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Kazuo
3 jours

Cœur nouveau = Veuzain-sur-Loire commune nouvelle  (regroupement de Onzain et Veuves) créée le 1er janvier 2017 située en Loir-et-Cher, Centre-Val de Loire
Veuzain-sur-Loire fait partie des 26 communes de Loir-et-Cher dont le territoire est dans le périmètre inscrit Patrimoine mondial de l’Unesco. VUE : VALEUR UNIVERSELLE EXCEPTIONNELLE (voir ma publication du 12/04).

La lettre V est à l’honneur : Vitruve (coule de source) + de Vinci (en aval) comme Val de Loire et Veuzain sur Loire comme Valeur universelle exceptionnelle 

L’universel est partout dans le quatrain :
. le classement Valeur Universelle Exceptionnelle de la commune + région
et les grands noms pontés :
. Vitruve et l’Homme de Vitruve : « L’Homme de Vitruve a fait le lien symbolique entre de nombreuses sciences universelles étudiées par Léonard de Vinci dont : art, anatomie, géométrie, mathématiques, cosmologie, philosophie, métaphysique, mystère (christianisme, Dieu…). » (Wikipédia)
. Léonard de Vinci, génie universel et sa Mona Lisa, trésor universel
Cela permet de conserver l’ordre des quatrains proposé par Aramis : 17 + 16 + 5

Kazuo
6 jours

Départ : l’Éducation (Sud de Cajarc) avec une éducation non seulement au niveau des savoirs mais un apprentissage aux valeurs universelles (Ussac) : Universalisme

Pour le passage au palier 3 et à l’Universel : une région classée VUE (Valeur Universelle Exceptionnelle), inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO (Bien culturel) : le Val de Loire et le périmètre situé entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire. Carte Forum des quatrains. Le coeur est nouveau (= inédit) sur un axe Est-Ouest et non Sud-Nord. En (dans) fait penser à superficie. Entre Sully et Chalonnes : environ 240 km. Le centre de la France pourrait être à mi-chemin, près des châteaux d’Amboise/ Clos Lucé, symboliques de la région, de cette richesse culturelle qui nous dirige vers l’universel et les grands noms pontés du vers 2 que sont François 1er et Léonard de Vinci. (Q 10 : oiseau tourné vers Ile d’Or à Amboise). Voir publications Aramis et Maverick de janvier.

Celui qui coule de source : François 1er (en raison d’Amboise) et celui en aval (après dans le quatrain et dans le temps) : Léonard de Vinci. Deux grandes figures humanistes emblématiques de la Renaissance, l’un roi de France et mécène, l’autre génie universel, devenus amis et collaborateurs (projet Romorantin). De Vinci, confirmé dans le dernier vers avec « sa » dame Lisa, autre trésor universel.

La région illustre l’influence des idéaux de la Renaissance et du siècle des Lumières sur la pensée et la création de l’Europe occidentale. Ainsi la France avec ses deux trésors universels (Val de Loire et Mona Lisa) ouvre la voie à l’Europe du palier 4.

Aramis
5 jours
Réponse à  Kazuo

Si, comme tu le proposes, une commune/point géographique de la région Val de Loire entre Sully-sur Loire et Chalonnes (un « bien » qui concerne toute l’humanité) était confirmée, le palier 3 s’éclairerait car il montrerait que grâce à l’Universel, nous irions vers l’Union. Je vais continuer dans Forum des Quatrains.

Alice-au-pays-de-Pierre
8 jours

Nouvelle tentative d’explication du quatrain 17 et du palier France :
« Deux chiens tout droit sur cercle monter » = Universalisme
Du centre du cercle de Cajarc représenté par les deux chiens (Éducation), on monte tout droit au Nord sur sa pointe à Ussac (Universalisme), ceci indique que le nouveau cercle sera en lien avec cette dernière valeur.
« En cœur nouveau, grands noms pontés » = Redon ou Paris
Cela indique que l’on cherche un nouveau centre en lien avec l’Universalisme et que l’on cherche des grands Noms en lien avec cette valeur. En faisant des recherches sur l’Universalisme en France on tombe sur l’Universalisme républicain qui a abouti aux valeurs de la république et de la Déclaration
des Droits de l’Homme et du Citoyen. Cette déclaration est née à l’été 1789, du projet de l’Assemblée constituante, formée par la réunion des États Généraux, de rédiger une nouvelle Constitution, et de la faire précéder d’une déclaration de principes. L’Assemblée constituante charge cinq députés, Démeunier, La Luzerne, Tronchet, Mirabeau et Redon, d’examiner les différents projets de déclaration, de les fondre en un seul et de le présenter à l’Assemblée.
Nous avons donc cherché des noms de ville ou de pont qui correspondent à ces noms-là et croisé avec ceux apparaissant sur la carte physique de France au 1/1000000. Seules les villes de Redon et de Paris abritant le Pont Mirabeau (sous lequel coule la Seine comme le souligne Apollinaire)
apparaissent sur la carte.
« L’un coule de source, l’autre en aval » = Descartes
Indique que l’on cherche une source de l’Universalisme en partant du principe que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est l’aval, l’aboutissement de cette pensée. On trouve la source de ce courant de pensée dans le siècle des Lumières.
L’idée maîtresse de la philosophie des Lumières était de promouvoir la connaissance (d’où la notion de Lumières) afin que celle-ci traverse toutes les strates de la société d’antan, sans distinction de classes sociales. L’objectif étant de combattre toutes formes d’obscurantisme et d’ignorance,
désignées comme étant les ténèbres. Engagés dans un courant philanthropique, les philosophes des Lumières avaient comme ambition d’aider leurs contemporains à penser par eux-mêmes en développant leur sens critique. John Locke (britannique) et Descartes (français) sont considérés comme les précurseurs de la philosophie des Lumières.
Descartes est une ville en France qui apparaît sur la carte physique.
On a donc Descartes (la source) et Redon ou Paris (l’aval).
« Givre et boue sa dame à cheval » = Mona Lisa à Paris et non Redon
Ce vers a déjà été validé comme désignant Mona Lisa, merci Puccibrel pour cette belle découverte.
La Joconde se trouve actuellement au Louvre à Paris ce qui élimine Redon, il se trouve en prime que la distance Descartes – Paris à vol d’oiseau fait environ 238km (23,8cm sur la carte) c’est magique !
Nous proposons donc un cercle sur la France ayant pour centre Descartes et passant par Paris au niveau du Pont Mirabeau.

L'Arpenteur
3 jours

Unissons nos efforts pour trouver ce coeur nouveau. Votre réflexion est intéressante et je l’ai traduite dans une illustration géométrique.(voir cercle France dans le forum des quatrains)

The 3 Musketeers
3 jours
Réponse à  L'Arpenteur

Un grand merci à Alice-au-pays-de-Pierre pour nous avoir éclairés sur « le cœur nouveau » et à l’Arpenteur pour l’avoir illustré. Nous pensons que l’oiseau de Q 10/Eté 3 est tourné vers l’île qui est la propriété de la commune de Descartes, située sur la Creuse, non loin du pont Henri IV.

The 3 Musketeers
8 jours

« Cœur nouveau » : commune de Saint-Valentin dans l’Indre dans la région Centre-Val de Loire ?

« L’oiseau vers île tourné » de Q10 pourrait porter son regard soit en direction du Lac de Belle-Isle près de Châteauroux, soit vers Belle-Île-en-Mer, la plus grande des îles bretonnes. On pense au « bel ensemble » de Q10. 

Valentin comme Vitruve et Vinci : on retrouve l’homme de Vitruve de Léonard de Vinci qui rayonne toujours dans le Centre-Val de Loire.

                                CVL sigle du Centre-Val de Loire

C comme Cœur et Centre (Val de Loire)
V comme Val (de Loire), Valentin, Vitruve, Vinci
L comme Léonard, Lisa, (Val de) Loire

Administrateur
8 jours
Réponse à  The 3 Musketeers

Intéressante approche que vous proposez là.
Elle appelle une remarque : lorsque le « cœur nouveau » tant cherché du Q17 sera trouvé, il ne sera pas nécessaire de le valider tant il prendra tout son sens.

Aramis
8 jours
Réponse à  Moderateur

Merci, Modérateur. Bon, je crois qu’il va falloir abandonner l’idée de l’homme de Vitruve ! La seule chose qui m’apparait à peu près certaine désormais, c’est qu’on passe de l’Education/La Fontaine et ses deux chiens/Ussac/Lot (vers 1) à l’Universel/Léonard de Vinci et sa Mona Lisa/France (vers 4). De la poésie/des mots à la peinture/à l’art. Là, je dois dire que nous n’avons pas beaucoup avancé ! Mais on continue à chercher…

Maverick
8 jours
Réponse à  Aramis

Ok, Aramis, pour abandonner l’homme de Vitruve mais l’étoile à 5 branches de l’énigme, celle d’Hygée adoptée par les Pythagoriciens, ce n’est pas aussi la représentation symbolique de l’homme vitruvien ? Les 2 symboles (la dame du quatrain + l’étoile de l’énigme) incarnent les principes d’universalité, d’humanisme et d’harmonie qui permettent à l’homme de comprendre comment il est relié à l’humanité toute entière.

Les outils pour accéder à cette compréhension du monde, de l’universel (et à la compréhension de l’énigme !) sont ceux-là mêmes qui ont guidé la vie et la peinture de Léonard de Vinci : « ombre et lumière, raison et expérience, observation et imagination, art et science ». Avec Mona Lisa et l’étoile à 5 branches, tout semble être là, sous nos yeux : « humanisme, géométrie, anatomie et art ». Mais quant à résoudre le quatrain, je suis d’accord avec toi, on en est encore loin et je sais que je n’amène rien de concret !

Administrateur
8 jours
Réponse à  Aramis

Dans le prolongement de votre commentaire, précisons, pour les nouveaux arrivants, que la chasse fait passer, entre le palier 1 et le palier 4, de L’Education (symbolisée par la fable « L’Education » / les deux chiens du tableau Hiver 4 / le quatrain 7) à la Connaissance (symbolisée par le G de Gadheim; G = Gnose ; déduite également de certains quatrains).

Tout au long du chemin, l’Universel ne représente pas le point à atteindre mais la direction à suivre. On passe donc de l’Education à la Connaissance en s’efforçant de toujours tendre vers l’Universel.

Cela peut sembler aussi abstrait que théorique. Mais rappelons-le : symbolique et géométrie sont deux domaines indissociables tout au long de la chasse. Leur relation est d’autre part beaucoup moins compliquée qu’il n’y paraît.

Il n’est pas inutile de rappeler dans ce commentaire la lettre remise en juin dernier à Mme Belloubet, ministre de l’Education, lorsque l’Enigme du Louis d’Or lui a été présentée. Cette lettre, dont un extrait est donné ici, résume bien, pour les participants nouvellement arrivés dans la chasse, l’esprit qui l’anime.

La lettre « G » de Gadheim, centre de l’UE, ne se réfère pas seulement au mot Connaissance (G = Gnose) mais aussi à Géométrie (G = Géométrie).

Administrateur
1 jour
Réponse à  Moderateur

Mea culpa : une erreur s’était glissée dans mon commentaire ci-dessus. A la deuxième ligne, il ne s’agissait pas du quatrain 17 mais du quatrain 7 (= celui qui fait référence à l’Education). L’erreur a été corrigée.
Quant au quatrain 17, celui du « coeur nouveau » qui fait tant courir …

Maverick
9 jours

Vers 1 : Depuis le centre de l’Éducation (Sud de Cajarc) on remonte tout droit sur le grand cercle : USSAC (Universalisme)

Vers 2 et 3 : à Ussac – grâce aux 3 petits ponts du Lot (?) – on passe sur la nouvelle carte de France, en quête du « nouveau centre » en se dirigeant vers Paris.

L’UNIVERSALISME (Lot) nous guide vers la région Centre-Val de Loire qui symbolise L’UNIVERSALITÉ (France) avec le génie UNIVERSEL qu’est Léonard de Vinci . Le « cœur nouveau » : Vierzon avec le V de Vitruve et le V de Vinci (voir ci-dessous pour l’île).

« Les grands noms pontés » : Vitruve « coule de source » et Léonard de Vinci « en aval » (cf Aramis le 22/03). Q17 = l’HOMME DE VITRUVE 

Vers 4 : « A cheval » (cf Puccibrel et Aramis) on est donc passé du Lot (Hiver 2 et Hiver 1/ Mona Lisa) à la France avec Q17, Léonard de Vinci et l’homme de Vitruve.

Maverick
9 jours

Cœur nouveau : je propose à nouveau la région du Centre-Val de Loire avec la Commune de Vierzon et l’île de Q10 vers laquelle l’oiseau (le coq) est tourné : l’île Marie, située en aval du Pont de l’Europe (déjà on annonce l’Europe !) « dans le lit majeur du Cher et à la confluence du Cher et de l’Yèvre », un bel espace naturel et un lieu privilégié à proximité du centre-ville de Vierzon.

Aramis
11 jours

Cœur nouveau : berceau de la Renaissance française (latin « renaistre » = renouveau) : Fontainebleau, nouveau centre de la France dans la région Ile de France (oiseau/île Q10). « Une nouvelle Rome : L’année 1527 constitua un véritable deuxième acte de naissance du château » rénovation ordonnée par François 1er (*)

Grands noms pontés :  le château de Fontainebleau et le château du Louvre (d’abord château, puis Palais, enfin Musée) et par extension François 1er et Léonard de Vinci.

L’un coule de source : Fontainebleau + autre explication pour « coule de source » (*)

L’autre en aval :  géographiquement après, plus haut, le Louvre (le Musée abrite toujours les vestiges des fondations du château) à Paris.

Sa dame à cheval : (voir Puccibrel) + Mona Lisa de Léonard de Vinci qui a séjourné au Château de Fontainebleau et désormais réside au Louvre à Paris depuis 1797 + passage d’un plan à un autre, de la carte du Lot (givre et boue) à la carte de France avec Q17 en passant du modèle (Mona Lisa) à son créateur (Léonard de Vinci).

(*) « François Ier exposait des tableaux précieux comme La Joconde ou La Vierge au Rocher de Léonard de Vinci. Château de sources, Fontainebleau abritait une bibliothèque royale rassemblant (…) les « sources » littéraires antiques, grecques et latines, nourrissant l’humanisme royal. » Source :  site du Château de Fontainebleau

Maverick
13 jours

Merci au Modérateur pour la piste nouvelle de ce jour dans Forum général.

