.
MONA LISA (PJ dans Forum des Quatrains)
Pourrait-on simplement dire que Mona Lisa est « à cheval » entre la science et l’art, entre les mathématiques et l’art ? Ou comment le génie qu’était Léonard de Vinci a su intégrer ses connaissances scientifiques, sa fascination pour la divine proportion à son savoir-faire artistique et technique, faisant de sa Mona Lisa un chef-d’œuvre incomparable, universel et éternel. Dans l’Énigme, le Quatrain 17 pourrait être associé au Quatrain 16 qui fait référence à la divine proportion, au nombre d’or. J’ignore comment on peut les relier puisque le Quatrain 17 relève du palier de la France alors que le Quatrain 16 semble plutôt faire partie du retour sur le Lot, mais peut-être existe-t-il une autre clé, « un petit pont » qui nous permettrait de passer de l’un à l’autre et de faire ce lien.
Voir l’ouvrage du professeur et auteur Bülent Atalay « Math and the Mona Lisa, the art and science of Leonardo da Vinci » (parait très complet et complexe). Présentation de son livre : https://www.bulentatalay.com/book.htm
ainsi que le dossier de Mme Le Van, philosophie – Projet UNESCO philo-maths : Les mathématiques dans l’art de la Renaissance (plus accessible).
N’ai pas pu tout expliquer mais tente quand même cette interprétation qui se rapproche un peu de ma contribution du 14 décembre 2024.
Mona Lisa est au cœur du tableau, mieux, son propre cœur (enfin presque) est le centre même de la composition (voir dans Forum des Quatrains image extraite du site de Mr Michel Renard). Ce pourrait être le « cœur nouveau » du quatrain, signifiant ainsi que, d’une part les valeurs humaines sont au centre de l’Énigme, et d’autre part que le tableau est le symbole même de l’humanisme et des valeurs humanistes de l’époque de la Renaissance. Si l’on rapproche le pont à l’arrière-plan du tableau de Léonard de Vinci et le petit pont d’Ussac du tableau Hiver 1, on est bien suspendu entre l’humanisme de la renaissance qui place l’homme au centre de l’univers et l’Universalisme plus moderne mais hérité des Lumières, symbolisé par la pointe nord de l’étoile.
L’expression « Givre et boue », dans un tableau comme dans l’autre, est peut-être là pour signifier les oppositions : la blancheur et la noirceur, la beauté et la laideur, la lumière et les ténèbres pour comprendre que souvent l’un ne va pas sauf l’autre, ce qui nous amènera plus tard à l’Europe et à des pans sombres de l’histoire que nous avons vécus et qu’il faut nommer, étudier et comprendre pour enfin ne plus avoir à les vivre (d’où la voie sans issue et l’importance de l’éducation). Mais ici rien de tel encore car c’est la lumière (Mona Lisa) et la blancheur lumineuse du givre (Hiver 1) qui dominent. Clarté, pureté et beauté.
Les grands noms pontés pourraient être les deux noms (« nom » dans le sens de substantif) : HUMANISME et UNIVERSALISME (ce sont bien deux noms très importants), pontés car ils sont symbolisés dans chaque tableau par un pont : le pont à 4 arches à l’arrière-plan de La Joconde, le petit pont du tableau Hiver 1 à Ussac. On pourrait parfaitement rapprocher la symbolique du pont et celle de Mona Lisa : tous deux dépassent les clivages et les différences pour relier les hommes entre eux et les unir.
La Joconde est bien à cheval entre l’humanisme de la Renaissance et l’universalisme d’aujourd’hui (voir toutes les contributions précédentes). La portée universelle de l’œuvre fait d’elle une source de lumière, celle qui nous éclaire et nous éveille, celle vers laquelle tente de nous conduire l’Énigme.
UNIVERSALISME (Hiver 1/Ussac/Lot) + HUMANISME (La Joconde/France) = HUMANISME UNIVERSALISTE ou UNIVERSALISME HUMANISTE ??? (l’Europe ?)
Xin chào depuis le Vietnam ! Je confirme que Mona Lisa y est célèbre puisqu’elle a sa petite réplique vietnamienne imprimée sur de jolis t-shirts que l’on trouve à Hanoï, mais surtout parce qu’elle s’illustre sur une belle peinture sur soie (à la gouache) de l’artiste d’origine vietnamienne Mai Trung Thu (1906 – 1980) « La Joconde (Mona Lisa) » peinte en 1974. Par ailleurs le « Portrait de Mademoiselle Phuong » du même artiste est considéré comme « La Mona Lisa du Vietnam » … Je mets les deux tableaux dans le forum des quatrains pour les admirateurs et admiratrices de la Joconde.
Pour revenir à la Mona Lisa de Da Vinci qui est « à cheval » (super l’idée de Laled du chevalet !), de mon côté ai pensé qu’on pourrait superposer les interprétations à l’instar des différentes couches utilisées par l’artiste pour créer le sfumato : la Joconde serait alors « à cheval » dans l’espace et dans le temps. D’abord visuellement à cheval entre le givre des montagnes et la boue des sentiers du paysage tout en étant à cheval sur plusieurs périodes : entre 1503 (année où Léonard de Vinci a commencé à la peindre en Italie) et 1506. Mais on dit aussi qu’elle aurait pu être peinte lors d’une période plus étendue qui irait de 1503 à 1517, voire même de 1503 à 1519 (année où Léonard de Vinci est mort). Là aussi le mystère demeure. Le pont à quatre arches pourrait-il alors symboliser ce temps suspendu entre plusieurs périodes ? Une Mona Lisa « à cheval » sur le temps, et pourquoi pas de la Renaissance à nos jours ? Une Mona Lisa si proche de la perfection qu’elle nous éclaire de sa lumière et de sa beauté et nous fait oublier le temps pour nous offrir l’éternité.
Au cas où Mona Lisa resterait à jamais « à cheval » dans son quatrain, je lui envoie ces deux poèmes qui la célèbrent encore et toujours.
Joyeuses Fêtes à tous/toutes.
when I see you hanging there de Michael McDermott (poète irlandais, 1949 -)
when I see you hanging there
you have me transfixed with your stare
is there something you will share
quand je te vois là suspendue
je demeure subjugué par ton regard
y a-t-il quelque chose que tu désires partager
Pour la Joconde de Isaac Lerutan (poète français, 1968 -)
Le corps recouvert de peinture
La peau fragile comme une toile
Le dos collé contre le mur
Elle s’expose, enveloppe opale
Dans son sourire aux lèvres absentes
Tant abusée, mêlée d’étreintes
On pourrait lire dans sa tourmente
Que l’or de ses cheveux se teintent
De mille couleurs incandescentes
Que cache-t-elle ? Beauté divine
Derrière cette sagesse indécente
Une saveur, un feu sublime
Signe d’un réveil en attente…
La Joconde est lasse
Et son sourire doux-amer rappelle que ses mortes cellules
N’ont d’effet que d’étouffer la tendre guerre des regards…
« Sa dame à cheval »
Le nom de la dame, Mona Lisa ou la Joconde, a été identifié par Louna le 25/11/2024.
Comment expliquer ‘ à cheval’ ?
Le mot « chevalet » est dérivé du mot « cheval »: support utilisé par le peintre pour poser et appuyer son tableau, technique apparue au XVième siècle en particulier pour les peintures à l’huile.
« A cheval », un mot pour imaginer Léonard de Vinci en train de peindre un chef-d’œuvre mondialement connu sur son chevalet?
(Peinture à l’huile sur panneau de bois de peuplier,77x53cm)
Je ne vais pas retenir la suggestion de Louna qui ferait que la dame serait en lévitation entre Ussac et Paris (encore que les sirènes -si Mona Lisa en était une- selon Homère étaient des femmes-oiseaux).
Par contre, beaucoup plus simplement, n’est-elle pas à cheval entre Paris et Amboise, entre Le Louvre et Le Château du Clos Lucé, la résidence d’été des rois, que François 1er mit à la disposition de Léonard de Vinci qui y séjourna pendant 3 ans avant la fin de sa vie. (voir Wikipédia) ? On rappelle que Léonard était venu d’Italie avec seulement quelques toiles célèbres dont La Joconde qu’il offrira à François 1er. Il est intéressant de noter qu’au Clos Lucé (lieu désormais dédié à la mémoire du maître), il existe une très belle copie de la Joconde datant du XVIIe siècle « qui, selon les experts, correspond à celle qu’Henri IV avait commandée à Ambroise Dubois et dont on avait longtemps perdu la trace. D’excellente facture, elle a séduit les propriétaires du Clos Lucé qui l’ont acquise il y a une dizaine d’années chez un marchand du quai Voltaire, à Paris. » (Connaissance des Arts)
Mona Lisa à cheval entre les grands noms pontés : La Seine qui coule de source et la Loire en aval (Amboise est dans le Val de Loire). Des cours d’eau qui l’hiver avec le froid et la pluie se transforment en givre et boue. Une Mona Lisa qui semble heureuse dans son paysage vaporeux de roches, de terre et d’eau, et nous offre ainsi son beau visage, plus mystérieux et lumineux que jamais.
Je sors de mon silence, pour revenir sur le périple légendaire de Léonard de Vinci.
« De Rome à Amboise en vallée de la Loire, il aura fallu surmonter quelques épreuves, notamment la traversée des Alpes. A 60 ans passés, suivi d’un chargement qui vaut une petite fortune, le tout dans un 16ème siècle tumultueux cela n’est pas chose aisée….
De Vinci emmène avec lui 3 tableaux encore inachevés, il s’agit de La Vierge, l’Enfant Jésus et Sainte-Anne, La Joconde et le Saint Jean-Baptiste.
C’est début septembre 1516 qu’est donné le signal du départ. Le temps presse pour franchir les sommets avant les premiers grands froids. Hors de question d’emprunter la route la plus directe qui passe par Chambéry. Léonard et sa troupe choisissent un chemin plus lent, mais balisé de nombreux refuges tous les 10 kilomètres qui les emmène à 3000 mètres d’altitude ! »
(source : France bleu Région)
« Givre et boue » décrivent les premiers frimas rencontrés par Léonard sur le long chemin vers Amboise. (le manoir du Cloux qui deviendra Clos Lucé).
Trois tableaux dont la Joconde sont transportés à dos de mulet, « sa dame à cheval ».
Oui, un beau périple que l’on n’oublie pas, et j’adore ta dernière phrase !!!
Si les 3 arches du pont dans le paysage du tableau de la Joconde font bien écho aux 3 petits ponts d’Ussac comme le suggère Aramis, ce serait sans doute la confirmation que La Joconde, le Louvre et Paris sont bien situés à la pointe nord de l’étoile sur la carte de la France.
Mona Lisa serait donc à cheval entre USSAC et LE LOUVRE. Bizarre à 1ère vue mais pas bizarre du tout si on tient compte que l’étoile s’élève du Lot à la France. « Grands noms pontés » ? Oui, Ussac est un grand nom ponté 1) vu l’importance du lieu lié à l’Universalisme 2) vu que 3 ponts et 3 tableaux lui sont consacrés dans l’Énigme. Le nom « coule de source » et ça tombe bien puisqu’il y a justement une source à Ussac. L’autre grand nom ponté est Paris aux multiples ponts bien sûr. « En aval » au sens figuré pourrait simplement vouloir dire « après » : après Ussac, on a Paris. Quant à « givre et boue », les deux phénomènes s’expliquent par l’eau (et le froid bien sûr), l’eau que l’on retrouve à la fois à Ussac (la Source) et à Paris (la Seine) et que l’on devine dans le paysage d’arrière-plan du tableau. D’ailleurs il me semble avoir lu Mona Lisa associée à une Sirène (ou l’ai-je inventé ??? Impossible de retrouver l’allusion). Mais je suis sûre qu’il plairait à la mystérieuse Mona Lisa qu’on l’appelle « La Sirène de la Toscane ».
« Le mystère de la Joconde à cheval »
Le Modérateur, dans sa réponse aux dames anonymes ce matin (Forum général), semble suggérer d’éclairer Mona Lisa (enfin, c’est mon interprétation). En fait et si on mettait la lumière plutôt sur l’arrière-plan ? On pourrait dire ainsi que la belle Joconde se tient devant un paysage qui semble être scindé en deux, et de ce fait elle est bien « à cheval », « de part et d’autre » (définition) de ce paysage qu’elle « coupe » en deux. « Un paysage étrange » nous dit l’historien de l’art Daniel Arasse, « chaotique » (car les deux parties ne semblent pas se rejoindre), « fait uniquement de rochers, de terre et d’eau » (déjà, ça rappelle le Lot !). Son analyse est fascinante, et je laisse aux participants le soin de la découvrir s’ils le désirent : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/une-histoire-de/histoires-de-peintures-la-joconde-1818914
Ma description toute simple. A gauche se trouve un sentier très sinueux qui nous mène à une étendue d’eau (lac), avec une terre couleur boue et en fond une forêt (l’ensemble pourrait très facilement être un paysage du Lot). A droite se trouve le pont à trois arches qui enjambe la rivière, des formations rocheuses, d’une couleur gris-blanc (couleur givre ?) (qui d’ailleurs fera dire à la géologue Ann Pizzorusso que ce sont les roches calcaires de la ville lombarde de Lecco qui ont été peintes par Leonard de Vinci). Pourrait-on alors faire le rapprochement de ce paysage avec celui qui nous intéresse dans l’Énigme : le point à trouver pourrait-il être près d’une étendue d’eau, près d’amas rocheux, « à cheval » entre un sentier bien sinueux du Lot et le petit pont d’Ussac : en effet les 3 arches dans le tableau de la Joconde pourraient évoquer les 3 petits ponts d’Ussac. A nouveau que de suppositions ! Alors il ne nous reste plus qu’à faire des vœux pour que « Le mystère de la Joconde à cheval » soit enfin résolu en 2025 !
Givre et boue, sa dame à cheval : Le tableau HIVER 1 à Ussac, avec son petit pont de pierre très symbolique, son paysage givré et la boue qu’on devine dans son fossé de drainage, pourrait simplement nous indiquer la pointe nord de l’étoile-France : PARIS. La dame Lisa serait alors « à cheval » (grâce au petit pont qui relie et unit) entre l’étoile-Lot et l’étoile-France, entre l’UNIVERSALISME d’USSAC et le CŒUR de la France : le LOUVRE/PARIS. La Joconde : la plus universelle des dames qui réside au Louvre, le musée le plus visité du monde.
Remarque : si jamais cette interprétation était correcte, on comprendrait mieux la présence des 3 tableaux identiques du petit pont, et donc son importance dans l’Énigme. On peut même imaginer alors qu’il y ait un autre lien à faire, cette fois avec l’Europe.
Bonsoir à toutes et tous,
Après un mois de pause, je prends le temps de me remettre à l’énigme ! Je me demande si l’expression « Sa dame à cheval » pourrait faire référence au tableau « Perspective Cavalière ». Le peintre lotois Dany Wattier, basé à Rignac à côté de Gramat, y représente la Joconde à cheval, avec en toile de fond un paysage lotois où on aperçoit au loin Saint-Laurent-les-Tours.
Bonne soirée !
En cœur nouveau : ce pourrait être une pointe de l’étoile de la France (et non le centre géographique de la France) car le mot « cœur » pourrait être pris au sens figuré uniquement : le Louvre, situé dans le 1er arrondissement de Paris, est le cœur artistique et touristique de Paris, le cœur de la France.
Grands noms pontés : la Seine et la Marne, deux grands cours d’eau surmontés de nombreux ponts. Il existe une statue en marbre (de Carrare justement et on retrouve la Toscane !) au Louvre intitulée « La Seine et la Marne » de Nicolas Coustou, 1699/1712, sous Louis XIV (la sculpture originale se trouve à l’intérieur du musée du Louvre tandis qu’une copie moulée se trouve dans le jardin des Tuileries). « Cette allégorie représente la jonction des deux fleuves principaux de l’Ile-de-France. » Photo Forum des quatrains.
Source et aval : sans doute à prendre également au sens figuré.
Le grand nom qui coule de source : la Seine (le fleuve évident qui traverse Paris)
L’autre grand nom en aval : la Marne (aval = vers la vallée, ici de la Marne – voir par exemple Marne-La-Vallée en Seine et Marne).
Givre et boue ? Petit voyage temporel dans le passé. Si on reste sous Louis XIV avec la statue « La Seine et la Marne », en 1709, après de fortes pluies (donc boue), le royaume est frappé d’une vague polaire qui déferle sur Paris et tout le territoire (donc givre) … Si on se transporte sous le règne de François 1er avec le portrait de la Joconde, on a également givre et boue car les hivers sont longs et rigoureux (la Seine est gelée en 1543), et les étés sont humides et frais. Et si l’on revient au 21ème siècle on apprend que le Louvre, « ce bâtiment emblématique situé au cœur de la capitale française est refroidi par l’un des plus grands systèmes de refroidissement urbain au monde. » Je ne m’aventurai pas à expliquer le système (schéma Forum des quatrains), mais il pourrait suggérer « givre » avec les températures de refroidissement jusqu’à – 5°C et « boue » avec l’utilisation d’une partie des égouts.
Sa dame à cheval : pourrait-on alors dire que La Joconde/Le Louvre/Paris est « à cheval » entre la Seine et la Marne, qui sont les deux plus importants cours d’eau de la région parisienne, dont la jonction se fait certes à Charenton-le-Pont et non au Louvre, mais qui est symbolisée au Louvre par la statue « La Seine et la Marne » ? Là je crains que les géographes de l’Énigme ne soient pas tout à fait d’accord !
Au sens figuré on pourrait dire que la Joconde est « à cheval » entre la France (Paris) où elle réside et l’Italie (Florence, Toscane) où elle est née (et donc à cheval entre la carte de la France et celle de l’Europe avec le quatrain 20). Le « cœur nouveau » serait le centre de la carte de France qui pourrait alors être LYON, à mi-chemin (à vol d’oiseau) entre Paris et Florence.
Grands noms pontés : la Seine à Paris avec son célèbre Pont Neuf et l’Arno à Florence en Toscane avec son emblématique ponte Vecchio.
Givre : pour Paris avec ses hivers rigoureux : https://www.pariszigzag.fr/insolite/histoire-insolite-paris/hiver-thermometre-paris
Boue : pour Florence avec ses inondations : https://www.abcdblog.fr/proteger-le-patrimoine-de-florence-des-turpitudes-du-futur/
A ce moment-là, on pourrait enchaîner sur le quatrain 1, centrer l’étoile sur Lyon où il y avait la Maison Charlionais et Pourailly (1) qui fabriquait ou simplement revendait des tables bistro avec pieds en fonte et qui apparemment faisait venir le marbre du dessus de la table bistro de Toscane, le pays du marbre, là où se trouve le marbre de Carrare dans les Alpes Apuanes, massif montagneux dans les Apennins (et non dans les Alpes). Là où justement l’Arno prend sa source … Alors c’est peut-être l’Arno qui « coule de source » au sens propre et la Seine qui serait « en aval » (du Pont Neuf et du Louvre) :
Le Louvre a d’abord été une forteresse qui « adossée au rempart avec une enceinte carrée renforcée de tours et d’un fossé en eau et son puissant donjon, défend ainsi la ville en aval de la Seine. » Voir aussi le tableau au Louvre : « La Seine avant le Pont Neuf, dit aussi La Seine en aval du Pont-Neuf, à Paris, avec à gauche le Louvre et à droite le Collège des Quatre Nations, 1754 » de Jean-Baptiste-Nicolas Raguenet.
Le pont neuf (Quai du Louvre) qui en réalité est le pont le plus vieux de Paris, faisant écho au ponte Vecchio (pont vieux) de Florence…
Toujours beaucoup de coïncidences et de correspondances !
(1) « La Maison J. Charlionais, L. Pourailly et Cie dont le siège se situait 39 rue Franklin à Lyon est apparemment une maison de commerce qui fournissait cafés, hôtels et restaurants en porcelaine, verrerie et orfèvrerie. D’où des succursales d’expédition à Paris et Limoges.
Connus pour leurs guéridons et leurs tables à dessus de marbre d’Italie, gravés à leur nom, ils avaient un atelier de constructions métalliques au 4 rue Bayard à Toulouse. » (voir photos dans Forum des quatrains)
Les pieds en fonte étaient peut-être fabriqués à Lyon où il y avait fin du 19ème siècle de nombreux ateliers et fonderies et/ou à Toulouse ???
Vais relancer le débat sur la simplicité et la complexité… avec une citation d’une autre dame évoquée dans le quatrain 17, George Sand : “Le vrai est trop simple, il faut y arriver toujours par le compliqué.” J’essaie à nouveau !
Puisque la dame est exposée dans l’aile Denon du Louvre (voir plan du Musée dans Forum des quatrains), elle contemple donc la Seine et se trouve à cheval entre le quai du Louvre (qui coule de source) et le quai des Tuileries (en aval) entre le pont des Arts (qui coule de source lui aussi à cause du musée !) et le pont du Carrousel (qu’on appelait parfois « le pont du Louvre » !). Simple ou compliqué ? Là, je ne sais plus !