Puisque Q10 et Q17 sont connectés, l’île pourrait être la région Ile de France, mais pour « cœur nouveau » j’écarte le cœur géographique (Brunoy) pour prendre Versailles, le cœur symbolique de l’Ile de France avec son château. Si Versailles est le symbole de la royauté (là on pense forcément au Quatrain 6 que l’on risque fort de mettre dans la voie sans issue), il est aussi l’un des symboles du patrimoine français. Les armoiries de Versailles présentent d’ailleurs un coq bicéphale qui fait écho à celui de Q10/Eté 3.

Mais alors peut-on garder l’homme de Vitruve et le même raisonnement ? Il me semble que oui pour 2 raisons :
–       V de Versailles, V de Vitruve, V de Vinci : ça fait beaucoup de V !
–       Mona Lisa avant d’être transférée au Louvre résidait au château de Versailles sous le règne de Louis XIV…

Maverick
14 jours

OK avec Aramis pour l’Homme de Vitruve de Léonard de Vinci, mais dans ce cas je propose une autre idée pour « cœur nouveau » : 

La région de France qui symbolise le mieux notre génie de la Renaissance : le Centre-Val de Loire (l’esprit de Léonard flotte au Clos Lucé à Amboise, dans « la cité idéale » Romorantin-Lanthenay, au Château de Chambord avec l’escalier à double révolution + le séjour qu’y fit La Joconde). Alors, comme « cœur nouveau » ai choisi non pas le centre de la France mais le centre géographique de la région (source IGN) : Vernou en Sologne qui nous indique le V comme Vitruve.

Reviendrai sur tout le quatrain…

Aramis
27 jours

Ce quatrain pourrait faire référence à « L’homme de Vitruve », l’homme parfait, symbole de la Renaissance et de l’Humanisme, « ce courant culturel où l’art, la science et la philosophie n’étaient qu’un et où l’Homme était au centre de tout, au centre de l’univers ». Carré et cercle : considérés à la Renaissance comme 2 formes parfaites.
En cœur nouveau : non pas le centre du cercle mais le centre du carré :
Grands noms pontés : grands noms qui sont reliés
L’un coule de source : Vitruve, ingénieur et architecte romain, à l’origine du dessin
L’autre en aval : c’est-à-dire 1500 ans plus tard Léonard de Vinci
(Givre et boue, sa dame à cheval :  Léonard de Vinci confirmé par « sa dame » : Mona Lisa à cheval sur Hiver 2 et Hiver 1)

Kazuo
1 mois

En cœur nouveau : la région Centre-Val de Loire, cœur de la France. Quelques raisons pour essayer d’expliquer « nouveau » :
– La région autrefois appelée « Centre », a pris la « nouvelle » appellation « Centre-Val de Loire » seulement en 2015 (Wikipédia)
– Il s’agit peut-être d’une « nouvelle » approche dans l’Énigme :  pas un barycentre ni un centre qui serait une ville ou un village, mais toute une région au centre de la France au « cœur double », celui de deux hommes extraordinaires qui incarnent à eux seuls la nouveauté, le modernisme, l’avant-gardisme (voir ci-dessous)
– Dans le Centre-Val de Loire, Bourges devient la « nouvelle capitale » du Royaume de France pendant la guerre de Cent ans. (voir ci-dessous)
 
Grands noms pontés : 2 noms de personnes très importantes reliées à 2 communes de la Région et qui sont eux-mêmes connectés de par leur génie, leur modernisme et leur humanisme.

·      L’un coule de source : Jacques Cœur (1395/1400-1456) natif de Bourges dans le Cher (sa devise : « A cœur vaillant, rien d’impossible », voir aussi « Grand cœur », livre de Jean-Christophe Rufin). Un homme fascinant : grand Argentier auprès du Roi Charles VII, négociant extrêmement puissant et fortuné, « banquier », à cheval entre le Moyen Age et la Renaissance, à la fois diplomate et humaniste. L’édifice qu’il a fait construire (« sa grant’maison » aujourd’hui Palais Jacques Cœur) est aussi d’un genre nouveau : style « gothique flamboyant », somptueux hôtel particulier qui « préfigure la Renaissance ». Bourges nouvelle capitale du Royaume de France (la partie nord pendant la guerre de Cent ans étant aux mains des Anglais) où Charles VII est couronné. Bourges était « le centre nerveux de son entreprise mais il (Jacques Cœur) possédait des immeubles en maintes villes et des comptoirs aux Pays-Bas, en Écosse, en Angleterre, en Italie et en Catalogne ». Échanges commerciaux mais aussi culturels et civilisationnels. Pour l’Énigme = lien aussi avec l’EUROPE

Remarque : Bourges aujourd’hui jumelée avec Forli en Italie où se trouve la belle « Dame aux jasmins » de Lorenzo di Credi (qui a des airs de Mona Lisa mais sans le sourire du maître !) … et qui a été exposée à Bourges en 2021. A signaler :« Bourges deviendra, en 2028, le cœur battant de la France, la capitale européenne de la culture » (Le Monde).

·      L’autre en aval : Léonard de Vinci (1452-1519) qui finit sa vie à Amboise (dans l’Indre et Loire). La région Centre-Val de Loire, écrit le journal « La Croix », a trouvé « l’emblème qu’elle recherchait depuis sa création en la figure universelle » de Léonard de Vinci : artiste incomparable, génie universel et incarnation de la Renaissance (« en aval » d’un point de vue temporel par rapport à Jacques Cœur). Présence dans le quatrain confirmée par le dernier vers « sa dame à cheval », Mona Lisa.

Jacques Cœur et Léonard de Vinci : deux génies visionnaires, l’un dans les affaires, la finance, le commerce international avec des échanges dans toute l’Europe et dans les pays du Levant, l’autre dans l’art, la science, l’ingénierie, la philosophie humaniste et ses valeurs universelles, deux destins hors du commun, deux explorateurs et précurseurs chacun dans leur domaine tous deux liés à la région Centre-Val de Loire, cœur de la France et en même temps reliés à l’Europe.

Deux hommes au grand cœur, passionnés et humanistes au cœur de la France et européens avant l’heure en un seul quatrain !

Et si on relie Bourges (capitale des rois de France) et Amboise (ville d’art notamment par Léonard de Vinci) à Paris ou vers Paris (capitale de la France et cœur artistique de la France avec le Louvre) il me semble qu’on obtient un triangle… mais j’ignore s’il est d’or.

Aramis
1 mois

Aimerais préciser certains points sur ma contributions d’hier :

1) Le mot « cœur » est ici polysémique et renvoie à différentes réalités.
Le cœur nouveau de la nouvelle région du Centre-Val de Loire, le cœur (centre) de la France, le berceau/cœur de la Renaissance, le« cœur » qui symbolise la relation d’amitié entre François 1er et Léonard de Vinci. Mais le mot doit aussi être pris dans son sens premier puisqu’il évoque à lui seul tout le travail d’anatomie dont il était féru : en effet notre polymathe préféré avait longuement étudié le fonctionnement du cœur et a été un visionnaire dans ses conclusions (juste un exemple : il avait déjà compris que nos artères pouvaient s’encrasser, et donc a pu « produire la première description connue d’une maladie coronarienne »). Francis Wells a écrit l’ouvrage « Le cœur de Léonard de Vinci » (le mot dans le titre a sûrement aussi plusieurs significations) qui contient tous les dessins et écrits de de Vinci notamment sur le cœur et sa physiologie. Selon Mr Wells : « l’héritage de Léonard de Vinci est que nous devrions suivre l’exemple de l’homme de la Renaissance et continuer à défier, à questionner et à enquêter plutôt qu’à écouter la sagesse acceptée. » C’est une belle leçon qu’il nous donne.

2) « en aval » signifie « plus bas », donc « après » au sens figuré et renvoie ainsi directement au vers d’après (avec la rime aval/cheval) qui confirme qu’il s’agit bien de Léonard de Vinci.
3) La petite sirène, me semble-t-il, nous a guidés dans le sens où elle nous a ouvert la voie pour découvrir une Mona Lisa « à cheval », ce qui nous a permis de confirmer la présence de Léonardo dans le quatrain.

Après tout ça un peu d’humour (*) : pour se rendre à Chambord (si bien sûr par hasard il s’agissait de Chambord), je me demande comment elle a fait depuis La Capelette… à mon avis elle a dû passer sous une multitude de ponts et, la pauvre, a dû encore bien souffrir (et en silence vu qu’elle a toujours perdu sa voix !)

(*) au passage je me demande si Léonardo avait de l’humour ! Eh bien, oui, il avait non seulement un grand sens de l’humour et avait tendance avec ses amis, à faire des blagues… Et puis quand on regarde le sourire de Mona Lisa, on ne peut s’empêcher de penser qu’il s’est bien joué de nous en donnant à sa dame un sourire si énigmatique qu’il intrigue le monde entier depuis des siècles et nous contributeurs depuis des lustres…
 

Aramis
1 mois

On monte tout droit vers Paris mais on s’arrête avant dans la commune de Chambord, située dans le Loir-et-Cher dans la région Centre-Val de Loire qui est la région du centre de la France, au cœur de la France et au cœur même de l’univers de Léonard de Vinci, berceau de la Renaissance française.

Le Château de Chambord, « cœur » de la Renaissance est peut-être le « cœur nouveau » du quatrain car le mot même de « renaissance » est la période nouvelle de l’histoire et des Arts, l’époque qui marque la fin du Moyen Age et le début des temps modernes.
Chambord, le Château « le plus grandiose » des châteaux de la Loire, patrimoine de l’humanité qui sans cesse se renouvelle entre passé et modernité (on retrouve « nouveau »).

« Chambord : le rêve réalisé du roi François 1er… Et de son ami Léonard de Vinci. » Les grands noms « pontés » (reliés, connectés) le sont au niveau non seulement de l’époque et du lieu, mais au niveau du cœur (on pense à « pontage ») puisqu’ils étaient très proches.
« Sa » (dans « sa dame à cheval ») grammaticalement (normalement) ne peut se référer qu’à un nom, mentionné ou suggéré, mais présent dans le quatrain. J’hésite pour le nom qui coule de source : François 1er puisque c’est son château, celui qui l’a fait construire, son œuvre d’art. Le grand nom ponté en aval, celui qui l’a inspiré (on pense notamment à l’escalier à double révolution -qui nous ramène encore et toujours à l’Énigme) Léonard de Vinci en aval. (parce qu’en fait plus proche de « sa » dame du vers suivant).

Car « Sa dame » a été abritée et cachée au Château de Chambord lors de la 2nde guerre mondiale (on sait -de source sûre- qu’elle s’était ensuite réfugiée en Occitanie au Musée Ingres à Montauban et Louna avait également précisé au Château de Montal dans le Lot).
La dame, à cheval sur Hiver 2 et Hiver 1 a donc aussi été à cheval sur le Louvre et le Château de Chambord.

(Si les grands noms pontés sont des cours d’eau, bien sûr j’ai tout faux)

Chris. 71
1 mois

Quelqu’un peut-il résumer clairement l’état d’avancement de ce quatrain ? Merci.

colibri87
1 mois
Réponse à  Chris. 71

Ce que je comprends :
Vers 1: « Deux chiens tout droit » : il faut monter plein Nord sur le cercle.
Vers 2, 3 et 4 : non élucidés.
Sinon ?

Puccibrel
1 mois

Très heureux qu’on ait enfin réussi à localiser Mona Lisa ! Mais cela ne résout pas toutes nos questions pour finir d’élucider ce Q17…

Nous sommes tous et toutes convaincus que le premier vers nous indique qu’il faut se diriger vers le Nord du cercle, à savoir Ussac. J’interprète le cœur nouveau comme traduisant le fait qu’à Ussac on se trouve alors géographiquement en plein milieu de la zone comprise entre le Lot et le Célé : Ussac serait le cœur de cette zone fondamentale dans la quête. Le Lot et le Célé, jalonnés de nombreux ponts, pourraient alors constituer les grands noms pontés. L’interprétation du troisième vers est plus hypothétique : si on peut alors admettre que le Lot coule de source (au sens figuré) au vu du contexte de la quête, je ne vois pas trop pourquoi le Célé coulerait en aval (au sens propre). (Une référence à la confluence de Bouziès, qui se trouve en aval ? peu probable)

Apparaissent alors subitement les tableaux H1 (givre) et (boue) sur lesquels se trouve sa Mona Lisa. Mais quel est alors le lien entre les trois premiers vers, qui semblent dérouler une logique cohérente, et le quatrième ? Je n’en vois pas, étant donné que :

  • D’une part, les localisations des tableaux H1 et H2 n’ont aucun lien ni avec le Lot, ni avec le Célé…
  • D’autre part, on sait que sa fait référence à Léonard de Vinci, ça a été validé par le Modérateur (je croyais personnellement que ce terme faisait référence au Château de Montal, où la Joconde a été entreposé de 1943 à 1945, et qui se trouve exactement dans l’alignement au Nord des deux chiens et d’Ussac). Au vu de la syntaxe, j’ai donc l’intuition que quelque chose dans les trois premiers vers auraient pu nous faire suggérer la présence du peintre ; or je ne vois pas du tout où ce dernier apparaît…
Administrateur
1 mois
Réponse à  Puccibrel

Votre essai d’analyse et les questions qu’il entraîne ne peuvent que vous mettre sur la bonne voie. C’est dans la réponse à ces questions que se trouve la solution de ce quatrain.
Les deux premiers vers vous emmènent là où il faut aller dans la montée vers le 3ème palier. Les deux derniers vous apportent la confirmation qu’il s’agit bien là du point à atteindre par ce quatrain.
Merci d’avoir ainsi partagé votre réflexion.

Kazuo
1 mois

Le cercle de la carte de France pourrait-il passer par Chantilly dans l’Oise ?

. La commune est située au cœur de la forêt de Chantilly. Or la petite sirène (à cheval sur les tableaux de l’Eté 2 et l’Eté 1) reconstituée nous indique bien la direction d’une forêt, elle-même tout de feuillage vêtue… (à ce propos, je me demande si les losanges de la dalle mystère ne représenteraient pas des forêts ou des petits bois ou des arbres selon leur nombre. L’arbre dont la cime s’élève dans le ciel et les racines s’enfoncent dans la terre est un symbole puissant de lien entre le terrestre et le spirituel, un lien qui unit les contraires et nous renvoie une image  d’harmonie possible, l’arbre tellement présent dans l’énigme)

. Le château de Chantilly est « élevé au milieu des eaux », entouré de fossés nommés « étang des carpes » et « étang de Sylvie », ce qui permettrait à la sirène de retrouver son élément naturel… Sans compter les canaux, miroirs d’eau, jets d’eau et nombreuses fontaines situées dans le parc…

. « Grands noms pontés » : La sirène pourrait ainsi avoir suivi la Nonette qui arrose le parc du château de Chantilly (qui est dans la vallée de la Nonette, donc « en aval ») avant de se jeter dans l’Oise qui « coule de source » et longe la forêt de Chantilly. (je sens que les géographes vont hurler) … Mais ce qui me paraît intéressant, c’est que…

. Au château de Chantilly se trouve le Musée Condé où l’on peut admirer une « représentation » de la Joconde, encore plus énigmatique que Mona Lisa : « La Joconde nue » ou Monna Vanna, dessin au charbon de bois sur carton (postérieur à la Joconde), qui d’après les derniers examens scientifiques menés en 2017, pourrait vraisemblablement être l’œuvre de Léonard de Vinci. Vidéo passionnante sur le site du Château de Chantilly où a eu lieu une très belle exposition en 2019 à l’occasion du 500ème anniversaire de la mort de Léonard de Vinci centrée autour Monna Vanna (très intéressant aussi l’étude du mot Vanna avec plusieurs interprétations).  Un podcast sur France Culture nous révèle aussi les résultats des analyses : https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-mystere-de-la-joconde-nue-4356114

. « Givre et boue, sa dame à cheval » ? La dame est-elle à cheval sur givre et boue, c’est-à-dire à cheval sur Hiver 2 et Hiver 1, un peu comme la sirène est à cheval sur Eté 2 et Eté 1 ? En tout cas pour se rendre au château il faut passer par une forêt, la forêt de Chantilly (Hiver 2 avec ses traces de boue et même d’un attelage ?) et passer sur un pont en pierre à arches, (qui évoque le pont derrière la Joconde symbolisé par celui dans Hiver 1 tout en givre) pour accéder à l’entrée même du château. Hiver 2 et Hiver 1 pourraient ainsi mettre en lumière le paysage du tableau de la Joconde (Mona Lisa du Louvre).

Par ailleurs il parait difficile de parler de Chantilly sans évoquer son hippodrome, ses célèbres courses hippiques, son centre d’entrainement de chevaux de course… et bien sûr les Grandes Écuries avec son Musée vivant du Cheval… La dame de Léonard (ici Monna Vanna) est quand même bien entourée -non sans humour- de chevaux même si « à cheval » doit être pris au sens figuré !

Par contre et pour conclure, si l’on se penche sur l’œuvre elle-même, on est frappé par cette beauté androgyne, « à cheval » sur le féminin et le masculin, mi-humaine mi-déesse, qui oscille entre rêve et réalité. Si cette beauté nous parle c’est bien parce qu’elle réunit les contraires, ose aller au-delà des apparences et des conventions pour nous offrir une forme de réconciliation et d’harmonie. Toute énigmatique qu’elle est et qu’elle demeure, Monna Vanna nous encourage à aller vers le meilleur de nous-mêmes, ce qui est aussi l’un des buts de cette énigme.

Administrateur
1 mois
Réponse à  Kazuo

Vous dites :

« Givre et boue, sa dame à cheval » ? La dame est-elle à cheval sur givre et boue, c’est-à-dire à cheval sur Hiver 2 et Hiver 1, un peu comme la sirène est à cheval sur Eté 2 et Eté 1 ? »

Pourquoi « un peu »?

Kazuo
1 mois
Réponse à  Moderateur

Sans doute me suis-je mal exprimé. Je dis « un peu » car la Sirène et la Joconde ne sont pas « à cheval » de la même façon sur les tableaux de l’Énigme. Il s’agit plus d’une analogie que d’une comparaison à proprement parler. J’ai bien essayé de mettre Hiver 2 et Hiver 1 côte à côte pour faire surgir l’image de Mona Lisa, mais elle n’est pas vraiment apparue. Je crois néanmoins qu’il y a un parallèle à faire (comme d’ailleurs Aramis l’avait fait avant moi) entre Eté 2/Eté 1 et Hiver 2/Hiver 1 qui permettrait le basculement du Lot sur la France en se basant entre autres sur certaines ressemblances entre les paysages du Lot et le paysage devant lequel se trouve Mona Lisa. Sans doute me suis égaré.

Kazuo
1 mois
Réponse à  Kazuo

J’en termine avec cette petite recherche sur Monna Vanna …

Le nom Vanna en Italien vient de « Giovanna », Jeanne en français (et là on ne peut s’empêcher de penser à Jeanne d’Arc à cheval !) « Madame Jeanne ». Une dame courageuse.

Giovanna est un prénom d’origine hébraïque qui signifie « Dieu fait grâce » ou « Dieu miséricordieux »… Une dame gracieuse et religieuse.

On pense aussi à Giovanna degli Albizzi « représentée dans de nombreuses œuvres de Domenico Ghirlandaio et Sandro Botticelli ». Une belle dame florentine.

Giovanna ou giovana pourrait aussi suggérer « giovane » (= jeune), donc Monna Vanna « La jeune dame »… Une dame à l’esprit juvénile.

… pour finalement trouver question et réponse sur le site de « Connaissance des Arts » :

« D’où lui vient le surnom de « Monna Vanna » ?

Ce portrait de femme nue prend le surnom de « Monna Vanna » en 1939, dans un ouvrage sur Léonard de Vinci. Il a été sans doute imaginé comme un pendant du « Mona Lisa » de la Joconde, « vana » voulant dire « vaine » en italien. « Madame vaine » pourrait être une allusion à la vanité et à la fierté de se montrer nue. Il fait également référence à Monna Vanna, la compagne de Béatrice de Dante. »

Une dame vaine et fière. Une dame amie.

Que de pistes ! Surtout que la « représentation » de Mona Lisa n’est sans doute pas Monna Vanna mais le temps d’une contribution ou deux elle aura pris vie dans l’Énigme.
 

Administrateur
1 mois
Réponse à  Kazuo

Monna Vanna n’est pas, c’est vrai, Mona Lisa. Mais votre commentaire, sans pour autant faire « avancer le schmilblick, (pour reprendre une expression récemment utilisée sur le site), n’en est pas moins intéressant de par son intérêt culturel. Merci donc d’avoir partagé cette réflexion sur ce forum.

Aramis
1 mois

Tout d’abord merci à Paul qui nous a permis par ses questions de quitter le Louvre et d’avancer sur le quatrain. Merci également au Modérateur pour ses réponses. Je retente mais toujours par la fin.
« Givre et boue, sa dame à cheval »
Les paysages présents dans Hiver 2 et Hiver 1 (forêt, sentier, terre, pont, eau… et est-ce des rochers que l’on aperçoit au loin dans Hiver 1 ?) pourraient être évocateurs du paysage de l’arrière-plan du portrait de la Joconde. Mais voilà, un paysage seul est-il suffisant pour parler de « représentation » de Mona Lisa ? Pour répondre à cette question on pourrait s’appuyer sur cette phrase de Kelly Grovier : « Mona Lisa n’est pas assise devant un paysage. Elle est le paysage ». Il faudrait pouvoir lire le grand spécialiste de Da Vinci, Martin Kemp, qui tisse un lien entre Mona Lisa et « la géologie du monde qu’elle habite ». On sait l’intérêt de l’artiste à la fois pour le corps de l’homme (anatomie) et le corps de la terre (géologie). On se souvient de sa fascination pour l’hydraulique et la manière dont l’eau façonne la terre, les paysages. Alors si Mona Lisa est le paysage, elle est bien « à cheval » sur Hiver 2 et Hiver 1, « à cheval » sur givre et boue (mélange des éléments : l’eau, la terre et l’air). Comme en écho à la petite sirène à cheval sur Eté 2 et Eté 1. Ce serait un très joli lien dans l’Énigme. Ainsi la sirène et la dame ne peuvent que se rejoindre (l’une nous guidant vers l’autre à travers les tableaux) grâce à l’eau qui apparait sous forme de givre et de boue dans l’Énigme, et à l’eau qui entoure la Dame de De Vinci. « Flanqué de part et d’autre de plans d’eau que l’artiste a ingénieusement positionnés de manière à suggérer qu’il s’agit d’aspects de l’être même de sa modèle, le sujet de Léonard de Vinci a pour elle une qualité étrangement sous-marine qui est accentuée par la robe vert algues qu’elle porte – une seconde peau amphibie qui n’a fait que s’assombrir avec le temps. » (Martin Kemp). On ne la vue que sombre mais on retrouve l’image proposée par Linh d’une Mona Lisa Sirena …

Source utilisée : article écrit par Kelly Grovier et publié en 2021 sur le site de la BBC

(Viens de voir que Alice-au-pays-de-Pierre avait suggéré Saint-Amand-Montrond, désolé pour la redite).
Mais avant ça il reste à situer ce paysage sur la carte de France. Si le « cœur nouveau » est pile au centre de la France, cela pourrait être : Épineuil le Fleuriel… ou non loin, Saint-Amand-Montrond, les 2 situés dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire. Saint-Amand-Montrond, fait partie de la Communauté de communes Cœur de France. Hésitation sur la voie à suivre entre la rivière Le Cher, le canal de Berry avec ses ponts et écluses (Léonard de Vinci perfectionna le système de sas pour les écluses et les implanta en France), le ruisseau de Bœuf (sic – hiver 2 ?!) … À suivre.

colibri87
1 mois

Question pour le Modérateur et pour faire avancer le schmilblick : comment la Sirène de Copenhague du palier 4 (Europe) pourrait-elle nous guider vers la Joconde du palier 3 (France) alors qu’elles ne se trouvent pas sur un même plan ?
Le 10 février, le Modérateur nous a dit en effet que la voie (vers la Joconde) nous est montrée « par celle qui n’en a pas » (« de voix » ; référence au 4ème vers du quatrain 12, donc à la Sirène).
Ou bien y a t’il une erreur dans l’énoncé du problème ?

Paul
1 mois
Réponse à  colibri87

Bonne question. Pas simple de visualiser comment la Sirène perchée sur son rocher à Copenhague pourrait nous diriger vers une représentation de Mona Lisa quelque part en France.
Voyons si le Modérateur nous répondra.

Administrateur
1 mois
Réponse à  Paul

Tous les éléments et indices supplémentaires permettant de localiser Mona Lisa ont été donnés :
– Un premier indice important avait été donné pour aider à décrypter le 4ème vers du quatrain 17 et les mots « sa dame à cheval ». Cet indice avait consisté à préciser que la dame en question était « la plus célèbre du monde ». Il avait permis de diriger l’attention vers la Joconde, « sa » se référant à Léonard de Vinci.
– Un second indice a été donné récemment afin de permettre de comprendre sur quoi Mona Lisa pouvait être « à cheval ». Il a consisté à attribuer un rôle de guide, dans la recherche de Mona Lisa, à la Sirène du port de Copenhague.
Ces deux indices suffisent à résoudre « l’énigme dans l’Enigme » posée par Mona Lisa. Aucun autre indice ne pourrait être donné sans rendre évidente la solution.

Aramis
1 mois

Vais tenter de suivre les derniers indices et recommandations du Modérateur en date du 20 février tout en reprenant certaines de mes idées (voir 14/12 et 20/12/24).
Il me semble que le début et la fin des vers de ce quatrain se font écho et que les deux cartes (Lot et France) se chevauchent…

Deux chiens tout droit sur cercle monter / vers cœur nouveau =
On le sait désormais : on part du centre de l’Éducation et on monte vers Paris, le cœur symbolique de la France, le cœur des Lumières, le cœur même de l’Éducation symbolisé par le Musée du Louvre. Donc on « monte » géographiquement, symboliquement, philosophiquement pour s’éduquer (fable de La Fontaine) afin de pouvoir s’élever…
 
Vers cœur nouveau, grands noms pontés =
Afin d’arriver au Louvre et d’accéder à ce cœur nouveau, on se laisse guider par la petite sirène en suivant la voie de l’eau, ici les grands noms pontés sont de grandes rivières ou fleuves. Ah ! Pourvu qu’on n’ait pas besoin d’une 4ème carte, celle des voies navigables de France… clin d’œil car on préfère nettement la sirène !
 
Grands noms pontés / L’un coule de source, l’autre en aval =
La sirène (Eté 2 + Eté 1) aura nécessairement emprunté la rivière Lot, celle qui coule de source (vu que l’aventure de l’Énigme a commencé dans le département du Lot) et est arrivée du côté d’Ussac, au petit pont. On a pu la suivre précédemment avec la carte du Lot. De là (carte de France) elle emprunte alors la Seine qu’elle remonte en aval, c’est-à-dire en s’éloignant de sa source. La Seine, fleuve emblématique de Paris qui passe juste devant le Louvre. Elle arrivera au Louvre en Hiver (Hiver 1). La petite sirène aura pris son temps, aura traversé les quatre saisons et passé sous les ponts ! D’ailleurs, sur la carte IGN du créateur de l’Énigme elle est bien tournée en direction des 3 petits ponts qu’elle a traversés :
. celui d’Ussac (bien réel)
. celui qui permet de rejoindre la Seine, pont symbolique et imaginaire (fantasy) car avec le conte d’Andersen, on entre nécessairement dans le merveilleux
. celui de la Seine, bien réel, sans doute le pont des Arts où notre Sirène va se poser pour nous indiquer le Musée du Louvre et sa grande sœur, « la Sirène de la Toscane », Mona Lisa.
 
Givre et boue, sa dame à cheval =
Et si Mona Lisa, la dame du Louvre, est à cheval sur (et non « entre » comme on l’a longtemps cru) « givre et boue » (« à cheval sur » à prendre au sens propre et non au sens figuré), c’est parce que pour parvenir jusqu’à elle, on a utilisé à la fois la carte du Lot (car Ussac, comme me l’a confirmé Porthos, n’apparaît pas sur la carte de France) et la carte de la France en se positionnant sur Hiver 1. Paris et le Louvre devraient donc se situer sur la pointe nord de l’étoile de la France comme Ussac se situe sur la pointe nord de l’étoile du Lot.
 