Reste le givre et la boue… Le givre peut faire penser au poème de Théophile Gautier « Fantaisies d’Hiver » avec les Tuileries sous le givre. La boue peut faire allusion à l’hiver et la crue de la Seine de 1910 qui a inondé les sous-sols du Louvre en mettant ainsi en péril des milliers d’œuvres d’art. (voir Forum des Quatrains)
Et, Mona Lisa oblige, on ne peut s’empêcher de sourire nous aussi en découvrant la « chaise Louvre » et sa « table bistro » couleur citron givré (« givre ») et ocre rouge (« boue ») de FERMOB… (à l’origine, fin du 19ème siècle, c’était un atelier à Thoissey dans l’Ain créé par un maréchal ferrant). Ah, ces coïncidences ! Juste dommage que ce soit plutôt du mobilier de jardin !
GIVRE ET BOUE : est-ce que « givre et boue » pourraient être simplement suggérés de par la technique utilisée, le sfumato, par Léonard de Vinci ? Derrière la Joconde et en dépit d’un arrière-plan qui reste flou, on distingue quand même le pont à 3 arches, la rivière ? le lac, les rochers, le chemin, la terre … tous les éléments de la nature contenus dans les tableaux de l’énigme et qui ont valeur de symbole. (Le givre et la boue se retrouvant dans certains tableaux d’hiver de l’énigme). Les couleurs fondues dans une sorte de brume qui rappellent le givre et les différentes teintes d’ocre qui rappellent la boue. Et de cet arrière-plan nait la lumière qui éclaire le visage si humain, même serein, de la Joconde. Un bel hommage à l’humanité tout entière.
Le sfumato : « En peinture, modelé vaporeux destiné à suggérer par les gradations de la couleur et de la lumière l’échelonnement en profondeur des objets dans l’atmosphère » (Larousse)
A partir de la Joconde trouvée par Louna, du Louvre et de Paris, je propose une autre interprétation :
En cœur nouveau : Paris (1er arrondissement/Le Musée du Louvre)
Grands noms pontés = les grands noms de la peinture qui sont reliés/connectés (« pontés ») au Niveau 1 de l’Aile Denon du Louvre : deux peintres français qui « encadrent » la Joconde qui elle est exposée dans la Salle 711 (Salle des États)
. L’un coule de source : exposé avant la Joconde, dans la Salle 700 (Salle Molien) « La Liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix. Choix évident pour l’Énigme avec la valeur de liberté + la révolution qui nous mènera à la République et la démocratie (1830). Une belle Marianne. (au passage on retrouve la Marianne évoquée précédemment par Cléo)
. L’autre en aval = dans la salle située après la Salle de la Joconde, la Salle 702 (Salle Daru) Jean-Auguste-Dominique Ingres, « Œdipe explique l’énigme du sphinx » (1808–1827). Choix également pertinent avec l’Énigme puisque la réponse à « l’énigme du sphinx » est tout simplement l’homme (*). L’énigme du sphinx qui prolonge l’énigmatique Mona Lisa.
. Sa dame à cheval = la dame du Louvre (1503-1519) la Joconde, est située dans la Salle 711 entre ces 2 salles et 2 tableaux (voir plan du niveau 1 de l’Aile Denon dans le Forum des quatrains). Bien sûr il y a d’autres tableaux dans les Salles 700 et 702, ceux de Géricault ou de David…). Juste un choix personnel fait par rapport à l’Énigme.
BEAUTE ET MYSTERE pourrait être le lien/pont entre ces trois tableaux : une fille du peuple (la belle Marianne) qui nous introduit à la Dame (la belle énigmatique Mona Lisa) qui nous fait entrevoir le mystère qu’est l’homme (Œdipe et l’énigme du sphinx).
. Givre et boue : on pourrait tenter de relier « cœur nouveau » (centre de Paris 1er arrondissement) + « grands noms pontés » (avec pourquoi pas un double sens : noms de ponts célèbres de Paris + noms de tableaux célèbres du Louvre) avec « givre et boue ». « Givre et boue » nous fait penser au terrible hiver 1879-1880 qui a gelé la Seine et engendré la « débâcle ». De nombreux articles relatent cet épisode, de nombreuses photos l’illustrent, ainsi que des tableaux de Monet, un épisode qui est resté « gravé dans les mémoires » où la Seine charriait des blocs de glace, où les ponts ont été endommagés (voir photo de la Seine dans le 1er arrondissement -celui du Louvre- dans Forum des quatrains).
Lien aussi au niveau temporel : nous sommes plongés (avec les peintres français + cet hiver terrible) dans le 19ème siècle. Reste notre célèbre tableau de Léonard de Vinci du 16ème siècle, l’un des plus grands maîtres italiens de la Renaissance, relié aussi à la France : au centre il a nourri les peintres et les hommes et fait rayonner son œuvre par-delà les siècles. C’est lui et sa Mona Lisa qui incarnent la lumière au Louvre comme dans l’Énigme.
(*) Voici l’énigme du sphinx : « Quel être, pourvu d’une seule voix, a d’abord quatre jambes le matin, puis deux jambes à midi, et trois jambes le soir ? ». « L’Homme » a répondu Œdipe. Réponse correcte car l’enfant marche à quatre pattes, l’adulte marche debout sur ses deux jambes et lorsqu’il est âgé, il a besoin de s’appuyer sur une canne.
Il est une dame à Paris universellement connue, alors pourquoi nous a-t-elle échappés alors que non seulement nous l’aimons et l’admirons et que son créateur de génie, ce maître de la Renaissance nous est apparu dès nos premières lectures et recherches sur l’Énigme… alors qu’Aramis en a parlé sur le forum dans « La Lettre G », et surtout que Juditha nous a tout appris sur son nom et nous en avait donné la clé : « Mona, Monna, Madonna, Madame ou La Dame », et que j’ai même suivi sa trace jusqu’au Château de Montal dans le Lot…
Un sentiment d’humilité et le désir secret qu’elle nous pardonne nous envahit. Et soudain, sous nos yeux médusés, son regard mystérieux empreint de tristesse s’anime : « Mais je n’ai pas bougé, j’étais là depuis toujours à vous attendre… Comme le temps m’a paru long ! » mais nul reproche dans le sourire énigmatique qu’elle esquisse au même instant, où, dans la bienveillance infinie qui émane de son être, on croit deviner une pointe d’humour : « Vi perdono ! »
Le plus beau des présents de la part de la plus belle dame du monde, et là c’est notre cœur tout entier qui fond devant ce trésor de l’humanité.
(la suite dans très peu de temps)
Le fait qu’il ait fallu si longtemps pour identifier La Joconde, alors que le nom de tant de célébrités ou entités diverses, moins connues, était avancé, restera pour le Modérateur une énigme dans l’Enigme 🙂
C’est vrai que c’est intriguant… mais la Joconde elle-même si belle et si mystérieuse, ne méritait-elle pas qu’on emprunte des chemins détournés vers d’autres belles dames avant d’arriver enfin jusqu’à elle, la plus énigmatique de toutes ?
Ce commentaire de Louna pose une question essentielle que l’on pourrait généraliser, au-delà de la Joconde, à la chasse dans son ensemble.
Un chasseur doté d’un très haut niveau de perspicacité aurait pu résoudre une bonne partie de l’Enigme seul, en peu de temps, en allant chaque fois droit au but. Mais c’eut été là un vaste gâchis : le plus grand trésor à découvrir ici, au-delà d’un trésor matériel potentiellement important, est immatériel.
Ce trésor immatériel n’est pas, ou n’a pas été, assemblé par le créateur de la chasse. Lui n’a fait que créer une opportunité d’échanges et de création de liens. Il ne fait pas les échanges et ne créé pas les liens. Ce sont les participants à cette chasse qui le font, ainsi que tous ceux qui, sans participer activement, peuvent en être des acteurs indirects mais essentiels de par l’intérêt qu’ils y trouveront.
Bien sûr, il a fallu plus de temps que nécessaire pour trouver la ligne HTA ou la Joconde. Mais en prenant le temps de suivre des chemins détournés, en se laissant aller à flâner en bord de route pour admirer les milliers de choses qui s’y trouvent et que nous ne voyons plus, nous cessons de n’être que des consommateurs pour devenir des êtres cultivés.
Grâce à vous, Louna, mais grâce aussi à Aramis, aux Trois Mousquetaires et à tous les autres, une autre dimension est donnée à cette chasse. La question que vous posez, loin d’être anodine, est extraordinairement pertinente à l’heure des réseaux sociaux et de la superficialité qui les anime.
On est donc au Louvre qui est au cœur de Paris (« en cœur nouveau »), le musée le plus visité au monde. « Grands noms pontés » : le Pont des Arts qui « coule de source » (vu qu’on est au summum de l’art avec le Louvre) et le pont de Carrousel en aval. Et la dame du Louvre (car il s’agit de « sa » dame, à lui, au Louvre désormais) est bien « à cheval « entre les deux ponts. Pour « givre et boue », je dirais ce qui a déjà été dit sur la Seine et ses berges en hiver. Mais plus pertinent sans doute il y a ce grand voyage qu’a effectué le peintre Italien depuis l’Italie vers la France pour se mettre sous la protection du roi François 1er : pendant l’hiver 1516, à dos de mulet nous dit-on, il a traversé les Alpes et a certainement dû être confronté à « givre et boue » lors de son périple. Et pour notre plus grand bonheur Léonard de Vinci avait glissé dans ses bagages les 3 tableaux qu’il aimait le plus dont « La Joconde ».
Cet essai sera le bon: il s’agit effectivement de La Joconde. Félicitations !!
Excellent. L’interprétation de « à cheval » est-elle aussi validée?
j’ai lu qu’il y avait une tour Eiffel dans le maine et loire faite avec uniquement des fers à cheval.je sais qu’on semblait dire que la dame était vraiment une dame mais en tous cas cette dame serait bien à cheval?la tour Travert de henri Travert,localisation : rue de Montigué, L’Aulnay des Vignes (Fougeré, Maine-et-Loire) on sait jamais vais voir si ça colle avec le reste du quatrain
je continue:Fougeré voir: Baugé-en-anjou,40km d’Angers. grands noms pontés: les 2cours d’eau du département :Maine et loire;l’un coule de source(évident ?): la Loire; l’autre en aval: le Maine; givre et boue?beaucoup d’humidité dans le département donc brouillard avec vagues de froid donc givre en hiver et boue a cause des pluies et nombreux cours d’eau ds le département
… et cette Tour Travert avec son coq gaulois à son sommet (voir site Actu pays de la Loire) pourrait faire écho au coq de l’Énigme (quatrain 10) et même à Cajarc avec sa Tour Eiffel qui, elle, arbore une croix occitane à son sommet. Par contre si l’on envisage à présent que la « dame » pourrait être une tour, pourquoi ne pas envisager directement la « Dame de Fer » de Paris, notre célèbre Tour Eiffel ?