La Fontaine, dont la voix résonne à travers les deux chiens qu’il met en scène dans sa fable, nous a clairement rappelé l’importance de l’Éducation : c’est le point de départ géographique de la chasse mais aussi le point de départ, l’élément central du voyage initiatique qui nous est proposé. La Petite Sirène d’Andersen, qui a sacrifié sa voix, nous a montré la voie du courage, de la bonté et de l’altruisme : elle nous aura donc non seulement guidés sur le chemin de l’eau mais nous aura donné en offrande les valeurs morales nécessaires pour poursuivre cette quête. Les deux nous auront permis de nous élever en nous faisant passer de l’universalisme (en tant que valeur commune de l’humanité symbolisée par Ussac) à l’universel (par le trésor commun à l’humanité toute entière : Mona Lisa).
 

Administrateur
1 mois
Réponse à  Aramis

Afin de ne pas induire en erreur des participants nouvellement arrivés, une phrase nécessite d’être clarifiée. Vous dites en effet :

« On le sait désormais : on part du centre de l’Éducation et on monte vers Paris »

C’est globalement exact, c’est-à-dire que l’on part d’un point central nommé « L’Education », situé à la sortie Sud de Cajarc (voir « Les acquis au 20 juin 2024 : le 2ème palier »), et l’on monte vers Paris d’une façon qui reste à déterminer. Mais « vers Paris » ne veut pas nécessairement dire « à Paris ».

Paul
1 mois
Réponse à  Moderateur

OK, mais si on ne va pas jusque Paris, alors on ne va pas non plus jusqu’au Louvre. Et donc pas jusqu’au tableau de Mona Lisa. Correct ?

Administrateur
1 mois
Réponse à  Paul

Correct

Paul
1 mois
Réponse à  Moderateur

Merci. Donc lorsqu’on parle de Mona Lisa « à cheval », il ne s’agit pas de raisonner à partir du tableau tel qu’on le voit au Louvre mais d’une représentation de Mona Lisa. Correct ?

Administrateur
1 mois
Réponse à  Paul

Oui, c’est correct.

la dame anonyme
1 mois
Réponse à  Moderateur

« Le musée du Louvre se souviendra de ma larme cachée pour Mona Lisa »
(Mirela Leka-Xhava in « Paris 2022 »)

Aramis
2 mois

« Givre et boue »
Je ne comprends pas le « givre » mais ai peut-être une explication pour « boue » (je constate qu’on avance désormais douloureusement mot à mot !!!). Puisqu’on sait que le quatrain fait référence à Paris et au Louvre avec la Joconde, cette dernière pourrait être à cheval entre Paris (« boue ») et … ??? (ce qui n’empêche pas de garder le lien avec Hiver 1).
En effet au temps de l’empire gallo-romain, Paris s’appelait Lutèce, surnommée « la ville de la boue » par Jules César, ou « Lutetia, la boueuse ». « Lutèce était la capitale des Parisii et les Romains adoptèrent ce mot gaulois, Lutèce, pour désigner l’endroit où ils s’installèrent, à partir de l’Île de la Cité » (France Bleu). Parisii fut plus tard abrégé en Paris. Ouf, nous aussi on préfère Paris, encore que le nom Lutèce serait très joli… s’il ne suggérait la boue !

Louna
2 mois

Je vois que Mona Lisa continue à être l’objet de toutes les attentions ! Même si l’interprétation qui suit risque d’être écartée au vu des derniers indices offerts par le Modérateur, je la propose quand même car le Louvre est une source inépuisable d’éducation avec son ouverture sur le monde et son invitation au Beau.

Le portrait de Mona Lisa « à cheval » entre deux portraits d’hommes par de très grands maîtres de la Renaissance italienne : Raphaël avec le « Portrait de Baldassare Castiglione » (je pense, salle 712) et Le Titien avec « L’Homme au gant » (même salle que la Joconde, salle 711). Si j’ai choisi ces deux magnifiques portraits pour entourer symboliquement Mona Lisa, ce n’est donc pas pour une raison de localisation. Mais parce que, tout comme celui de la Joconde, ils donnent à voir des personnages particulièrement humains qui dévoilent des traits psychologiques, des modes de vie, voire des valeurs. Le « Portrait de Baldassare Castiglione » de Raphaël évoque dans sa composition celui de Mona Lisa (il a d’ailleurs remplacé la Joconde quand celle-ci a été volée) : « tête et épaules de trois-quarts, mains jointes, couleurs douces, (…) soupçon de mouvement dans la bouche » (Wikipédia). Son regard exprime selon moi une des valeurs de l’énigme : la bienveillance. Quant au portrait de Titien « L’Homme au gant », à la fois épuré sur son fond noir et sophistiqué dans les détails du visage (notamment son regard), des mains et des gants (on note là aussi l’influence de de Vinci), il exprime toute la personnalité du jeune modèle : à la fois la détermination et le raffinement (voir l’analyse sur le site du Louvre).

Une grâce infinie émane de ces trois tableaux qui permettent au spectateur non seulement d’avoir accès au Beau, mais aussi de mieux appréhender la personnalité, les émotions et les sentiments des personnages. C’est merveilleux lorsque les œuvres d’art vous parlent, ici j’ai voulu qu’elles se répondent.   

Bien sûr, libre à chacun d’imaginer, à travers l’expression de leur regard et de leur bouche, la conversation entre Mona Lisa, le jeune homme au gant et Baldassare Castiglione ! 

Linh
2 mois

Ai interrompu ma recherche sur les tableaux entourant la Joconde car soudain les mots du Modérateur adressés aux « Dames Anonymes » fin 2024 me reviennent à l’esprit. En parlant de « Mona Lisa à cheval », il écrit : « Nous parlons beaucoup de lumière. Parfois, il suffit de l’allumer » …

D’après ce que j’ai compris, Mona Lisa bénéficie d’une lumière exceptionnelle : en plongée et contre-plongée. D’une part grâce à une lumière zénithale naturelle provenant de la verrière au-dessus du portrait qui éclaire à la fois les murs et la salle, d’autre part grâce à une lumière artificielle faite de LEDs situés sur la rampe de protection juste devant le portrait. Je sais c’est beaucoup plus compliqué que cela puisque la verrière dispose aussi d’un éclairage artificiel : « La lumière naturelle est relayée par la lumière artificielle au fur et à mesure que le jour descend ou qu’il fait moins beau à l’extérieur », explique l’architecte espagnol Lorenzo Piqueras », un procédé qui permet d’être « toujours plus proche de la lumière du jour ». Mais pour revenir au quatrain, l’idée est que les deux systèmes d’éclairage se croisent et que Mona Lisa, encore plus belle, rayonne à la croisée de ces deux lumières sur lesquelles elle se trouve donc « à cheval ».

J’ignore si LaLed est toujours présent sur le forum, si oui, ce serait formidable qu’il me donne son point de vue sur la lumière…

Administrateur
2 mois
Réponse à  Linh

Le tableau de la Joconde au musée du Louvre pourrait effectivement être perçu comme étant à cheval entre deux systèmes d’éclairage, le naturel se combinant à l’artificiel. C’est une hypothèse intéressante, remarquable de par la recherche et l’ouverture d’esprit qu’elle a nécessité.

Le chemin vers les deux dalles gravées dissimulées sur le terrain dans le Haut Quercy revêt-il cependant un tel niveau de sophistication ? Ce chemin est certes ardu. Mais il n’est pas aussi compliqué. Il est complexe dans son ensemble mais pas dans chacune des nombreuses étapes qui le constituent.

En septembre 2023, Porthos avait cité un extrait du roman ‘ Tant qu’il y aura des cèdres ‘ de Pierre JARAWAN. Dans cette citation on trouvait cette phrase : « Le temps nous amène à nous interroger. Nous voyons des énigmes là où la réponse est évidente. Nous refusons d’admettre que la solution, bien souvent, est nettement plus simple »

Que cela soit compris comme il se doit : un indice indirect conduisant vers Mona Lisa.

Il complémente l’indice précédent : « La voie vous est montrée par celle qui n’en a pas ». Comprenez-le comme un jeu de mots (voie = voix).

Linh
2 mois
Réponse à  Moderateur

Merci, Modérateur, pour ce dernier indice qui devrait (nous l’espérons du moins !) nous mettre enfin sur la voie…

LaLed
2 mois
Réponse à  Linh

Aurions-nous trouvé le sens caché que notre modérateur a placé au cœur de l’énigme?
La fée électricité au-dessus de nos têtes souvent croisée à Ussac, au point de rencontre entre la ligne HTA et la route départementale à la sortie de Cajarc (Centre de la Connaissance),cette fée électricité qui apporte la lumière dans tous les foyers à la révolution industrielle, mais pas seulement.
Nous retrouvons de nouveau la lumière, point commun dans cette énigme, au cœur du Musée du Louvre afin de magnifier le tableau de Léonard, la Joconde.
Les jeux de lumière que nous ne devons pas oublier dans les 24 tableaux.
Puis, la lumière dans son sens noble : La lumière naturelle de la raison est la capacité de penser intelligemment que tous les êtres humains possèdent du simple fait d’être humains.(Descartes).

Linh
2 mois
Réponse à  LaLed

Wow, je suis impressionnée ! Un grand merci, LaLed, pour ta réponse lumineuse dans tous les sens du terme. J’ignore si c’est la solution mais en tout cas c’est un très bel éclairage que tu nous offres. Tu es vraiment à la hauteur du surnom ou de l’alias que tu t’es choisi…

Administrateur
2 mois

Devant les efforts admirables consentis par certains des participants à la chasse pour trouver Mona Lisa, un indice est donné ici :

La voie vous est montrée par celle qui n’en a pas

Aramis & Porthos
2 mois

Mona Lisa toujours à cheval…

Avant

Avant la rénovation de la Salle des États en 2019, les touristes se rassemblaient en un carré devant le tableau de la Joconde afin de pouvoir l’admirer quelques secondes mais « seuls les plus grands, les plus déterminés réussissaient à bien profiter de l’œuvre » (Servane de Landsheer). L’un des buts de la rénovation fut donc d’améliorer la visibilité du tableau en fluidifiant le flux des visiteurs.

Après

La Salle des États, magnifiquement relookée en bleu de Prusse, permet désormais aux visiteurs de voir Mona Lisa dans de meilleures conditions :
« Lundi soir, des files de touristes venaient de nouveau admirer la Joconde in situ. Ils suivaient deux parcours en serpentin pour s’approcher du chef d’œuvre, sans créer de phénomène de congestion. Un circuit qui assure que « la Mona Lisa vous regarde toujours ».

Retour au Quatrain 17

La Joconde qui nous suit toujours du regard est donc désormais « à cheval » entre ces deux parcours en serpentin, comme un clin d’œil aux sentiers sinueux du paysage de part et d’autre de Mona Lisa.

Dame Lisa esquisse un beau sourire, discrètement heureuse :  le dos face à ces chemins sinueux et le visage face à ses files d’admirateurs qui sagement serpentent pour se recueillir, ne fusse qu’un instant, devant leur icône. 

Maverick
2 mois

Ai lu que la Joconde (« trésor universel »), la Victoire de Samothrace (« chef-d’œuvre de l’art grec hellénistique ») et la Vénus de Milo (« icône de la sculpture grecque ») font partie des trois grandes dames du musée du Louvre. Toutes trois bénéficient d’ailleurs d’une mise en scène exceptionnelle qui sublime leur beauté pleine de mystère. Les multiples propositions dans l’énigme pour « Mona Lisa à cheval » m’incitent aujourd’hui à un peu d’humour (en espérant que personne ne m’en tiendra rigueur). Par exemple à dire que Mona Lisa est « à cheval » entre la déesse de la Victoire et la déesse de l’amour, que le portrait de la Joconde nous offre la vision complète et l’illusion un peu folle que la Joconde est tout à la fois la Vénus de Milo qui a retrouvé ses bras et la Victoire de Samothrace qui a retrouvé son visage, que leur secret est bien gardé par Dame Lisa, dont le sourire est plus mystérieux et malicieux que jamais !

Linh
2 mois
Réponse à  Maverick

C’est amusant cette fusion des trois grandes dames du Louvre qui toutes suscitent encore bien des interrogations ! Et en fait, rien de surprenant puisque « la Renaissance est la période où les hommes étudient les textes et les œuvres de l’Antiquité grecque et romaine. » Et encore moins surprenant quand on apprend qu’en 1919 il avait même été question d’« encadrer la Joconde avec les Esclaves de Michel-Ange et à y placer non loin la Vénus de Milo, mais l’idée n’en resta qu’au stade de projet. » (Vincent Delieuvin, conservateur musée du Louvre). Mais je verrais plutôt Mona Lisa entourée de tableaux que de statues (aussi belles soient-elles !). En 1964, elle était dans la Grande Galerie « à cheval » entre deux tableaux de Titien, le Portrait de François 1er et La Femme au miroir, nous dit Vincent Delieuvin. Aujourd’hui, je ne sais pas mais j’y travaille. Et puis lorsque l’énigme a été créée, était-ce le même accrochage qu’aujourd’hui en 2025 ? D’ailleurs en 2019 elle avait été déplacée dans la Galerie Médicis lors des travaux de rénovation de la Salle des États. Et puis peut-être que « à cheval » à nouveau ne veut pas dire ça du tout !
 
 

Linh
2 mois

Je reprends mon idée de début janvier d’une Mona Lisa à cheval dans l’espace-temps mais différemment : cette fois, à cheval entre « La Dame à la Licorne » et « La jeune fille à la perle ». (Le monde de l’art est infini !)

En fait, que Mona Lisa soit au Louvre, au Clos Lucé ou à Vinci, elle reste à cheval dans l’espace-temps avec deux autres chefs-d’œuvre, deux portraits saisissants de beauté :

·      À cheval sur le temps (et éventuellement l’espace-temps selon le lieu) : avec « La dame à la licorne », surnommée « la Joconde du Moyen-Âge » exposée au Musée de Cluny à Paris. Fascinante tapisserie qui relate les 5 sens, complétés par un 6ème sens qui pourrait illustrer l’élévation de l’âme, dans un ensemble qui ressemble à une quête spirituelle… (voir Wikipédia et « Connaissance des arts »). Les deux Joconde sont riches en détails et symboles et toutes deux en quelque sorte nous élèvent.

·      À cheval dans l’espace-temps : avec « La jeune fille à la perle », surnommée « la Joconde du Nord » du maître hollandais Johannes Vermeer exposée au musée Mauritshuis de La Haye (Pays-Bas). Jeu d’ombre et de lumière, clair-obscur pour les deux Joconde. Comme on a parlé de « l’effet Mona Lisa » pour la Joconde (qui en réalité n’est pas avéré mais ne nous empêche pas d’être subjugués par son regard), on parle de « boucle d’attention soutenue » pour « La jeune fille à la perle ». Néophytes, on est admiratifs devant de telles recherches qui tentent d’expliquer notre fascination pour ces œuvres qui sont des chefs-d’œuvre absolus.

Selon moi ce qui unit ces trois portraits de femmes est donc non seulement la perfection de chaque œuvre et la beauté des trois portraits, mais aussi le mystère qui les enveloppe, donnant lieu à de nombreuses interprétations qui émanent tout aussi bien d’historiens de l’art que de scientifiques et qui pour notre plus grand bonheur ne lèvent jamais entièrement le voile. Ce qui laisse aux spectateurs le plaisir sans cesse renouvelé de réinventer ces œuvres qui, l’espace d’un instant, auront pris vie sous leur regard.

Kazuo
2 mois
Réponse à  Linh

J’enchaîne sur Linh et reviens sur le pont dans le tableau de Mona Lisa car de mon côté je viens de trouver cette citation d’Eugène Delacroix :

« Dans la peinture, il s’établit comme un pont mystérieux entre l’âme des personnages et celle du spectateur. »

Et comme l’âme des personnages, c’est l’artiste grâce à son génie qui la suggère et nous aide à la percevoir, le « pont mystérieux » du tableau de la Joconde pourrait symboliser ce lien entre l’artiste et le spectateur. Mona Lisa serait ainsi « à cheval » entre Léonard de Vinci et nous.
Je reste confondu devant tant de simplicité. Alors que j’étais convaincu du contraire. Je comprends mieux désormais Christian Bobin quand il dit :

« Aimer c’est aimer ce qui est simple, et donc mystérieux. Ce qui est compliqué n’est jamais mystérieux. »

On aime Mona Lisa, sa simplicité et son mystère.

En écho nous revient alors la phrase de Léonard de Vinci : « La simplicité est la sophistication suprême »

Linh
2 mois

Décidément Mona Lisa (celle du Louvre) n’en finit pas de faire parler d’elle : la voilà désormais au cœur de l’actualité avec un possible déplacement sous la Cour Carrée du Louvre dans une salle dédiée, seule… et je m’interroge bêtement : si elle quitte la salle des États, sera-t-elle toujours « à cheval » ? Et pour percer le mystère de ces deux mots, on plonge encore et encore notre regard dans le sien, puisque Léonard nous dit que « les yeux sont les fenêtres de l’âme » …  

Aramis
2 mois

Il semblerait que Mona Lisa soit aussi énigmatique dans son tableau que dans son quatrain…

Et si le « cœur nouveau » n’était pas Paris mais AMBOISE situé au cœur du val de Loire ? Amboise et son château dont François 1er fit le cœur du Royaume de France. Dans la région Centre-Val de Loire, dans le département de l’Indre et Loire qui donnerait peut-être « les grands noms pontés » : la Loire et l’Indre (« pontés » en tant que cours d’eau ou départements). La ville d’Amboise où coulent un fleuve (la Loire) et une rivière (l’Amasse). Mona Lisa en étant à Amboise (où Léonard de Vinci a été accueilli par François 1er) serait donc symboliquement « à cheval » entre ces deux cours d’eau puisque Amboise vient du latin « Ambacia » qui signifie « entre deux eaux »

Une ville où de nombreux ponts de pierre ont été construits depuis le Moyen-Âge. Les ponts de pierre d’Amboise, petits et grands, nous renvoient à la fois au grand pont de l’arrière-plan du portrait de la Joconde et au petit pont de pierre d’Ussac du tableau Hiver 1 qui illustre « givre et boue ». Ce voyage dans l’espace proposé par l’Énigme grâce aux ponts qui créent des liens entre les trois cartes (Lot, France, Europe) : celui d’Italie en Toscane sur le tableau de Léonard de Vinci, ceux de la France à Amboise, celui du Lot à Ussac. Voyage également dans le temps avec une plongée en France entre les années 1516 et 1519 puisque Léonard de Vinci a résidé au Château du Clos Lucé (relié autrefois par une galerie souterraine au Château Royal d’Amboise) où l’on dit qu’il a travaillé sur sa Mona Lisa jusqu’à sa mort.

On peut aussi noter que la ville d’Amboise est jumelée (et ainsi reliée dans la réalité), avec le petit village de Vinci en Toscane, où serait né Léonard de Vinci.

Et puis n’est-ce pas un signe que face au Château d’Amboise se trouve l’île d’Or ou l’île dorée (qui immanquablement évoque le nombre d’or et la proportion divine) traversée par un pont qui rejoint les deux rives de la Loire ? Une île où l’on imagine le maître, flânant, se ressourçant et s’inspirant de la nature qu’il aimait tant. Une île sur laquelle se trouve, faisant face au château royal et au Clos Lucé, une statue en bronze monumentale de Léonard de Vinci en dieu antique (n’est-ce pas Persée dont le bras repose sur la tête de Méduse ???) de l’artiste Amleto Cataldi, cadeau à la France de la « Republica di San Marino »… Histoire insolite narrée par Mona (sic) Chavanne dans son article du 01/09/2019 dans La Nouvelle République. Non seulement insolite mais énigmatique car le sculpteur n’aurait jamais donné de nom à sa statue (voir le blog sur « PhotographFrance.com »).

Remarque : Le portrait de Mona Lisa ici à Amboise, chef-d’œuvre universel, pourrait se trouver à la pointe nord de l’étoile de la France, tout comme Ussac dans le Lot, lieu symbolique des valeurs universelles. C’est peut-être là que se situe le cœur nouveau. Toute l’humanité au sommet de ces deux étoiles du Lot et de la France.

Maverick
2 mois
Réponse à  Aramis

Question : puisque la ville d’Amboise est jumelée avec le village de Vinci près de Florence en Toscane, Dame Lisa, notre trésor universel, n’est-elle pas « à cheval » entre les deux ? Avec un fondu-enchaîné de la carte de France à celle de l’Europe ?

Aramis
2 mois
Réponse à  Maverick

Oui, et si Amboise/Clos Lucé et Florence/Vinci par hasard se confirmaient, les « grands noms pontés » pourraient être les deux fleuves, la Loire et l’Arno, dotés de nombreux ponts. « Givre et boue » à la fois en référence à Hiver 1 mais aussi aux deux lieux : on n’a pas de mal à imaginer Amboise sous le givre et Florence sous des coulées de boue (voir les terribles inondations de 1966 qui ont détruit de véritables trésors dans la ville et « les anges de la boue » qui ont tenté de les sauver…). Mona Lisa à cheval entre le givre d’Amboise et la boue de Florence. Le pont du tableau de la Joconde fait ainsi symboliquement le lien entre ces deux villes. Un bel exemple de main tendue, de fraternité au-delà des frontières, celle de François 1er qui a invité Léonard de Vinci et sa Mona Lisa en France et lui a offert son amitié, son soutien et le Clos Lucé, lui permettant ainsi de poursuivre ses rêves et son œuvre. Les deux hommes unis dans leur amour pour l’art ont partagé une belle et profonde amitié qui se traduit encore de nos jours puisque Vinci et Amboise sont unis dans un jumelage qui donne tout son sens à notre continent européen.  
 

L'Arpenteur
2 mois
Réponse à  Aramis

Petit complément à ta contribution. J’ai découvert que le rayon d’un cercle passant par Ussac et Amboise/Clos Lucé fait 162km soit 100 fois le nombre d’Or.
Voir carte dans forum des Quatrains

Aramis
2 mois
Réponse à  L'Arpenteur

INCROYABLE !!! Pour moi, ce n’est pas « un petit complément » mais une magnifique découverte ! Mais ne serait-ce qu’une belle coïncidence ???

Aramis
3 mois

Nouvelle interprétation (montage tableaux dans forum des quatrains) !

Je dirais que Mona Lisa (peinte vers 1503-1506) est « à cheval » entre La Vierge aux Rochers (1483-1486) et La Vierge, l’Enfant Jésus et Sainte Anne (1502-1513) pour plusieurs raisons :

– les dates : si l’on considère que Mona Lisa a bien été peinte entre 1503 et 1506 (vu que les avis divergent sur ce point), elle est bien au niveau temporel « à cheval » entre les deux autres peintures. Précisons que les trois tableaux font partie des collections du Louvre (elles sont donc toutes trois « en cœur nouveau », Paris, le « centre névralgique » de l’Art avec le Musée du Louvre)

– les paysages : les trois œuvres accordent une importance particulière au paysage d’arrière-plan :  même mystère qui entoure ces paysages de montagnes, roches, terre et d’eau, même technique de sfumato utilisée pour la perspective, pigments blancs et ocres (?). Mona Lisa dans son propre paysage oscille entre ces deux tableaux, entre « givre et boue », entre l’ombre et la lumière.

– la construction pyramidale de La Vierge aux rochers d’une part et de La vierge, l’enfant Jésus et sainte Anne d’autre part, évoque le triangle et le nombre d’or de l’Énigme. Les deux tableaux encadrent ainsi une Mona Lisa qui elle reflète la divine proportion si chère à Léonard de Vinci qui a illustré le livre de mathématiques écrit par Luca Pacioli vers 1498 « De la divine proportion ».

La dame Lisa est donc au Louvre « à cheval » symboliquement et mystérieusement entre ces deux tableaux. Je rejoindrais ce que disait Linh : tant d’harmonie, de beauté et de perfection ne peuvent venir que de cette alchimie entre la science et l’art que Léonard de Vinci a sublimée dans sa Mona Lisa jusqu’au divin.
 
 

Linh
3 mois

MONA LISA (PJ dans Forum des Quatrains)

Pourrait-on simplement dire que Mona Lisa est « à cheval » entre la science et l’art, entre les mathématiques et l’art ? Ou comment le génie qu’était Léonard de Vinci a su intégrer ses connaissances scientifiques, sa fascination pour la divine proportion à son savoir-faire artistique et technique, faisant de sa Mona Lisa un chef-d’œuvre incomparable, universel et éternel. Dans l’Énigme, le Quatrain 17 pourrait être associé au Quatrain 16 qui fait référence à la divine proportion, au nombre d’or. J’ignore comment on peut les relier puisque le Quatrain 17 relève du palier de la France alors que le Quatrain 16 semble plutôt faire partie du retour sur le Lot, mais peut-être existe-t-il une autre clé, « un petit pont » qui nous permettrait de passer de l’un à l’autre et de faire ce lien.

Voir l’ouvrage du professeur et auteur Bülent Atalay « Math and the Mona Lisa, the art and science of Leonardo da Vinci » (parait très complet et complexe). Présentation de son livre :  https://www.bulentatalay.com/book.htm

ainsi que le dossier de Mme Le Van, philosophie – Projet UNESCO philo-maths : Les mathématiques dans l’art de la Renaissance (plus accessible).

Aramis
3 mois

N’ai pas pu tout expliquer mais tente quand même cette interprétation qui se rapproche un peu de ma contribution du 14 décembre 2024.

Mona Lisa est au cœur du tableau, mieux, son propre cœur (enfin presque) est le centre même de la composition (voir dans Forum des Quatrains image extraite du site de Mr Michel Renard). Ce pourrait être le « cœur nouveau » du quatrain, signifiant ainsi que, d’une part les valeurs humaines sont au centre de l’Énigme, et d’autre part que le tableau est le symbole même de l’humanisme et des valeurs humanistes de l’époque de la Renaissance. Si l’on rapproche le pont à l’arrière-plan du tableau de Léonard de Vinci et le petit pont d’Ussac du tableau Hiver 1, on est bien suspendu entre l’humanisme de la renaissance qui place l’homme au centre de l’univers et l’Universalisme plus moderne mais hérité des Lumières, symbolisé par la pointe nord de l’étoile.

L’expression « Givre et boue », dans un tableau comme dans l’autre, est peut-être là pour signifier les oppositions : la blancheur et la noirceur, la beauté et la laideur, la lumière et les ténèbres pour comprendre que souvent l’un ne va pas sauf l’autre, ce qui nous amènera plus tard à l’Europe et à des pans sombres de l’histoire que nous avons vécus et qu’il faut nommer, étudier et comprendre pour enfin ne plus avoir à les vivre (d’où la voie sans issue et l’importance de l’éducation). Mais ici rien de tel encore car c’est la lumière (Mona Lisa) et la blancheur lumineuse du givre (Hiver 1) qui dominent. Clarté, pureté et beauté.

Les grands noms pontés pourraient être les deux noms (« nom » dans le sens de substantif) : HUMANISME et UNIVERSALISME (ce sont bien deux noms très importants), pontés car ils sont symbolisés dans chaque tableau par un pont : le pont à 4 arches à l’arrière-plan de La Joconde, le petit pont du tableau Hiver 1 à Ussac. On pourrait parfaitement rapprocher la symbolique du pont et celle de Mona Lisa : tous deux dépassent les clivages et les différences pour relier les hommes entre eux et les unir.

La Joconde est bien à cheval entre l’humanisme de la Renaissance et l’universalisme d’aujourd’hui (voir toutes les contributions précédentes). La portée universelle de l’œuvre fait d’elle une source de lumière, celle qui nous éclaire et nous éveille, celle vers laquelle tente de nous conduire l’Énigme.

UNIVERSALISME (Hiver 1/Ussac/Lot) + HUMANISME (La Joconde/France) = HUMANISME UNIVERSALISTE ou UNIVERSALISME HUMANISTE ??? (l’Europe ?)
 

Linh
3 mois

Xin chào depuis le Vietnam ! Je confirme que Mona Lisa y est célèbre puisqu’elle a sa petite réplique vietnamienne imprimée sur de jolis t-shirts que l’on trouve à Hanoï, mais surtout parce qu’elle s’illustre sur une belle peinture sur soie (à la gouache) de l’artiste d’origine vietnamienne Mai Trung Thu (1906 – 1980) « La Joconde (Mona Lisa) » peinte en 1974. Par ailleurs le « Portrait de Mademoiselle Phuong » du même artiste est considéré comme « La Mona Lisa du Vietnam » … Je mets les deux tableaux dans le forum des quatrains pour les admirateurs et admiratrices de la Joconde.