(suite de la dame) Si la « dame » est effectivement la Tour Eiffel, elle est bien « en cœur nouveau » puisque la Tour Eiffel est en plein cœur de Paris dans le 7ème arrondissement face à la Seine, face au pont d’Iéna. La dame est à cheval entre deux grands noms de ponts sur la Seine : entre le pont Bir-Hakeim (anciennement le pont de Passy, « le plus photogénique ») qui « coule de source » (en amont) et traverse l’Ile aux Cygnes (sur laquelle se trouve la « Lady Liberty » américaine : clin d’œil à la « Dame de Fer » ?) et le pont de l’Alma en aval de la Seine. « Givre et boue » : simplement pour indiquer les berges de la Seine ? Ou bien « Boue » : les égouts de Paris se rejoignent au pont de l’Alma. On trouve d’ailleurs le Musée des Égouts de Paris juste à côté du pont. Pour expliquer le givre : la réplique de la 1ère statue de la liberté à Paris était en plâtre, donc « peu adaptée à la météo parisienne » (et donc au givre), elle a été coulée en bronze à l’identique par la suite.
Un autre regard :
‘En cœur nouveau, grands noms pontés’ :
Au cœur de Paris, les ponts sur la Seine qui pour certains portent les noms de batailles célèbres (Austerlitz, Iéna, Arcole), le pont de la Concorde aux effigies de maréchaux de la Grande Armée, le Pont du Garigliano en hommage à la bataille de 1944 sur les forces allemandes.
La Seine entre dans Paris à l’Est au Pont Amont et ressort de Paris à l’Ouest au Pont Aval : « l’un coule de source, l’autre en aval », (publication de Louna le 30-10-2024).
‘Deux chiens tout droit sur cercle monter’ : ce vers propose de tracer un segment de droite depuis « L’Education Centre du tout et de tout HIVER 4 » jusqu’à Paris.
Petit aparté : Nous avons souvent entendu cette expression : monter à Paris !
Par déduction, ce serait le diamètre du cercle France que nous cherchons depuis des mois et plus !
Si diamètre il y a, alors le centre est à mi-distance entre le point de convergence au sud de Cajarc et le cœur de Paris.
Ce centre se situerait au cœur du Berry « Pays de George Sand » caractérisé par son climat « Givre et boue » à NOHANT, commune voisine de La Châtre.
(La carte sera visible sur le forum général.)
« Sa dame à cheval » serait George Sand appelée ‘la dame de Nohant ‘qui commença à écrire à Paris avant de s’installer dans la maison de sa grand-mère maternelle à Nohant dans le Berry, région qu’elle rebaptisa la vallée noire ou la vallée bleue.
Après tous les noms évoqués par Aramis, Louna, The Weasel ou belette, Maverick (j’espère n’avoir oublié personne !), George Sand est bien placée pour être ‘sa dame à cheval’ !
Bien vu The Beaver, cette démonstration est très séduisante pour parler d’une grande dame qui a marqué le 19ièmesiècle !
D’origine noble, Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil par mariage Baronne de Dudevant, connue sous son nom de plume George Sand (pseudonyme masculin) compte parmi les écrivains les plus prolifiques.
Elle fut à la fois dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste !
Un lien est proposé en fin de contribution, complet et drôle, car sa vie fut un vrai roman !
George Sand rencontre Alfred de Musset en 1833 avec qui elle aura une relation enflammée jusqu’en 1835.
A partir de 1838, commence sa liaison avec Frédéric Chopin. Ils organisent leurs vies : l’été à Nohant et l’hiver à Paris, entre la capitale et la province,’ à cheval.’
Sa vie amoureuse sera agitée.
La ‘bonne dame de Nohant’ compte parmi ses amis fidèles Eugène Delacroix, Franz Liszt ( qui parle d’elle comme’ la femme la plus forte et la plus étonnement douée’), Gustave Flaubert, Alexandre Dumas Fils , Balzac , correspond avec Victor Hugo et bien d’autres mais aussi proche des berrichonnes et berrichons de cette région de France qu’elle affectionne.
Première femme qui a pu publier ses romans champêtres.
Femme politique méconnue, ‘muse de la révolution de 1848’, dans son QG du café Pinson.
Femme de combats : tous les écrits de GS expriment cette volonté de présager un monde meilleur, de défendre les opprimés contre les puissants.
A l’image de son arrière-grand-mère qu’elle admirait, elle prendra la défense des femmes, prônera la passion, luttera contre les préjugés d’une société conservatrice.
Elle explique le choix de sa tenue vestimentaire masculine :
« J’apprenais mon métier de littérateur, disait-elle, en allant alors fréquemment au théâtre, mais comme je n’étais pas assez riche pour m’offrir un fauteuil d’amphithéâtre ou une loge, j’avais pris le parti de me déguiser en étudiant, persuadée que je serais plus respectée au parterre sous mes vêtements d’homme, qu’en première loge sous un vêtement de femme. Les poètes de l’école romantique, dont Théophile Gautier était le chef, portaient les cheveux bouclés et tombants sur les épaules. Cela donnait à ces jeunes gens une apparence des plus efféminées, et, c’est certainement à cette mode que je dus de ne pas être reconnue au théâtre, même par mes compatriotes. Dans le jour, je m’habillais tout naturellement comme mes compatriotes »
George Sand représenterait bien’ la dame à cheval’ de l’énigme:
-deux visions du monde (monarchie, république)
-deux identités (Amantine et George)
-deux lieux inspirants pour elle ( Paris la capitale et son cher pays de Nohant)
Un grand merci à the Beaver pour son travail très élaboré sur le quatrain (dont la « dame » décidément ne cesse de nous inspirer !) et à 229737 pour son beau portrait de femme, une femme si en avance sur son temps.
Moi aussi j’aime beaucoup « la bonne dame de Nohant » et pense qu’elle pourrait aisément se glisser dans un quatrain ou même un tableau, car elle incarne bien les valeurs de l’Énigme, celle « qui n’était qu’amour, bonté et générosité », celle qui aida financièrement une centaine de pauvres pendant des décennies, qui voulait que cesse le travail des enfants, que la journée de labeur soit réduite à 10 h et qui prônait la fraternité entre les classes sociales…
Et pour montrer à quel point elle était aimée et confirmer ce que vous dites sur le climat à Nohant : « A son enterrement, les paysans ont prié agenouillés dans la boue en hommage à celle qui avait à cœur de voir leur sort s’améliorer ».
Sarah Bernhardt (suite)
Sarah Bernhardt pourrait donc éclairer donc à la fois la ville de Paris et la pointe des Poulains de Belle-Ile-en-Mer. Le cœur nouveau pourrait être dans le département de l’Orne dans l’axe de Paris/Belle-ile-en-Mer. Grands noms pontés : deux grands fleuves aux multiples ponts. J’imagine que celui qui « coule de source » est la Seine (une évidence si le quatrain fait référence à Paris), celui en aval : la Loire qui se jette dans l’océan atlantique. Givre pour la Seine et boue pour la Loire : c’est possible grâce à deux célèbres peintres (voir dans Forum des quatrains) :
· Claude Monet : son tableau intitulé « Le Givre » a été réalisé en 1880. Il représente la Seine prise par les glaces.
· Olivier Debré : ses paysages de Loire par leur couleur terre et ocre évoquent bien la boue. (voir dans Forum des quatrains).
La dame : SARAH BERNHARDT ?
Les citations en italiques sont extraites de Wikipédia et Historia. Un peu long mais le personnage est passionnant.
Appelée par Victor Hugo « la Voix d’or », mais aussi par d’autres « la Divine » ou encore « l’Impératrice du théâtre », elle est considérée comme une des plus grandes tragédiennes françaises du XIXe siècle. Première « étoile » internationale, elle est la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, Jean Cocteau inventant pour elle l’expression de « monstre sacré ». (Wikipédia)
En effet elle fait des tournées et donne des représentations dans toute l’Europe, en Russie, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Australie… Elle devient l’un des très rares artistes français à avoir son étoile sur le Hollywood Walk of Fame , à Los Angeles. (Historia)
« En 1914, (…) elle reçoit la croix de chevalier de la Légion d’honneur, pour avoir, en tant que comédienne, « répandu la langue française dans le monde entier » et pour ses services d’infirmière pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871. » (Wikipédia)
« Celle qui est aussi bien actrice que militante, féministe avant l’heure, femme d’affaires, amoureuse ou mère, demeure bel et bien la lumière de la Belle Époque. » (Historia). Elle y a côtoyé les plus grands de Marcel Proust à Gustave Doré en passant par Tchekhov ou Thomas Edison.
Lieu de résidence à PARIS : un bel hôtel particulier au 35 rue Fortuny (disparu) dans le quartier de la Plaine-Monceau (17ème arrondissement). Son atelier de sculpture au pied de la butte Montmartre (disparu)
Lieu de résidence d’été à BELLE-ILE-EN-MER où elle a acheté le fortin à « La pointe des poulains » (pointe + poulain : pas par hasard non plus ?). Son refuge estival : elle y a vécu tous les étés pendant 30 ans. Elle était très appréciée pour sa générosité et sa solidarité envers les habitants qui lui donnèrent le surnom de : la (grande) Dame de Penhöet (elle y acquit le manoir de Penhöet). Amusant : afin de pouvoir loger sa famille elle fait construire, en face du fortin, une nouvelle villa dite des «Cinq Parties du Monde», où chaque chambre porte le nom d’un continent («Ma nourrice et moi habitions l’Asie, mon père l’Afrique, ma mère l’Amérique, ma sœur l’Europe, et la servante l’Océanie».
Pour revenir à l’énigme, Sarah Bernhardt a donc vécu à cheval entre Paris et Belle-Ile-en-Mer. Paris situé à la pointe Est de l’étoile et Belle-Ile-en-Mer située exactement à la pointe Ouest.
et joséphine Baker? icône des années folles,chanteuse,danseuse qui avait deux amours,son pays les US et PARIS car naturalisée francaise (donc retour sur la capitale?).elle irait bien dans l’énigme avec son succès phénoménal en tant qu’artiste,son incroyable passé de résistante(croix de guerre,légion d’honneur,entrée au panthéon),sa lutte contre le racisme pour les droits civiques .Et puis pleine d’humanité,elle accomplit son rêve de fraternité universelle »en adoptant 12 enfants de nationalités différentes,« sa tribu arc en ciel »qu’elle élevera en Dordogne
Oui mais pourquoi « à cheval » ?
Quelqu’un a t’il fait un inventaire de tous les noms (de « dame ») déjà proposés afin d’orienter les recherches dans d’autres directions ? D’un autre côté, se pourrait-il que le nom de la dame en question ait été trouvé mais reste à valider ? Finalement, tant qu’on le palier 3 n’est pas complet, le Modérateur ne validera rien, nous a t’on dit. Donc on reste dans le brouillard …
Ai juste essayé de faire un récapitulatif des « dames » citées dans l’énigme (pour le « à cheval » ce sera plus tard !)
1) Celles qu’on abandonne, non sans regrets (?)
Notre Dame de Paris (pas une « dame ») ; la Dame de Lorraine (pas « la plus célèbre ») ; La Dame à la Licorne (a-t-elle existé ?) ; La Dame aux camélias (trop littéraire). Parmi les « Marianne » : Brigitte Bardot (sex-symbol connue dans le monde entier dans les années 50-60, on aime son combat pour les animaux, mais rayonne-t-elle encore ?) ; Agnès Varda (grande réalisatrice connue et honorée dans le monde entier mais surtout chez les cinéphiles) ; je rajouterai ici Coco Chanel qui a révolutionné l’industrie de la mode par ses créations avant-gardistes, sa marque éternelle est connue à travers le monde mais malheureusement pour nous on l’appelait « Mademoiselle ».
2) Celle qui est « à cheval » entre les deux catégories (?)
Jeanne d’Arc (ma carte joker !) : véritable héroïne française (bergère lorraine), cheffe de guerre et sainte, pourrait être la plus célèbre dans le monde entier mais vu son surnom « la pucelle d’Orléans », peut-on se référer à elle comme une « dame » ? Question soulevée. En tout cas elle est l’incarnation de la France… « A cheval » pourrait être compris au sens propre comme au sens figuré. D’un point de vue géographique, son parcours, « La chevauchée de Jeanne d’Arc » est intéressant.
3) Celles qui ont un lien direct avec Paris (dans le désordre) (?)
Edith Piaf : grande dame de la chanson connue dans le monde entier, qui a chanté Paris et la Seine, la « môme Piaf » dans sa petite robe noire a conquis le cœur de tous.
Simone de Beauvoir : philosophe rendue célèbre dans le monde entier pour son livre « Le deuxième sexe » et son combat pour la liberté des femmes, mais surtout quand même parmi les féministes et les intellectuels et aux Etats-Unis où elle a donné de nombreuses conférences.
Sarah Bernhardt : immense actrice de théâtre connue sur les cinq continents, a fait rayonner la France dans le monde entier, la 1ère star internationale. Surnom : « La grande Dame de Penhoët. »
Joséphine Baker : vedette de music-hall mondialement connue, héroïque pendant la 2nde guerre mondiale, légendaire, entrée au Panthéon.
Marie-Antoinette : à la fois aimée et haïe mais connue partout dans le monde, elle incarne la fin de la monarchie qui donne lieu à la Révolution. Son symbole a été utilisé par la France lors des derniers Jeux Olympiques
Catherine Deneuve : la grande « dame » du cinéma Français, l’ambassadrice de la France à travers le monde, elle a tourné avec les plus grands cinéastes internationaux.
Simone Veil : grande dame d’origine Lorraine, magistrate, déportée à Auschwitz, ministre, figure incontournable de la France à l’échelle européenne (1ère présidente du Parlement européen) a mené des combats pour la liberté des femmes (droit à l’IVG), s’est battue pour la réunification de la France et de l’Allemagne, pour l’unité de l’Europe. Une humaniste. Mondialement connue. Entrée au Panthéon.
Marie Curie : femme scientifique d’exception, 2 prix Nobel, ses découvertes ont changé le monde.
3) Les 5 dames ex aequo (?)
Édith Piaf (Paris) / Simone Veil (Lorraine-Paris) / Catherine Deneuve (Paris) / Sarah Bernhardt (Paris-Belle-Ile-en Mer) / Marie Curie (Pologne-Paris).
Toutes les 5 ont un lien avec Paris et sont de très grandes « dames » qui continuent à faire rayonner la France à travers le monde.
Et vous, Colibri et les autres contributeurs, quel est votre avis et quels seraient vos choix pour le quatrain ?
Super résumé, très utile, merci. J’aurais tendance à aborder le problème en me posant la question suivante : si je prends au hasard trois individus dans la population mondiale, disons un en Chine, l’autre au Burkina Faso et l’autre en Arizona, quelle serait le visage féminin qui aurait le plus de chances d’être reconnu par ces trois personnes ? Vu de cette manière, ne serait-on pas contraint de rejeter tous les noms proposés ? Qui reste t’il d’autre que Louna n’a pas déjà nommé ? La Statue de la Liberté, symboliquement à cheval sur les USA et la France ?
Oui, excellent résumé, c’est vrai. Ca permet d’avancer.
Ceci dit, je ne suis pas sûr que les 3 personnes citées par Colibri ne reconnaîtraient pas au moins Edith Piaf.
Je pense qu’il y a une réelle possibilité que la dame soit Édith Piaf comme semble le suggérer Julien, car la « Môme » est un « symbole de la France au côté du drapeau tricolore, de la Tour Eiffel et de la Marseillaise. » Et pour le prouver : plus de 60 après sa mort « des spectacles autour de ses chansons et de sa vie continuent d’être à l’affiche un peu partout dans le monde, de Rio à Budapest en passant par Londres ou New York. » Pour les pays/état mentionnés par Colibri, voici ce que j’ai trouvé :
1) La chanteuse chinoise Ling Chen a adapté les textes de la « Môme » en mandarin
2) N’ai pas trouvé pour le Burkina Faso, mais Édith Piaf est populaire en Afrique, comme en témoignent Stellia Koumba Koumba, Gabonaise, Afia Mala (Togo/Bénin) toutes 2 interprètes de Piaf. Et puis bien sûr la belle découverte de Aya Nakamura, notre star Franco-Malienne, « l’Edith Piaf de son temps » nous dit Courrier International.
3) On espère que les Arizoniens connaissent la grande dame de la chanson car à New York ils l’ont adorée, eux qui l’ont comparée à Billy Holliday et Judy Garland. Et puis en Arizona, ils ont aussi des cinémas (bon, sans doute pas dans le désert !), alors peut-être auront-ils vu « La Vie en Rose » (titre américain du film « La Môme ») qui valut à Marion Cotillard l’Oscar de la meilleure actrice… et même en admettant qu’ils n’aient pas vu le film, comment passer à côté de Louis Armstrong chantant « La vie en rose » ? https://youtu.be/9n-hyA2-FDg
Résoudre un quatrain est équivalent à allumer une lumière. Lorsque ce quatrain 17 sera entièrement résolu, sa validation par le Modérateur ne sera pas nécessaire. Ce sera une lumière de plus, visible pour tous, allumée dans cette chasse.
Jusqu’à maintenant, la résolution des sept premiers quatrains a été validée afin d’éviter que la chasse ne se perde dans une multitude d’interprétations alternatives, décourageantes et improductives, dans ses premiers stades.
L’esprit de la chasse ayant maintenant été bien compris, toute nouvelle résolution d’un quatrain ne sera pas nécessairement validée. Cela dépendra, entre autres considérations, de l’état d’avancement de la chasse. Le but étant que celle-ci progresse à un rythme raisonnable et ne se perde dans un dédale de mauvaises directions.
Oui, mais si « Le Mystère de la Dame du Quatrain 17 » est élucidé on pourra peut-être sortir du brouillard et comprendre « à cheval »…
J’aimerais bien qu’il s’agisse d’AGNÈS VARDA (très européenne : née en Belgique, de père grec et de mère française), car c’était une femme exceptionnelle : cinéaste de renom, précurseure de la Nouvelle Vague, plasticienne, photographe, militante féministe, une femme engagée, libre et indépendante, une personne d’une grande sincérité et d’une grande tolérance (« je ne me permets pas de juger » disait-elle à propos du personnage de son film « Le Bonheur » qui avait suscité une polémique). Une si petite dame par sa taille, une si grande dame par ses valeurs profondément humanistes, son talent et son ouverture au monde. Sa coiffure atypique et ses vêtements qu’elle cousait parfois elle-même sont comme un clin d’œil fait au monde. Car on aime d’elle non seulement son sens de l’équité mais aussi son sens de l’humour, encore et toujours. Décorations, titres honorifiques et une multitude de prix décernés en Europe et aux Etats-Unis. Une pluie d’hommages à travers le monde quand elle nous a quittés. Elle nous manque.
Agnès Varda, c’est aussi la ville de Paris puisqu’elle a vécu dans le 14ème arrondissement, lieu où vivaient/vivent beaucoup d’intellectuels et d’artistes peintres, sculpteurs, chanteurs. Elle a dépeint sa rue, la rue Daguerre et la vie de son quartier, dans un documentaire germano-français « Daguerréotypes ». Cet arrondissement situé sur la rive gauche de la Seine pourrait peut-être éclairer une partie du quatrain ?
Pour le nouveau centre (en cœur nouveau ? voir plus bas l’autre possibilité), au lieu de Nancy ou Paris (voir toutes les contributions précédentes), je propose la ville de REIMS dans le département de la Marne (région Grand-Est), située dans l’aire géographique de l’appellation Champagne ou Champagne Viticole, Reims, capitale (avec Épernay) du champagne.
Grands noms pontés : 3 Grand Crus qui se rejoignent (pontage = jonction = connexion) dans la région Champagne.
L’un coule de source = en amont = vers la montagne = Montagne de Reims. Comme il y en a beaucoup, je choisis le préféré de James Bond : le champagne Bollinger car le vignoble Bollinger prend sa source dans le village d’Aÿ, un village classé Grand Cru.
A noter que le verbe « couler » peut s’employer pour une rivière, pour du champagne qui « coule à flots » (= abondamment ce qui est le cas à Reims), mais c’est aussi un terme de fondeur qui signifie fondre et mouler, et du coup nous mènerait vers une tout autre interprétation : celle du pied en fonte de la table bistrot, et là on peut oublier tout ce qu’on vient de dire et repartir à zéro !
L’autre en aval = vers la vallée = Vallée de la Marne : le Dom Pérignon par exemple (Paul Sheldon, le héros romancier de « Misery » de Stephen King, comme un rituel à chaque fois qu’il a terminé un roman, fume une cigarette et boit un verre de Dom Pérignon).