Pour revenir à la Mona Lisa de Da Vinci qui est « à cheval » (super l’idée de Laled du chevalet !), de mon côté ai pensé qu’on pourrait superposer les interprétations à l’instar des différentes couches utilisées par l’artiste pour créer le sfumato : la Joconde serait alors « à cheval » dans l’espace et dans le temps. D’abord visuellement à cheval entre le givre des montagnes et la boue des sentiers du paysage tout en étant à cheval sur plusieurs périodes : entre 1503 (année où Léonard de Vinci a commencé à la peindre en Italie) et 1506. Mais on dit aussi qu’elle aurait pu être peinte lors d’une période plus étendue qui irait de 1503 à 1517, voire même de 1503 à 1519 (année où Léonard de Vinci est mort). Là aussi le mystère demeure. Le pont à quatre arches pourrait-il alors symboliser ce temps suspendu entre plusieurs périodes ? Une Mona Lisa « à cheval » sur le temps, et pourquoi pas de la Renaissance à nos jours ? Une Mona Lisa si proche de la perfection qu’elle nous éclaire de sa lumière et de sa beauté et nous fait oublier le temps pour nous offrir l’éternité.

Kazuo
3 mois

Au cas où Mona Lisa resterait à jamais « à cheval » dans son quatrain, je lui envoie ces deux poèmes qui la célèbrent encore et toujours.
Joyeuses Fêtes à tous/toutes.
 
when I see you hanging there de Michael McDermott (poète irlandais, 1949 -)

when I see you hanging there
you have me transfixed with your stare
is there something you will share

quand je te vois là suspendue
je demeure subjugué par ton regard
y a-t-il quelque chose que tu désires partager 
 
Pour la Joconde de Isaac Lerutan (poète français, 1968 -)

Le corps recouvert de peinture
La peau fragile comme une toile
Le dos collé contre le mur
Elle s’expose, enveloppe opale

Dans son sourire aux lèvres absentes
Tant abusée, mêlée d’étreintes
On pourrait lire dans sa tourmente
Que l’or de ses cheveux se teintent
De mille couleurs incandescentes

Que cache-t-elle ? Beauté divine
Derrière cette sagesse indécente
Une saveur, un feu sublime
Signe d’un réveil en attente…

La Joconde est lasse
Et son sourire doux-amer rappelle que ses mortes cellules
N’ont d’effet que d’étouffer la tendre guerre des regards…

Laled
3 mois
Réponse à  Kazuo

« Sa dame à cheval »
Le nom de la dame, Mona Lisa ou la Joconde, a été identifié par Louna le 25/11/2024.
Comment expliquer ‘ à cheval’ ?
Le mot « chevalet » est dérivé du mot « cheval »: support utilisé par le peintre pour poser et appuyer son tableau, technique apparue au XVième siècle en particulier pour les peintures à l’huile.
« A cheval », un mot pour imaginer Léonard de Vinci en train de peindre un chef-d’œuvre mondialement connu sur son chevalet?
(Peinture à l’huile sur panneau de bois de peuplier,77x53cm)

Aramis
3 mois

Je ne vais pas retenir la suggestion de Louna qui ferait que la dame serait en lévitation entre Ussac et Paris (encore que les sirènes -si Mona Lisa en était une- selon Homère étaient des femmes-oiseaux).

Par contre, beaucoup plus simplement, n’est-elle pas à cheval entre Paris et Amboise, entre Le Louvre et Le Château du Clos Lucé, la résidence d’été des rois, que François 1er mit à la disposition de Léonard de Vinci qui y séjourna pendant 3 ans avant la fin de sa vie. (voir Wikipédia) ? On rappelle que Léonard était venu d’Italie avec seulement quelques toiles célèbres dont La Joconde qu’il offrira à François 1er. Il est intéressant de noter qu’au Clos Lucé (lieu désormais dédié à la mémoire du maître), il existe une très belle copie de la Joconde datant du XVIIe siècle « qui, selon les experts, correspond à celle qu’Henri IV avait commandée à Ambroise Dubois et dont on avait longtemps perdu la trace. D’excellente facture, elle a séduit les propriétaires du Clos Lucé qui l’ont acquise il y a une dizaine d’années chez un marchand du quai Voltaire, à Paris. » (Connaissance des Arts)

Mona Lisa à cheval entre les grands noms pontés : La Seine qui coule de source et la Loire en aval (Amboise est dans le Val de Loire). Des cours d’eau qui l’hiver avec le froid et la pluie se transforment en givre et boue. Une Mona Lisa qui semble heureuse dans son paysage vaporeux de roches, de terre et d’eau, et nous offre ainsi son beau visage, plus mystérieux et lumineux que jamais.

Juditha
3 mois
Réponse à  Aramis

Je sors de mon silence, pour revenir sur le périple légendaire de Léonard de Vinci.
« De Rome à Amboise en vallée de la Loire, il aura fallu surmonter quelques épreuves, notamment la traversée des Alpes. A 60 ans passés, suivi d’un chargement qui vaut une petite fortune, le tout dans un 16ème siècle tumultueux cela n’est pas chose aisée….
De Vinci emmène avec lui 3 tableaux encore inachevés, il s’agit de La Vierge, l’Enfant Jésus et Sainte-Anne, La Joconde et le Saint Jean-Baptiste.
C’est début septembre 1516 qu’est donné le signal du départ. Le temps presse pour franchir les sommets avant les premiers grands froids. Hors de question d’emprunter la route la plus directe qui passe par Chambéry. Léonard et sa troupe choisissent un chemin plus lent, mais balisé de nombreux refuges tous les 10 kilomètres qui les emmène à 3000 mètres d’altitude ! »
(source : France bleu Région)
« Givre et boue » décrivent les premiers frimas rencontrés par Léonard sur le long chemin vers Amboise. (le manoir du Cloux qui deviendra Clos Lucé).
Trois tableaux dont la Joconde sont transportés à dos de mulet, « sa dame à cheval ».

Aramis
3 mois
Réponse à  Juditha

Oui, un beau périple que l’on n’oublie pas, et j’adore ta dernière phrase !!!

Louna
3 mois

Si les 3 arches du pont dans le paysage du tableau de la Joconde font bien écho aux 3 petits ponts d’Ussac comme le suggère Aramis, ce serait sans doute la confirmation que La Joconde, le Louvre et Paris sont bien situés à la pointe nord de l’étoile sur la carte de la France.

Mona Lisa serait donc à cheval entre USSAC et LE LOUVRE. Bizarre à 1ère vue mais pas bizarre du tout si on tient compte que l’étoile s’élève du Lot à la France. « Grands noms pontés » ? Oui, Ussac est un grand nom ponté 1) vu l’importance du lieu lié à l’Universalisme 2) vu que 3 ponts et 3 tableaux lui sont consacrés dans l’Énigme. Le nom « coule de source » et ça tombe bien puisqu’il y a justement une source à Ussac. L’autre grand nom ponté est Paris aux multiples ponts bien sûr. « En aval » au sens figuré pourrait simplement vouloir dire « après » : après Ussac, on a Paris. Quant à « givre et boue », les deux phénomènes s’expliquent par l’eau (et le froid bien sûr), l’eau que l’on retrouve à la fois à Ussac (la Source) et à Paris (la Seine) et que l’on devine dans le paysage d’arrière-plan du tableau. D’ailleurs il me semble avoir lu Mona Lisa associée à une Sirène (ou l’ai-je inventé ??? Impossible de retrouver l’allusion). Mais je suis sûre qu’il plairait à la mystérieuse Mona Lisa qu’on l’appelle « La Sirène de la Toscane ».

Aramis
3 mois

« Le mystère de la Joconde à cheval »
Le Modérateur, dans sa réponse aux dames anonymes ce matin (Forum général), semble suggérer d’éclairer Mona Lisa (enfin, c’est mon interprétation). En fait et si on mettait la lumière plutôt sur l’arrière-plan ? On pourrait dire ainsi que la belle Joconde se tient devant un paysage qui semble être scindé en deux, et de ce fait elle est bien « à cheval », « de part et d’autre » (définition) de ce paysage qu’elle « coupe » en deux. « Un paysage étrange » nous dit l’historien de l’art Daniel Arasse, « chaotique » (car les deux parties ne semblent pas se rejoindre), « fait uniquement de rochers, de terre et d’eau » (déjà, ça rappelle le Lot !). Son analyse est fascinante, et je laisse aux participants le soin de la découvrir s’ils le désirent : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/une-histoire-de/histoires-de-peintures-la-joconde-1818914
Ma description toute simple. A gauche se trouve un sentier très sinueux qui nous mène à une étendue d’eau (lac), avec une terre couleur boue et en fond une forêt (l’ensemble pourrait très facilement être un paysage du Lot). A droite se trouve le pont à trois arches qui enjambe la rivière, des formations rocheuses, d’une couleur gris-blanc (couleur givre ?) (qui d’ailleurs fera dire à la géologue Ann Pizzorusso que ce sont les roches calcaires de la ville lombarde de Lecco qui ont été peintes par Leonard de Vinci). Pourrait-on alors faire le rapprochement de ce paysage avec celui qui nous intéresse dans l’Énigme : le point à trouver pourrait-il être près d’une étendue d’eau, près d’amas rocheux, « à cheval » entre un sentier bien sinueux du Lot et le petit pont d’Ussac : en effet les 3 arches dans le tableau de la Joconde pourraient évoquer les 3 petits ponts d’Ussac. A nouveau que de suppositions ! Alors il ne nous reste plus qu’à faire des vœux pour que « Le mystère de la Joconde à cheval » soit enfin résolu en 2025 !

Aramis
4 mois

Givre et boue, sa dame à cheval : Le tableau HIVER 1 à Ussac, avec son petit pont de pierre très symbolique, son paysage givré et la boue qu’on devine dans son fossé de drainage, pourrait simplement nous indiquer la pointe nord de l’étoile-France : PARIS. La dame Lisa serait alors « à cheval » (grâce au petit pont qui relie et unit) entre l’étoile-Lot et l’étoile-France, entre l’UNIVERSALISME d’USSAC et le CŒUR de la France : le LOUVRE/PARIS. La Joconde : la plus universelle des dames qui réside au Louvre, le musée le plus visité du monde.

Remarque : si jamais cette interprétation était correcte, on comprendrait mieux la présence des 3 tableaux identiques du petit pont, et donc son importance dans l’Énigme. On peut même imaginer alors qu’il y ait un autre lien à faire, cette fois avec l’Europe.

Puccibrel
4 mois

Bonsoir à toutes et tous,
Après un mois de pause, je prends le temps de me remettre à l’énigme ! Je me demande si l’expression « Sa dame à cheval » pourrait faire référence au tableau « Perspective Cavalière ». Le peintre lotois Dany Wattier, basé à Rignac à côté de Gramat, y représente la Joconde à cheval, avec en toile de fond un paysage lotois où on aperçoit au loin Saint-Laurent-les-Tours.
Bonne soirée !

Louna
4 mois

En cœur nouveau : ce pourrait être une pointe de l’étoile de la France (et non le centre géographique de la France) car le mot « cœur » pourrait être pris au sens figuré uniquement : le Louvre, situé dans le 1er arrondissement de Paris, est le cœur artistique et touristique de Paris, le cœur de la France.

Grands noms pontés : la Seine et la Marne, deux grands cours d’eau surmontés de nombreux ponts. Il existe une statue en marbre (de Carrare justement et on retrouve la Toscane !) au Louvre intitulée « La Seine et la Marne » de Nicolas Coustou, 1699/1712, sous Louis XIV (la sculpture originale se trouve à l’intérieur du musée du Louvre tandis qu’une copie moulée se trouve dans le jardin des Tuileries). « Cette allégorie représente la jonction des deux fleuves principaux de l’Ile-de-France. » Photo Forum des quatrains.

Source et aval : sans doute à prendre également au sens figuré.
Le grand nom qui coule de source : la Seine (le fleuve évident qui traverse Paris)
L’autre grand nom en aval : la Marne (aval = vers la vallée, ici de la Marne – voir par exemple Marne-La-Vallée en Seine et Marne).
 
Givre et boue ? Petit voyage temporel dans le passé. Si on reste sous Louis XIV avec la statue « La Seine et la Marne », en 1709, après de fortes pluies (donc boue), le royaume est frappé d’une vague polaire qui déferle sur Paris et tout le territoire (donc givre) … Si on se transporte sous le règne de François 1er avec le portrait de la Joconde, on a également givre et boue car les hivers sont longs et rigoureux (la Seine est gelée en 1543), et les étés sont humides et frais. Et si l’on revient au 21ème siècle on apprend que le Louvre, « ce bâtiment emblématique situé au cœur de la capitale française est refroidi par l’un des plus grands systèmes de refroidissement urbain au monde. » Je ne m’aventurai pas à expliquer le système (schéma Forum des quatrains), mais il pourrait suggérer « givre » avec les températures de refroidissement jusqu’à – 5°C et « boue » avec l’utilisation d’une partie des égouts.
 
Sa dame à cheval : pourrait-on alors dire que La Joconde/Le Louvre/Paris est « à cheval » entre la Seine et la Marne, qui sont les deux plus importants cours d’eau de la région parisienne, dont la jonction se fait certes à Charenton-le-Pont et non au Louvre, mais qui est symbolisée au Louvre par la statue « La Seine et la Marne » ? Là je crains que les géographes de l’Énigme ne soient pas tout à fait d’accord !

Aramis
4 mois

Au sens figuré on pourrait dire que la Joconde est « à cheval » entre la France (Paris) où elle réside et l’Italie (Florence, Toscane) où elle est née (et donc à cheval entre la carte de la France et celle de l’Europe avec le quatrain 20). Le « cœur nouveau » serait le centre de la carte de France qui pourrait alors être LYON, à mi-chemin (à vol d’oiseau) entre Paris et Florence.

Grands noms pontés : la Seine à Paris avec son célèbre Pont Neuf et l’Arno à Florence en Toscane avec son emblématique ponte Vecchio.