Givre et boue = la rivière Vesle qui traverse le pays de craie et traverse Reims : voir les tableaux de Paul Bocquet qui a peint les berges de la Vesle en automne et en hiver, d’où givre et boue). La boue pourrait aussi être une allusion aux crayères de Reims, caves de craie où repose le champagne (la craie : boue calcaire qui s’est solidifiée lorsque la mer s’est retirée, voir période du Crétacé). Le givre étant un dépôt de glace, c’est peut-être une allusion à la méthode de dégorgement qui consiste à plonger le col de la bouteille dans de l’eau réfrigérée pour former un glaçon qui emprisonne les dépôts et permettra ensuite de les évacuer…
Sa dame = la dame de Reims = LA VEUVE CLICQUOT, Barbe Nicole Clicquot Ponsardin, surnommée « La Grande Dame de la Champagne » : on est admiratif devant cette dame, veuve à l’âge de 27 ans qui a repris l’entreprise de son beau-père à la mort de son mari : la 1ère femme à diriger une maison de champagne, la 1ère femme entrepreneuse qui a su faire preuve de beaucoup d’inventivité et de détermination et ainsi fait connaître son champagne d’excellence dans le monde entier. (Le champagne « La Grande Dame » est un hommage à Madame Clicquot et aux âmes créatives et élégantes qui ont suivi ses traces.)
À cheval = « La Grande Dame de la Champagne » est associée à la ville de REIMS qui, traversée par la Vesle, est donc à cheval sur la rivière.
——————–
Autre interprétation champenoise :
En cœur nouveau, grands noms pontés
Le cœur nouveau ne serait pas forcément le centre de la France que nous recherchons sur notre carte mais le « cœur de l’aire d’élaboration du Champagne » qui fait depuis 2015 partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est composé de « 3 sites emblématiques (« grands noms pontés ») : l’avenue de Champagne à Épernay, la colline Saint-Nicaise à Reims et les coteaux historiques d’Hautvillers et de Cumières à Mareuil-sur-Aÿ. Lieu de la mémoire et de la culture champenoise, ce Bien unique est désormais entré dans l’héritage commun de l’humanité. » (…) Ces 3 zones cœur de la Champagne illustrent la Valeur Universelle Exceptionnelle (VUE) de ce patrimoine.
Les 3 sites sont donc reliés (« pontés ») et Reims étant à égale distance (à vol d’oiseau environ 23 km) de Épernay et de Mareuil-sur Aÿ, on peut considérer que la ville de Reims et la Grande Dame de la Champagne sont « à cheval » entre les deux.
Décidément la « dame à cheval » n’en finit pas de nous intriguer…
La ville du quatrain pourrait toujours être PARIS mais en raison d’une autre grande dame, cette fois dans le domaine scientifique (ce qui ne nous empêche pas d’aimer Édith Piaf !) : Marie Curie (tiens, une autre Marie !). Si j’y pense c’est parce que cette scientifique célèbre dans le monde entier, femme d’exception, deux prix Nobel (physique + chimie) et sa découverte du radium et du polonium (nom donné en raison de son pays natal la Pologne), est née à Varsovie mais a fait ses études à la Sorbonne, a fait ses recherches et travaillé en France et à Paris toute sa vie. Elle est donc au sens figuré « à cheval » : entre les deux pays et les deux nationalités puisqu’elle a été naturalisée française par son mariage avec Pierre Curie tout en restant très attachée à son pays d’origine.
On remarque que « Givre et boue » semble être davantage rattaché aux vers précédents de par sa virgule, et ainsi « sa dame à cheval » apparait comme la touche finale, celle qui pourrait éclairer la ville de Paris et même éclairer l’Europe. En effet, ce quatrain en faisant allusion à Marie Curie pourrait ainsi être l’un des signes annonciateurs de l’élévation vers l’Europe (et qui mieux que Marie Curie, femme exceptionnelle, pour nous élever ?) avec précisément le quatrain 4 qui plus tard guidera nos pas jusqu’en Pologne.
Je reprends, vous me direz si ça se tient :
Vers 1/2 : 2 expressions nous guident vers Paris. On dit « monter à Paris » (pour la Province) et on dit que Paris, notre capitale, est « le cœur de la France ». Paris, notre nouveau centre. Et, est-ce voulu ? On pense au Sacré-Cœur à Montmartre.
Vers 2/3 : « les grands noms pontés » peut-être juste une allusion aux grands noms des ponts de Paris sous lesquels coule la Seine (Il y en a de magnifiques comme le pont Mirabeau immortalisé par Guillaume Apollinaire ; 37 ponts nous dit The Weasel) + si on prend « coule de source » et « en aval » à la fois au sens propre et au sens figuré, on a: le « Pont Amont » à l’entrée du fleuve dans Paris qui relie le 12ème et le 13ème et le « Pont Aval » à la sortie du fleuve dans Paris qui relie le 15ème et le 16ème
Vers 4 : Paris traversé par la Seine que notre grande dame Édith Piaf a si bien chanté qu’elle en est devenu le symbole, la Seine que Claude Monet a tant évoquée dans ses peintures, dont les berges suggèrent bien « givre et boue » lors de l’hiver 1879-1880 où il a fait -26° à Paris. Le « cœur de Paris » avec le 1er, 2ème, 3ème arrondissement est bien « à cheval » entre le Pont Amont et le Pont Aval. C’est le centre géographique de Paris. Notre « cœur nouveau » ?
Merci Louna pour ce résumé, et merci à toutes et tous pour les messages de ces derniers jours. Vous m’avez convaincu : Paris, les ponts Amont et Aval, la Seine, tout semble cohérent ! En revanche je reste un peu circonspect concernant Edith Piaf… Mes deux propositions parisiennes concernant la dame à cheval :
Les deux localisations sont très proches, en plein cœur de Paris. Il existe également la passerelle Simone de Beauvoir qui se trouve à cheval sur la Seine, face à la bibliothèque François-Mitterrand ; mais malgré la renommée de la philosophe, je ne pense pas qu’on puisse qualifier cette dame comme étant « la plus célèbre de toutes« .
Merci, Puccibrel pour votre commentaire et les possibilités que vous nous offrez pour aller vers d’autres « dames ». Mais d’après ce que le Modérateur a écrit, j’avais cru comprendre que la dame était vraiment une dame…
Alors, je vais me faire l’avocate de The Weasel. Selon moi, la dame doit être quelqu’un qui incarne la France et l’esprit de la France (du moins aux yeux des étrangers) et bien au-delà de nos frontières, quelqu’un d’intemporel qui traverse les âges et les générations. Et c’est le cas puisque ses chansons ont été reprises par des artistes internationaux aussi divers que Céline Dion, Louis Amstrong, Dalida, Ray Charles, Madonna, Serge Gainsbourg, Nick Cave, Joséphine Baker, Manu Dibango, Lady Gaga, Iggy Pop, Ana Salazar (voir son incroyable interprétation flamenco « Himno al amor ») et récemment Aya Nakamura que l’on n’oubliera pas …
De par sa vie exceptionnelle, la passion qui l’a animée, ses origines, sa voix, ses chansons cousues main, ses fêlures et ses amours tragiques, sa fin prématurée, « l’éternelle amoureuse à la voix d’or », touche le cœur non seulement de la France mais le cœur du monde entier.
J’avais même pensé que le « cœur nouveau » pourrait être Montmartre, le « village » emblématique de Paris non seulement en raison du Sacré-Cœur, mais aussi par rapport au film « Montmartre-sur-Seine » dont le titre réunit à la fois Paris et la Seine, une bluette, nous dit-on, mais transcendée par la présence et la voix de la « môme » pour son 1er grand rôle au cinéma.
Dans son éternelle « petite robe noire », une dame. La dame. Celle qui nous fait battre le cœur.
On parle beaucoup de la dame.une idée. si la dame était tout simplement Edith Piaf, la grande dame de la chanson française célèbre dans le monde entier, qui ne connaît pas Edith Piaf? la région serait l’Ile de France et la ville Paris. Grands noms pontés: la Seine (37 ponts dans la capitale) qui coule de source et traverse le cœur de Paris (en cœur nouveau?) A l’aval de Paris: l’Oise? Et « à cheval? merci de me dire ce que vous pensez
Eh bien, The Weasel, pour une 1ère contribution, vous ne nous avez pas laissé indifférents ! Moi, je quitte sans regrets Nancy pour Paris, le « grand Paris » de Piaf retrouver sous son ciel le « fleuve joyeux » et même s’il pleut sur Paris, je sais que « pour se faire pardonner, il offre un arc-en-ciel »… Alors même si vous n’étiez pas la dame du quatrain, vous resteriez toujours à mes yeux une très grande dame…
Le nom de cette dame célèbre aura fait couler beaucoup d’encre dans l’énigme!
Bienvenue à toi the Weasel et merci de partager avec enthousiasme ton avis au sujet d’Edith Piaf : une belle invitation musicale ! Mais, je reste au milieu du gué. Il me semble que l’on n’a pas terminé notre recherche
merci à toi,je continue à chercher et merci à tous! très sympa tous vos messages
Bonjour le Castor et la Belette (ou la Fouine ?). D’accord pour Paris, non seulement à cause de la « dame » (qui n’aime pas Edith Piaf ?) mais puisqu’on doit monter « tout droit » (vers 1) : La Capelette – Paris si on trace une ligne, c’est bien tout droit, non ? Pour les « grands noms pontés », j’y travaille. C’est vrai, the Beaver, que la recherche sur ce quatrain est loin d’être terminée !
The Weasel =la belette à cause de la Dame belette dans fable de la Fontaine,et pas fait exprès,mais encore une dame!
Edith Piaf de bon matin, on ADORE ! Quel beau cadeau, merci The Weasel. D’autant plus qu’elle a chanté « Une Dame » et « Padam, Padam » (allusion à Paname/Paris). Sans oublier la chanson hommage « La grande dame » des Compagnons de la chanson. Les JO de Paris ne se sont pas trompés en choisissant « L’Hymne à l’Amour ». La Grande Dame et Céline Dion nous ont submergés d’émotion.
Merci à Louna d’avoir fait le lien avec le Quatrain 6 mais au cas où la dame ne serait pas la dame, voici ce que je propose :
Si la « dame » connue dans le monde entier (de par ses multiples adaptations : opéra, théâtre, cinéma, peinture…) était un titre de roman et le nom d’une héroïne, elle m’évoquerait immédiatement « La Dame aux Camélias » d’Alexandre Dumas fils (*) dont l’intrigue se déroule à BOUGIVAL, le lieu où se retrouvent Armand Duval et Marguerite Gautier, l’héroïne bouleversante du roman inspiré par la propre histoire d’amour de l’auteur avec Marie Duplessis. Le lieu précis est l’Ile Gautier (d’où le nom du personnage), située à cheval entre l’île de la Loge et l’île de la Chaussée (voir carte plus bas). Bougival est un lieu hautement culturel, un lieu source d’inspiration pour les Impressionnistes et Claude Monet en particulier : sa « Seine à Bougival » en hiver (voir tableau) pourrait parfaitement illustrer « Givre et boue ». Ses trois écluses et son pont ne peuvent que nous charmer.