Givre : pour Paris avec ses hivers rigoureux : https://www.pariszigzag.fr/insolite/histoire-insolite-paris/hiver-thermometre-paris
Boue : pour Florence avec ses inondations : https://www.abcdblog.fr/proteger-le-patrimoine-de-florence-des-turpitudes-du-futur/

A ce moment-là, on pourrait enchaîner sur le quatrain 1, centrer l’étoile sur Lyon où il y avait la Maison Charlionais et Pourailly (1) qui fabriquait ou simplement revendait des tables bistro avec pieds en fonte et qui apparemment faisait venir le marbre du dessus de la table bistro de Toscane, le pays du marbre, là où se trouve le marbre de Carrare dans les Alpes Apuanes, massif montagneux dans les Apennins (et non dans les Alpes). Là où justement l’Arno prend sa source … Alors c’est peut-être l’Arno qui « coule de source » au sens propre et la Seine qui serait « en aval » (du Pont Neuf et du Louvre) :
Le Louvre a d’abord été une forteresse qui « adossée au rempart avec une enceinte carrée renforcée de tours et d’un fossé en eau et son puissant donjon, défend ainsi la ville en aval de la Seine. » Voir aussi le tableau au Louvre : « La Seine avant le Pont Neuf, dit aussi La Seine en aval du Pont-Neuf, à Paris, avec à gauche le Louvre et à droite le Collège des Quatre Nations, 1754 » de Jean-Baptiste-Nicolas Raguenet.

Le pont neuf (Quai du Louvre) qui en réalité est le pont le plus vieux de Paris, faisant écho au ponte Vecchio (pont vieux) de Florence…

Toujours beaucoup de coïncidences et de correspondances !

(1) « La Maison J. Charlionais, L. Pourailly et Cie dont le siège se situait 39 rue Franklin à Lyon est apparemment une maison de commerce qui fournissait cafés, hôtels et restaurants en porcelaine, verrerie et orfèvrerie. D’où des succursales d’expédition à Paris et Limoges.
Connus pour leurs guéridons et leurs tables à dessus de marbre d’Italie, gravés à leur nom, ils avaient un atelier de constructions métalliques au 4 rue Bayard à Toulouse. » (voir photos dans Forum des quatrains)
Les pieds en fonte étaient peut-être fabriqués à Lyon où il y avait fin du 19ème siècle de nombreux ateliers et fonderies et/ou à Toulouse ???

Louna
4 mois

Vais relancer le débat sur la simplicité et la complexité… avec une citation d’une autre dame évoquée dans le quatrain 17, George Sand : “Le vrai est trop simple, il faut y arriver toujours par le compliqué.” J’essaie à nouveau !

Puisque la dame est exposée dans l’aile Denon du Louvre (voir plan du Musée dans Forum des quatrains), elle contemple donc la Seine et se trouve à cheval entre le quai du Louvre (qui coule de source) et le quai des Tuileries (en aval) entre le pont des Arts (qui coule de source lui aussi à cause du musée !) et le pont du Carrousel (qu’on appelait parfois « le pont du Louvre » !). Simple ou compliqué ? Là, je ne sais plus !

Reste le givre et la boue… Le givre peut faire penser au poème de Théophile Gautier « Fantaisies d’Hiver » avec les Tuileries sous le givre. La boue peut faire allusion à l’hiver et la crue de la Seine de 1910 qui a inondé les sous-sols du Louvre en mettant ainsi en péril des milliers d’œuvres d’art. (voir Forum des Quatrains)

Et, Mona Lisa oblige, on ne peut s’empêcher de sourire nous aussi en découvrant la « chaise Louvre » et sa « table bistro » couleur citron givré (« givre ») et ocre rouge (« boue ») de FERMOB… (à l’origine, fin du 19ème siècle, c’était un atelier à Thoissey dans l’Ain créé par un maréchal ferrant). Ah, ces coïncidences ! Juste dommage que ce soit plutôt du mobilier de jardin !

Kazuo
4 mois

GIVRE ET BOUE : est-ce que « givre et boue » pourraient être simplement suggérés de par la technique utilisée, le sfumato, par Léonard de Vinci ? Derrière la Joconde et en dépit d’un arrière-plan qui reste flou, on distingue quand même le pont à 3 arches, la rivière ? le lac, les rochers, le chemin, la terre … tous les éléments de la nature contenus dans les tableaux de l’énigme et qui ont valeur de symbole. (Le givre et la boue se retrouvant dans certains tableaux d’hiver de l’énigme). Les couleurs fondues dans une sorte de brume qui rappellent le givre et les différentes teintes d’ocre qui rappellent la boue. Et de cet arrière-plan nait la lumière qui éclaire le visage si humain, même serein, de la Joconde. Un bel hommage à l’humanité tout entière.
Le sfumato : « En peinture, modelé vaporeux destiné à suggérer par les gradations de la couleur et de la lumière l’échelonnement en profondeur des objets dans l’atmosphère » (Larousse)

Aramis
4 mois

A partir de la Joconde trouvée par Louna, du Louvre et de Paris, je propose une autre interprétation :

En cœur nouveau : Paris (1er arrondissement/Le Musée du Louvre)

Grands noms pontés = les grands noms de la peinture qui sont reliés/connectés (« pontés ») au Niveau 1 de l’Aile Denon du Louvre : deux peintres français qui « encadrent » la Joconde qui elle est exposée dans la Salle 711 (Salle des États)

. L’un coule de source : exposé avant la Joconde, dans la Salle 700 (Salle Molien) « La Liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix. Choix évident pour l’Énigme avec la valeur de liberté + la révolution qui nous mènera à la République et la démocratie (1830). Une belle Marianne. (au passage on retrouve la Marianne évoquée précédemment par Cléo)

. L’autre en aval = dans la salle située après la Salle de la Joconde, la Salle 702 (Salle Daru) Jean-Auguste-Dominique Ingres, « Œdipe explique l’énigme du sphinx » (1808–1827). Choix également pertinent avec l’Énigme puisque la réponse à « l’énigme du sphinx » est tout simplement l’homme (*). L’énigme du sphinx qui prolonge l’énigmatique Mona Lisa.

. Sa dame à cheval = la dame du Louvre (1503-1519) la Joconde, est située dans la Salle 711 entre ces 2 salles et 2 tableaux (voir plan du niveau 1 de l’Aile Denon dans le Forum des quatrains). Bien sûr il y a d’autres tableaux dans les Salles 700 et 702, ceux de Géricault ou de David…). Juste un choix personnel fait par rapport à l’Énigme.

BEAUTE ET MYSTERE pourrait être le lien/pont entre ces trois tableaux : une fille du peuple (la belle Marianne) qui nous introduit à la Dame (la belle énigmatique Mona Lisa) qui nous fait entrevoir le mystère qu’est l’homme (Œdipe et l’énigme du sphinx).

. Givre et boue : on pourrait tenter de relier « cœur nouveau » (centre de Paris 1er arrondissement) + « grands noms pontés » (avec pourquoi pas un double sens : noms de ponts célèbres de Paris + noms de tableaux célèbres du Louvre) avec « givre et boue ». « Givre et boue » nous fait penser au terrible hiver 1879-1880 qui a gelé la Seine et engendré la « débâcle ». De nombreux articles relatent cet épisode, de nombreuses photos l’illustrent, ainsi que des tableaux de Monet, un épisode qui est resté « gravé dans les mémoires » où la Seine charriait des blocs de glace, où les ponts ont été endommagés (voir photo de la Seine dans le 1er arrondissement -celui du Louvre- dans Forum des quatrains).

Lien aussi au niveau temporel : nous sommes plongés (avec les peintres français + cet hiver terrible) dans le 19ème siècle. Reste notre célèbre tableau de Léonard de Vinci du 16ème siècle, l’un des plus grands maîtres italiens de la Renaissance, relié aussi à la France : au centre il a nourri les peintres et les hommes et fait rayonner son œuvre par-delà les siècles. C’est lui et sa Mona Lisa qui incarnent la lumière au Louvre comme dans l’Énigme.

(*) Voici l’énigme du sphinx : « Quel être, pourvu d’une seule voix, a d’abord quatre jambes le matin, puis deux jambes à midi, et trois jambes le soir ? ». « L’Homme » a répondu Œdipe. Réponse correcte car l’enfant marche à quatre pattes, l’adulte marche debout sur ses deux jambes et lorsqu’il est âgé, il a besoin de s’appuyer sur une canne.

Louna
4 mois

Il est une dame à Paris universellement connue, alors pourquoi nous a-t-elle échappés alors que non seulement nous l’aimons et l’admirons et que son créateur de génie, ce maître de la Renaissance nous est apparu dès nos premières lectures et recherches sur l’Énigme… alors qu’Aramis en a parlé sur le forum dans « La Lettre G », et surtout que Juditha nous a tout appris sur son nom et nous en avait donné la clé : « Mona, Monna, Madonna, Madame ou La Dame », et que j’ai même suivi sa trace jusqu’au Château de Montal dans le Lot…

Un sentiment d’humilité et le désir secret qu’elle nous pardonne nous envahit. Et soudain, sous nos yeux médusés, son regard mystérieux empreint de tristesse s’anime : « Mais je n’ai pas bougé, j’étais là depuis toujours à vous attendre… Comme le temps m’a paru long ! » mais nul reproche dans le sourire énigmatique qu’elle esquisse au même instant, où, dans la bienveillance infinie qui émane de son être, on croit deviner une pointe d’humour : « Vi perdono ! »

Le plus beau des présents de la part de la plus belle dame du monde, et là c’est notre cœur tout entier qui fond devant ce trésor de l’humanité.

(la suite dans très peu de temps)

Administrateur
4 mois
Réponse à  Louna

Le fait qu’il ait fallu si longtemps pour identifier La Joconde, alors que le nom de tant de célébrités ou entités diverses, moins connues, était avancé, restera pour le Modérateur une énigme dans l’Enigme 🙂

Louna
4 mois
Réponse à  Moderateur

C’est vrai que c’est intriguant… mais la Joconde elle-même si belle et si mystérieuse, ne méritait-elle pas qu’on emprunte des chemins détournés vers d’autres belles dames avant d’arriver enfin jusqu’à elle, la plus énigmatique de toutes ?

Administrateur
4 mois
Réponse à  Louna

Ce commentaire de Louna pose une question essentielle que l’on pourrait généraliser, au-delà de la Joconde, à la chasse dans son ensemble.

Un chasseur doté d’un très haut niveau de perspicacité aurait pu résoudre une bonne partie de l’Enigme seul, en peu de temps, en allant chaque fois droit au but. Mais c’eut été là un vaste gâchis : le plus grand trésor à découvrir ici, au-delà d’un trésor matériel potentiellement important, est immatériel.

Ce trésor immatériel n’est pas, ou n’a pas été, assemblé par le créateur de la chasse. Lui n’a fait que créer une opportunité d’échanges et de création de liens. Il ne fait pas les échanges et ne créé pas les liens. Ce sont les participants à cette chasse qui le font, ainsi que tous ceux qui, sans participer activement, peuvent en être des acteurs indirects mais essentiels de par l’intérêt qu’ils y trouveront.

Bien sûr, il a fallu plus de temps que nécessaire pour trouver la ligne HTA ou la Joconde. Mais en prenant le temps de suivre des chemins détournés, en se laissant aller à flâner en bord de route pour admirer les milliers de choses qui s’y trouvent et que nous ne voyons plus, nous cessons de n’être que des consommateurs pour devenir des êtres cultivés.

Grâce à vous, Louna, mais grâce aussi à Aramis, aux Trois Mousquetaires et à tous les autres, une autre dimension est donnée à cette chasse. La question que vous posez, loin d’être anodine, est extraordinairement pertinente à l’heure des réseaux sociaux et de la superficialité qui les anime.

Louna
4 mois
Réponse à  Louna

On est donc au Louvre qui est au cœur de Paris (« en cœur nouveau »), le musée le plus visité au monde. « Grands noms pontés » : le Pont des Arts qui « coule de source » (vu qu’on est au summum de l’art avec le Louvre) et le pont de Carrousel en aval. Et la dame du Louvre (car il s’agit de « sa » dame, à lui, au Louvre désormais) est bien « à cheval « entre les deux ponts. Pour « givre et boue », je dirais ce qui a déjà été dit sur la Seine et ses berges en hiver. Mais plus pertinent sans doute il y a ce grand voyage qu’a effectué le peintre Italien depuis l’Italie vers la France pour se mettre sous la protection du roi François 1er : pendant l’hiver 1516, à dos de mulet nous dit-on, il a traversé les Alpes et a certainement dû être confronté à « givre et boue » lors de son périple. Et pour notre plus grand bonheur Léonard de Vinci avait glissé dans ses bagages les 3 tableaux qu’il aimait le plus dont « La Joconde ».

Administrateur
4 mois
Réponse à  Louna

Cet essai sera le bon: il s’agit effectivement de La Joconde. Félicitations !!

Bernie
4 mois
Réponse à  Moderateur

Excellent. L’interprétation de « à cheval » est-elle aussi validée?

The Weasel
4 mois

j’ai lu qu’il y avait une tour Eiffel dans le maine et loire faite avec uniquement des fers à cheval.je sais qu’on semblait dire que la dame était  vraiment une dame mais en tous cas cette dame serait bien à cheval?la tour Travert de henri Travert,localisation : rue de Montigué, L’Aulnay des Vignes (Fougeré, Maine-et-Loire) on sait jamais vais voir si ça colle avec le reste du quatrain

The Weasel
4 mois
Réponse à  The Weasel

je continue:Fougeré voir: Baugé-en-anjou,40km d’Angers. grands noms pontés: les 2cours d’eau du département :Maine et loire;l’un coule de source(évident ?): la Loire; l’autre en aval: le Maine; givre et boue?beaucoup d’humidité dans le département donc brouillard avec vagues de froid donc givre en hiver et boue a cause des pluies et nombreux cours d’eau ds le département

Maverick
4 mois
Réponse à  The Weasel

… et cette Tour Travert avec son coq gaulois à son sommet (voir site Actu pays de la Loire) pourrait faire écho au coq de l’Énigme (quatrain 10) et même à Cajarc avec sa Tour Eiffel qui, elle, arbore une croix occitane à son sommet. Par contre si l’on envisage à présent que la « dame » pourrait être une tour, pourquoi ne pas envisager directement la « Dame de Fer » de Paris, notre célèbre Tour Eiffel ?
 