Pour les grands noms pontés, ai décidé de suivre (là, ça m’étonnerait qu’on me suive !) la Seine avec ses 2 ponts, l’un en amont, l’autre en aval. L’un coule de source : Source-Seine avec le 1er pont de la Seine, le pont Paul Lamarche (« minuscule pont de pierre » qui nous évoque le petit pont de pierre de l’Énigme qui modestement relie les individus entre eux mais qui est d’une importance capitale). L’autre en aval : le dernier pont, le pont de Normandie (« un colosse sur Seine », qui pourrait relier symboliquement non seulement les villes mais les pays) reliant le Havre à Honfleur. On aime le contraste entre les deux ponts, on aime les ponts tout simplement. Et à cheval entre les deux, notre « cœur nouveau » (pour lequel, comme tant d’autres avant nous tels Georges Bizet ou Albert Camus, nous pourrions facilement avoir un coup de cœur !) : Bougival et l’Ile Gautier avec sa « dame aux camélias » dont les fleurs élégantes et riches en symboles ne dépareraient pas dans l’Énigme.
(*) « Les trois Mousquetaires », c’est le père !
Remarque : juste une coïncidence bien sûr mais avec de telles rimes on aurait pu en faire un autre quatrain : Bougival / Armand Duval + aval / à cheval car on l’imagine bien Armand Duval rejoignant sa dame à cheval jusqu’à Bougival. Pour l’aval par contre j’ai toujours du mal…
Autre remarque : désolé, le tableau de Monet et la carte de Bougival n’apparaissent pas avec mon texte et je ne vois pas l’icône pour insérer les images.
Si la « dame » est bien une dame et non un monument/symbole (car il aurait été sans doute trop facile de passer de « la dame de fer » de Cajarc à « la dame de fer » de Paris, célèbre dans le monde entier), alors (et quitte à m’enfoncer encore un peu plus), je prolonge mon séjour à Nancy et choisis pour « dame » celle qui sera la dernière reine de France : Marie-Antoinette, à la fois détestée et adulée, notoirement connue mais en passe de devenir une véritable icône. Notre « dame » est déjà « à cheval » entre « givre et boue » (au 2nd degré même si le Créateur de l’Énigme ne l’a pas voulu ainsi) avec sa personnalité complexe, les sentiments contradictoires qu’elle fait naître en nous et la vision déroutante, voire dérangeante qu’elle offre aux historiens… (je sais, je m’égare…). En réalité, mon choix s’est fait pour ses liens avec la Lorraine : « Elle est l’avant-dernière enfant de l’ancien duc François de Lorraine, désormais empereur du Saint-Empire, et de Marie-Thérèse d’Autriche. » L’instigateur de son mariage avec Louis XVI est le Duc de Choiseul, lui-même d’origine Lorraine. Une main est tendue pour le rapprochement de l’Autriche et de la France. Jeu d’alliances ? Amitié ? Pouvoir ? Cf l’article sur l’ancien palais des ducs de Lorraine http://palaisducalnancy.canalblog.com/archives/2019/08/11/37558211.html
Alors qu’elle se rend à Versailles pour épouser le futur roi Louis XVI, le 9 et le 10 mai 1770, elle s’arrête à Nancy, « ex-capitale du duché de Lorraine devenue Française depuis peu, lieu de naissance de son père et capitale ancestrale de sa famille. Elle se recueille en l’église des Cordeliers, devant les tombeaux de ses ancêtres paternels, les ducs de Lorraine et de Bar. » (Wikipédia)
En résumé, pour « les deux chiens » on opte pour l’interprétation (ô combien plus pertinente de Cléo !) qui nous fait passer du centre de La Capelette au nouveau centre de la France. Mais le « cœur nouveau » pour moi reste Nancy, « à cheval » entre la Meurthe et Moselle, deux départements différents avant 1871 et ses 2 cours d’eau, les « grands noms pontés », la Meurthe et la Moselle. Pour « de source » et « en aval » : si par hasard Nancy était bien la ville de France que l’on recherche, merci par avance aux géographes-contributeurs de préciser ce point. Quant à « Givre et boue », cela caractériserait parfaitement le climat de la Lorraine en Automne et en hiver (je me répète, désolé) où il y a de fortes précipitations et où le brouillard ou les nuages associés à des températures très basses nous offrent de beaux paysages givrés. Ainsi, grâce à l’Énigme on peut même parfaire ses connaissances météorologiques ! Et pour le Nancy insolite et par tous les temps, c’est par là : https://www.nancy-focus.com/nancy-insolite/nancy-insolite-dans-tous-ses-etats)
Remarque : et si la dame en question n’est pas la dame du dessus, il est une autre dame bien moins controversée mais au destin tout aussi tragique qui pourrait peut-être être la dame qui n’est pas à cheval… car elle aussi est connue dans le monde entier.
Et, du coup, avec la reine Marie-Antoinette et son époux le roi Louis XVI ne pourrait-on pas relier le quatrain 17 avec le quatrain 6 dont on a dit qu’il pouvait évoquer Versailles, son faste, l’or des Louis (qui n’est pas louis d’or). Le problème c’est que si on se sépare du quatrain 6 parce qu’il ne faut pas se laisser aveugler par la richesse les apparences et la facilité, doit-on aussi se séparer du quatrain 17 qui lui clairement avec l’interprétation d’Aramis et son choix de la « dame » (après tout le 1er sens de « dame » est « suzeraine », un très haut rang, aux échecs la « dame » est la reine, et dans les jeux de cartes la dame est également la reine) représente la monarchie ? Je ne le crois pas puisque de cette monarchie renversée est née la république, c’est une page de notre histoire de France dont Marie-Antoinette en est l’une des figures emblématiques. Et puis sans « l’aduler » comme vous dites, on doit bien reconnaître qu’elle a su rester « digne, stoïque et courageuse » à l’heure de son exécution.
Ce commentaire faisant référence à deux quatrains pouvant se succéder, et donc à la séquence à reconstituer, merci de bien vouloir le poster également dans le Forum des Quatrains.
« Les deux chiens »
Sont-ils de vrais toutous ou sont-ils des firedogs, c’est-à-dire des chenets ? Le mystère reste entier, aussi j’invite les contributeurs à donner leur avis… Je penche quand même toujours pour les chenets puisqu’ils vont toujours par paires (c’est déjà un tout petit signe : d’ailleurs tout va par 2 dans ce quatrain : les 2 chiens, l’un…l’autre, le givre/la boue, à cheval… à part bien sûr la Dame de Lorraine, à nulle autre pareille).
Le « Cercle de Guimard » (voir plus haut) nous dit : « N’oublions pas le foyer créatif indépendant et presqu’autonome de Nancy qui compte quelques beaux modèles de chenets. » Il faudrait pouvoir aller au Musée de Nancy, à la Villa Majorelle où peut-être on pourrait admirer ces chenets (voir photos -désolé, je n’ai pas vu comment les insérer) créés par l’artiste Louis Majorelle (qui d’ailleurs lui aussi appréciait Emile Gallé). À Nancy se trouvait également au 19ème siècle la Fonderie des Frères/Fils Thiébaut (dynastie de 5 générations de fondeurs !), l’une des plus importantes fonderies d’art de France dont les œuvres monumentales se trouvent dans le monde entier. Pour Nancy, on retiendra le « Joueur de flûte ou Daphnis » (sculpteur Henri Lavigne, fondu par Thiébaut et Fils), au Parc de la Pépinière. Or la Fonderie Thiébaut a également créé des petites pièces : « La maison produisit également des vases, des coupes et des accessoires pour cheminées.» http://www.thiebautfreres.com/histoire-de-la-fonderie-thiebaut-freres/ Accessoires pour cheminées et donc : chenets… Bref, ce quatrain, il me semble, pourrait illustrer La Lorraine, la Meurthe et Moselle et Nancy.
Finalement, ai pris la décision de rester à NANCY : 1) à cause de « la dame à cheval » 2) parce que j’ai toujours un faible pour les vases givrés de Mr Gallé. « En cœur nouveau » : nouveau centre pour la France avec ces « grands noms pontés » : les deux cours d’eau, la Meurthe et Moselle, seraient les grands noms pontés : il n’est qu’à voir le nombre de ponts sur la page Wikipédia. L’un coule de source : la Meurthe ? l’autre en aval : la Moselle ? (aie, je demande de la BIENVEILLANCE car je sais que je suis un cas désespéré). « Nancy, située à quelques kilomètres en amont du point de confluence de la Moselle et de la Meurthe. » (là c’est Wikipédia, et c’est plus sûr)
« Givre et boue, sa dame à cheval »
Il est une « dame » en Lorraine que tout le monde appelait « Madame », « la seconde épouse de « Monsieur », Gaston de France, frère du roi Louis XIII » : il s’agit de Marguerite de Lorraine (duchesse d’Orléans), la princesse de Lorraine, née le 22 juillet 1615 au Palais des ducs de Lorraine, à Nancy Duché de Lorraine. Et je l’imagine très bien la belle dame de Lorraine, quittant son palais pour longer à cheval le cours de la Meurthe ou de la Moselle dans le froid glaçant du petit matin, sur les berges givrées et boueuses de la rivière… Mais dans la réalité, il y a aussi cette fuite racontée dans Wikipédia : Cette « ex-chanoinesse, jeune mariée de seize ans, déguisée en soldat, le visage noirci, s’enfuyant à cheval, vers Thionville.» Mais comme le Modérateur n’a jamais dit que le cheval était un cheval, on va revenir à l’expression « à cheval » au sens figuré. Le problème étant qu’ici tout semble être « à cheval » : Nancy, capitale de la Meurthe et Moselle, à cheval entre deux départements, entre deux cours d’eau, Peut-être même que la Dame de Lorraine sur son cheval a emprunté le pont de Malzéville (*) qui enjambe la Meurthe… un pont à cheval entre Malzéville et Nancy.
(*) Ce pont « a été érigé entre 1498 et 1500, à l’initiative du duc de Bar et de Lorraine (…), le tout premier ouvrage de l’Histoire à enjamber la Meurthe, à l’Est de la ville, « le vieux pont de pierre », désormais renommé « Pont Renaissance » (Wiki)
(à suivre pour les chiens)
Tous ces endroits, je les connais très bien. Chacun des noms géographiques que vous mentionnez évoque des souvenirs. Pour ce qui est des noms de personnes, c’est différent. Nous sommes tous, à cet égard, vos élèves et ne pouvons que vous remercier de tant nous apprendre.
S’agissant de la « dame à cheval », dont vous avez compris que s’il y a bien une dame, il n’y a pas de cheval, votre obstination à chercher suscite de ma part tellement d’admiration que je me sens à nouveau, hélas, dans l’obligation de lâcher un indice. Un de plus.
Il s’agit de la dame en question. Vous en avez évoquées déjà beaucoup. Mais vous oubliez la plus célèbre de toutes…
Cet indice sera le dernier, je vous l’assure 😉
Les 2 derniers vers. Je modifie car j’ai pensé au « grand nom » d’Émile Gallé, né et mort à Nancy, 1846-1904 (« l’autre en aval » = E. Gallé à Nancy), qui peut aisément être connecté (« ponté ») à Hector Guimard, puisqu’il est également un représentant de l’Art Nouveau, qui d’ailleurs semble avoir influencé Hector Guimard à ses débuts. https://www.lecercleguimard.fr/fr/nancy-paris-paris-nancy/
« Botaniste passionné faisant partie de ce que l’on appelle l’école de Nancy (dont il est le fondateur), il fait de cette ville une cité des arts. Véritable touche-à-tout, il excelle dans la verrerie, la céramique, l’ébénisterie »… « Givre et boue » : voir ses célèbres vases aux décors givrés et ses pots en terre cuite… Le dernier vers avec « Sa dame à cheval » pourrait donc être une référence à la ville de Nancy à travers sa statue équestre de Jeanne d’Arc (et bien sûr en référence à E. Gallé). Localisée en aval de Paris, la ville de NANCY, porte un bien joli surnom assorti à l’Énigme : « La ville aux portes d’Or. »
Que tout cela est intéressant! Merci de partager tant de culture avec nous, et d’une manière aussi intéressante. J’ignorais tout cela, ayant pourtant vécu mon adolescence à Nancy…
Mais cette « Givre et boue » est tellement moins romantique que ce que vous en faites, tellement plus terre à terre… Du givre et de la boue au premier degré, rien d’autre…
Et que dire de cette « dame à cheval », qui est vraiment une dame, et vraiment à cheval. Du premier degré là encore…
Décidemment, vous avez l’art de m’arracher des indices! Mais vos efforts sont tels, et l’éducation dont vous nous faites profiter si enrichissante, qu’ils ne peuvent décemment rester sans réponse.
Merci Modérateur pour vos commentaires toujours bienveillants et appréciés… et vos indices bien sûr. Mais si la dame est une dame, le cheval un cheval, la boue de la boue et le givre du givre, me voilà prêt à rendre les armes sur ce quatrain (ce qui n’est pourtant pas dans l’ADN des Mousquetaires !) … Cependant, si vous le permettez, je vais à nouveau répondre à la citation que donne mon ami Porthos par une citation de Marcel Proust qui finalement cette fois va un peu dans le même sens : « Nous sommes tous obligés, pour rendre la réalité supportable, d’entretenir en nous quelques petites folies. » En tout cas « La Recherche » qu’il a écrite en 7 volumes et plus d’un million de mots me semble bien illustrer le récit « fou » d’une belle énigme qu’il nous invite à déchiffrer ! Juste trois réflexions :
1) Ce sont ces mêmes énigmes de la vie, de l’homme, de l’univers… qui créent le doute, interrogent et donnent naissance à des œuvres de génie (comme celle Mr Proust en littérature et de tant d’autres dans les domaines scientifique, artistique…) et qui sont une source inépuisable et indispensable à nous humains pour nous éduquer et éveiller notre conscience… N’est-ce pas l’un des objectifs de l’Énigme ?
2) Les énigmes les plus fascinantes ne sont-elles pas aussi celles qui ne sont jamais entièrement résolues ? On pense aux grands mystères du monde toujours inexpliqués (ou qui ont mis un temps infini à l’être) qui nous élèvent en nous offrant en cadeau ce sentiment d’humilité qu’on éprouve devant tant de mystère et de beauté… Dans l’Énigme, n’avons-nous pas tous, à un moment ou à un autre, été médusés par toutes les mystérieuses coïncidences qu’elle générait et tous les liens improbables qu’elle permettait de tisser ?
3) J’ignore le nombre de mots que l’Énigme du Louis d’Or a déjà suscités, le nombre de questions soulevées et le nombre d’interprétations proposées… Ainsi avant-hier j’étais sur le chemin de givre et de boue d’Hiver 2, de là j’ai suivi hier les traces de la dame à cheval jusqu’à Nancy, et peut-être même qu’aujourd’hui ou demain la même cavalière mystérieuse du Quatrain 4 me ramènera jusqu’à la terre de cendres du Lot… un voyage déroutant qui emprunte un chemin qui nous élève tout en nous apprenant à être humble, mais au long duquel une petite phrase de C. Bobin m’est revenue comme un écho : « Chaque jour la même énigme, un jour la solution. »
Je vais vous répondre dans le forum général
« Deux chiens tout droit sur cercle monter »
Deux chiens = paire de chenets (= andiron, chien de feu / firedogs), monter sur cercle = l’Association « Le Cercle Guimard » basée à Paris (certes, il n’y a pas de majuscule mais je tente quand même) qui a « pour objet la promotion, auprès du public et des autorités concernées, de l’Art Nouveau en général et d‘Hector Guimard en particulier. » (« tout droit » étant invariable, peut se rapporter aux 2 chiens ou à « monter »)
« En cœur nouveau, grands noms pontés / L’un coule de source, l’autre en aval »
« cœur de cheminée » = autre nom pour foyer de cheminée où se trouvent les chenets, « en cœur NOUVEAU » peut se référer à la fois aux chenets et à l’Art NOUVEAU (fin du 19ème siècle). « grands noms pontés » = Je propose Hector Guimard et Raymond Subes. « pontés » : soit adjectif formé à partir du nom familier « ponte » = personnage éminent, ou plus simplement « pontés » (ponter = jeter un pont sur) au sens figuré de « connectés ». Oui, les deux artistes sont bien connectés (voir ci-dessous).
« L’un coule de source » = à prendre au sens figuré, probablement HECTOR GUIMARD, (1867-1942), architecte français, représentant majeur de l’Art Nouveau en France (ses Chenets style Guimard en fonte, voir aussi les Fonderies Camion Frères https://www.lecercleguimard.fr/fr/ceci-nest-pas-un-guimard-une-paire-de-chenets-en-fonte/).
« L’autre en aval » (= plus bas, donc vers le Sud et/ou en aval dans le temps, au-delà, plus près de nous) : je pencherais pour Raymond SUBES (1891-1970), l’un des plus importants ferronniers d’art du 20ème siècle (son travail à Paris est impressionnant), voir la grille exceptionnelle qu’il a créée au Château de Larnagol où il a vécu plus de 50 ans) et voir ses chenets sur internet.
Le dernier vers est encore mystérieux. Peut-être une indication de lieu.
Par ailleurs ne pourrait-on pas relier Quatrain 1 et Quatrain 17 à travers Hector Guimard qui a également fait des tables bistro avec pied en fonte ??? Je pense à Saint-Dizier, Wassy : vitrines Haut-Marnaises de la fonte d’art https://www.saint-dizier.fr/actualites-sorties/culture-et-patrimoine/metallurgie-et-fonte-d-art.html
« De nombreux artistes célèbres comme Hector Guimard, figure de l’Art nouveau, font ainsi appel aux fonderies locales pour couler leurs créations. Le musée de Saint-Dizier est une étape incontournable pour apprécier ces fontes « style Guimard » et le savoir-faire des fondeurs de Haute-Marne. Une centaine d’œuvres sont visibles dans les rues de la ville. » Voir la Route de la Fonte d’Art (Lac du Der) (Saint-Dizier / Hector Guimard)
Proposition d’interprétation pour les trois premiers vers.
Deux chiens tout droit sur cercle monter =
Deux chiens = on part donc de La Capelette, à la convergence GR65/D662 (HIVER 4), centre des deux cercles
Tout droit sur cercle monter = on monte sur le cercle vers le Nord et on arrive tout droit sur Ussac, la pointe Nord de l’étoile.
En cœur nouveau grands noms pontés =
. Ussac (après La Capelette) est donc le « cœur nouveau », l’organe vital, le lieu essentiel, là où se trouve la valeur UNIVERSALISME
. Grands noms pontés = grands noms qui ont permis de faire le pont entre les deux points « centraux » (au cœur de l’énigme) : LA CAPELETTE et USSAC qui symbolisent l’un l’EDUCATION, l’autre L’UNIVERSALISME
L’un coule de source, l’autre en aval =
. Ussac coule de source puisqu’il y a la source d’Ussac
. La Capelette est en aval : en bas, en suivant la vallée du Lot
Sa dame à cheval’
A première vue, le mot ‘dame’ semble simple et connu de tous !
Cette expression pourrait évoquer le Moyen Age et la chevalerie.
Je propose une autre piste…. plus technique !
‘dame ‘ est aussi un terme d’architecture hydraulique : intéressant car nous sommes sur la rivière et si à l’aval se trouve le pont suspendu , à l’amont le barrage construit pendant la deuxième guerre sépare bien deux rives : il est à cheval
Les digues du canal longent l’île et retiennent l’eau pour réguler le débit et éviter les nombreuses inondations qui avaient lieu avant la construction du barrage .
Une dernière question : pourquoi ‘sa’’ dame et non’ la dame ? cette construction ( barrage ou canal) fait partie intégrante de la rivière , elle est liée à la rivière.
Cher Athos, ma réponse ne va pas du tout aller dans ton sens, mais je peux essayer d’expliquer « sa » dame avec une autre interprétation qui complète ce que j’avais écrit précédemment.
« Sa dame » pourrait être la dame de cœur (voir le mot « cœur » cité au vers 2), « à cheval » sur les deux points centraux qui se rejoignent : Éducation et Universalisme. La dame de cœur symbolise l’amour, l’amour inconditionnel et bienveillant et met l’accent sur l’importance des relations humaines. Amour contenu dans la valeur Universalisme qui est transmise par l’Éducation. Le mot « givre » pourrait se référer à Hiver 1 et sa fable où il est question d’amour (les deux taureaux épris de la génisse (si l’on considère la fable au premier degré) et peut se transformer en boue (jalousie, rivalité, désir de possession, conflit…). Est-ce une autre façon de dire : l’amour mais pas n’importe quel amour ? L’amour vrai, désintéressé et bienveillant. Cette dame de cœur entre givre et boue pourrait bien nous mettre en garde contre l’amour dans sa forme destructrice et nous guider vers l’amour (amitié, relation humaine…) qui nous grandit et fait grandir l’autre. Sans lui, notre conscience ne saurait s’éveiller et s’élever.
Petit clin d’œil au passage à Juditha si elle suit toujours l’Énigme : je découvre que la dame de cœur des jeux de cartes est appelée Judith !
Merci Aramis pour ce clin d’oeil inattendu!
Je ne sais pas si la’ dame de coeur’ sera la proposition retenue par le modérateur mais on a très envie de voir l’Amour et l’Amitié au coeur de l’énigme!