Maverick
4 mois
Réponse à  Maverick

(suite de la dame) Si la « dame » est effectivement la Tour Eiffel, elle est bien « en cœur nouveau » puisque la Tour Eiffel est en plein cœur de Paris dans le 7ème arrondissement face à la Seine, face au pont d’Iéna. La dame est à cheval entre deux grands noms de ponts sur la Seine :  entre le pont Bir-Hakeim (anciennement le pont de Passy, « le plus photogénique ») qui « coule de source » (en amont) et traverse l’Ile aux Cygnes (sur laquelle se trouve la « Lady Liberty » américaine : clin d’œil à la « Dame de Fer » ?) et le pont de l’Alma en aval de la Seine. « Givre et boue » : simplement pour indiquer les berges de la Seine ? Ou bien « Boue » : les égouts de Paris se rejoignent au pont de l’Alma. On trouve d’ailleurs le Musée des Égouts de Paris juste à côté du pont. Pour expliquer le givre : la réplique de la 1ère statue de la liberté à Paris était en plâtre, donc « peu adaptée à la météo parisienne » (et donc au givre), elle a été coulée en bronze à l’identique par la suite.

The beaver
4 mois
Réponse à  Maverick

Un autre regard :
‘En cœur nouveau, grands noms pontés’ :
Au cœur de Paris, les ponts sur la Seine qui pour certains portent les noms de batailles célèbres (Austerlitz, Iéna, Arcole), le pont de la Concorde aux effigies de maréchaux de la Grande Armée, le Pont du Garigliano en hommage à la bataille de 1944 sur les forces allemandes.
La Seine entre dans Paris à l’Est au Pont Amont et ressort de Paris à l’Ouest au Pont Aval : « l’un coule de source, l’autre en aval », (publication de Louna le 30-10-2024).
‘Deux chiens tout droit sur cercle monter’ : ce vers propose de tracer un segment de droite depuis « L’Education Centre du tout et de tout HIVER 4 » jusqu’à Paris.
Petit aparté : Nous avons souvent entendu cette expression : monter à Paris !
Par déduction, ce serait le diamètre du cercle France que nous cherchons depuis des mois et plus !
Si diamètre il y a, alors le centre est à mi-distance entre le point de convergence au sud de Cajarc et le cœur de Paris.
Ce centre se situerait au cœur du Berry « Pays de George Sand » caractérisé par son climat « Givre et boue » à NOHANT, commune voisine de La Châtre.
(La carte sera visible sur le forum général.)
« Sa dame à cheval » serait George Sand appelée ‘la dame de Nohant ‘qui commença à écrire à Paris avant de s’installer dans la maison de sa grand-mère maternelle à Nohant dans le Berry, région qu’elle rebaptisa la vallée noire ou la vallée bleue.

Après tous les noms évoqués par Aramis, Louna, The Weasel ou belette, Maverick (j’espère n’avoir oublié personne !), George Sand est bien placée pour être ‘sa dame à cheval’ !

229737
4 mois
Réponse à  The beaver

Bien vu The Beaver, cette démonstration est très séduisante pour parler d’une grande dame qui a marqué le 19ièmesiècle !
D’origine noble, Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil par mariage Baronne de Dudevant, connue sous son nom de plume George Sand (pseudonyme masculin) compte parmi les écrivains les plus prolifiques.
Elle fut à la fois dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste !
Un lien est proposé en fin de contribution, complet et drôle, car sa vie fut un vrai roman !
George Sand rencontre Alfred de Musset en 1833 avec qui elle aura une relation enflammée jusqu’en 1835.
A partir de 1838, commence sa liaison avec Frédéric Chopin. Ils organisent leurs vies : l’été à Nohant et l’hiver à Paris, entre la capitale et la province,’ à cheval.’
Sa vie amoureuse sera agitée.
La ‘bonne dame de Nohant’ compte parmi ses amis fidèles Eugène Delacroix, Franz Liszt ( qui parle d’elle comme’ la femme la plus forte et la plus étonnement douée’), Gustave Flaubert, Alexandre Dumas Fils , Balzac , correspond avec Victor Hugo  et bien d’autres mais aussi proche des berrichonnes et berrichons de cette région de France qu’elle affectionne.
Première femme qui a pu publier ses romans champêtres.
Femme politique méconnue, ‘muse de la révolution de 1848’, dans son QG du café Pinson.
Femme de combats : tous les écrits de GS expriment cette volonté de présager un monde meilleur, de défendre les opprimés contre les puissants.
A l’image de son arrière-grand-mère qu’elle admirait, elle prendra la défense des femmes, prônera la passion, luttera contre les préjugés d’une société conservatrice.
Elle explique le choix de sa tenue vestimentaire masculine :
 « J’apprenais mon métier de littérateur, disait-elle, en allant alors fréquemment au théâtre, mais comme je n’étais pas assez riche pour m’offrir un fauteuil d’amphithéâtre ou une loge, j’avais pris le parti de me déguiser en étudiant, persuadée que je serais plus respectée au parterre sous mes vêtements d’homme, qu’en première loge sous un vêtement de femme. Les poètes de l’école romantique, dont Théophile Gautier était le chef, portaient les cheveux bouclés et tombants sur les épaules. Cela donnait à ces jeunes gens une apparence des plus efféminées, et, c’est certainement à cette mode que je dus de ne pas être reconnue au théâtre, même par mes compatriotes. Dans le jour, je m’habillais tout naturellement comme mes compatriotes »
George Sand représenterait bien’ la dame à cheval’ de l’énigme:
-deux visions du monde (monarchie, république)
-deux identités (Amantine et George)
-deux lieux inspirants pour elle ( Paris la capitale et son cher pays de Nohant)

Kazuo
4 mois
Réponse à  229737

Un grand merci à the Beaver pour son travail très élaboré sur le quatrain (dont la « dame » décidément ne cesse de nous inspirer !) et à 229737 pour son beau portrait de femme, une femme si en avance sur son temps.

Moi aussi j’aime beaucoup « la bonne dame de Nohant » et pense qu’elle pourrait aisément se glisser dans un quatrain ou même un tableau, car elle incarne bien les valeurs de l’Énigme, celle « qui n’était qu’amour, bonté et générosité », celle qui aida financièrement une centaine de pauvres pendant des décennies, qui voulait que cesse le travail des enfants, que la journée de labeur soit réduite à 10 h et qui prônait la fraternité entre les classes sociales…

Et pour montrer à quel point elle était aimée et confirmer ce que vous dites sur le climat à Nohant : « A son enterrement, les paysans ont prié agenouillés dans la boue en hommage à celle qui avait à cœur de voir leur sort s’améliorer ».

Aramis
5 mois

Sarah Bernhardt (suite)

Sarah Bernhardt pourrait donc éclairer donc à la fois la ville de Paris et la pointe des Poulains de Belle-Ile-en-Mer. Le cœur nouveau pourrait être dans le département de l’Orne dans l’axe de Paris/Belle-ile-en-Mer. Grands noms pontés : deux grands fleuves aux multiples ponts. J’imagine que celui qui « coule de source » est la Seine (une évidence si le quatrain fait référence à Paris), celui en aval : la Loire qui se jette dans l’océan atlantique. Givre pour la Seine et boue pour la Loire : c’est possible grâce à deux célèbres peintres (voir dans Forum des quatrains) :
·      Claude Monet : son tableau intitulé « Le Givre » a été réalisé en 1880. Il représente la Seine prise par les glaces.
·      Olivier Debré : ses paysages de Loire par leur couleur terre et ocre évoquent bien la boue. (voir dans Forum des quatrains).

Aramis
5 mois

La dame : SARAH BERNHARDT ?

Les citations en italiques sont extraites de Wikipédia et Historia. Un peu long mais le personnage est passionnant.

Appelée par Victor Hugo « la Voix d’or », mais aussi par d’autres « la Divine » ou encore « l’Impératrice du théâtre », elle est considérée comme une des plus grandes tragédiennes françaises du XIXe siècle. Première « étoile » internationale, elle est la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, Jean Cocteau inventant pour elle l’expression de « monstre sacré ». (Wikipédia)

En effet elle fait des tournées et donne des représentations dans toute l’Europe, en Russie, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Australie… Elle devient l’un des très rares artistes français à avoir son étoile sur le Hollywood Walk of Fame , à Los Angeles. (Historia)

« En 1914, (…) elle reçoit la croix de chevalier de la Légion d’honneur, pour avoir, en tant que comédienne, « répandu la langue française dans le monde entier » et pour ses services d’infirmière pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871. » (Wikipédia)
« Celle qui est aussi bien actrice que militante, féministe avant l’heure, femme d’affaires, amoureuse ou mère, demeure bel et bien la lumière de la Belle Époque. » (Historia). Elle y a côtoyé les plus grands de Marcel Proust à Gustave Doré en passant par Tchekhov ou Thomas Edison.

Lieu de résidence à PARIS : un bel hôtel particulier au 35 rue Fortuny (disparu) dans le quartier de la Plaine-Monceau (17ème arrondissement). Son atelier de sculpture au pied de la butte Montmartre (disparu)

Lieu de résidence d’été à BELLE-ILE-EN-MER où elle a acheté le fortin à « La pointe des poulains » (pointe + poulain : pas par hasard non plus ?). Son refuge estival : elle y a vécu tous les étés pendant 30 ans. Elle était très appréciée pour sa générosité et sa solidarité envers les habitants qui lui donnèrent le surnom de : la (grande) Dame de Penhöet (elle y acquit le manoir de Penhöet). Amusant : afin de pouvoir loger sa famille elle fait construire, en face du fortin, une nouvelle villa dite des «Cinq Parties du Monde», où chaque chambre porte le nom d’un continent («Ma nourrice et moi habitions l’Asie, mon père l’Afrique, ma mère l’Amérique, ma sœur l’Europe, et la servante l’Océanie».

Pour revenir à l’énigme, Sarah Bernhardt a donc vécu à cheval entre Paris et Belle-Ile-en-Mer. Paris situé à la pointe Est de l’étoile et Belle-Ile-en-Mer située exactement à la pointe Ouest.

The Weasel
5 mois

et joséphine Baker? icône des années folles,chanteuse,danseuse qui avait deux amours,son pays les US et PARIS car naturalisée francaise (donc retour sur la capitale?).elle irait bien dans l’énigme avec son succès phénoménal en tant qu’artiste,son incroyable passé de résistante(croix de guerre,légion d’honneur,entrée au panthéon),sa lutte contre le racisme pour les droits civiques .Et puis pleine d’humanité,elle accomplit son rêve de fraternité universelle »en adoptant   12 enfants de nationalités différentes,« sa tribu arc en ciel »qu’elle élevera en Dordogne

colibri87
5 mois
Réponse à  The Weasel

Oui mais pourquoi « à cheval » ?
Quelqu’un a t’il fait un inventaire de tous les noms (de « dame ») déjà proposés afin d’orienter les recherches dans d’autres directions ? D’un autre côté, se pourrait-il que le nom de la dame en question ait été trouvé mais reste à valider ? Finalement, tant qu’on le palier 3 n’est pas complet, le Modérateur ne validera rien, nous a t’on dit. Donc on reste dans le brouillard …

Louna
5 mois
Réponse à  colibri87

Ai juste essayé de faire un récapitulatif des « dames » citées dans l’énigme (pour le « à cheval » ce sera plus tard !)
 
1) Celles qu’on abandonne, non sans regrets (?) 
Notre Dame de Paris (pas une « dame ») ; la Dame de Lorraine (pas « la plus célèbre ») ; La Dame à la Licorne (a-t-elle existé ?) ; La Dame aux camélias (trop littéraire). Parmi les « Marianne » : Brigitte Bardot (sex-symbol connue dans le monde entier dans les années 50-60, on aime son combat pour les animaux, mais rayonne-t-elle encore ?) ; Agnès Varda (grande réalisatrice connue et honorée dans le monde entier mais surtout chez les cinéphiles) ; je rajouterai ici Coco Chanel qui a révolutionné l’industrie de la mode par ses créations avant-gardistes, sa marque éternelle est connue à travers le monde mais malheureusement pour nous on l’appelait « Mademoiselle ».

2) Celle qui est « à cheval » entre les deux catégories (?)
Jeanne d’Arc (ma carte joker !) : véritable héroïne française (bergère lorraine), cheffe de guerre et sainte, pourrait être la plus célèbre dans le monde entier mais vu son surnom « la pucelle d’Orléans », peut-on se référer à elle comme une « dame » ? Question soulevée. En tout cas elle est l’incarnation de la France… « A cheval » pourrait être compris au sens propre comme au sens figuré. D’un point de vue géographique, son parcours, « La chevauchée de Jeanne d’Arc » est intéressant.

3) Celles qui ont un lien direct avec Paris (dans le désordre) (?)
Edith Piaf : grande dame de la chanson connue dans le monde entier, qui a chanté Paris et la Seine, la « môme Piaf » dans sa petite robe noire a conquis le cœur de tous.
Simone de Beauvoir : philosophe rendue célèbre dans le monde entier pour son livre « Le deuxième sexe » et son combat pour la liberté des femmes, mais surtout quand même parmi les féministes et les intellectuels et aux Etats-Unis où elle a donné de nombreuses conférences.
Sarah Bernhardt : immense actrice de théâtre connue sur les cinq continents, a fait rayonner la France dans le monde entier, la 1ère star internationale. Surnom : « La grande Dame de Penhoët. »
Joséphine Baker : vedette de music-hall mondialement connue, héroïque pendant la 2nde guerre mondiale, légendaire, entrée au Panthéon.
Marie-Antoinette : à la fois aimée et haïe mais connue partout dans le monde, elle incarne la fin de la monarchie qui donne lieu à la Révolution. Son symbole a été utilisé par la France lors des derniers Jeux Olympiques
Catherine Deneuve : la grande « dame » du cinéma Français, l’ambassadrice de la France à travers le monde, elle a tourné avec les plus grands cinéastes internationaux.
Simone Veil : grande dame d’origine Lorraine, magistrate, déportée à Auschwitz, ministre, figure incontournable de la France à l’échelle européenne (1ère présidente du Parlement européen) a mené des combats pour la liberté des femmes (droit à l’IVG), s’est battue pour la réunification de la France et de l’Allemagne, pour l’unité de l’Europe. Une humaniste. Mondialement connue. Entrée au Panthéon.
Marie Curie : femme scientifique d’exception, 2 prix Nobel, ses découvertes ont changé le monde.
 
3) Les 5 dames ex aequo (?)
Édith Piaf (Paris) / Simone Veil (Lorraine-Paris) / Catherine Deneuve (Paris) / Sarah Bernhardt (Paris-Belle-Ile-en Mer) / Marie Curie (Pologne-Paris).
Toutes les 5 ont un lien avec Paris et sont de très grandes « dames » qui continuent à faire rayonner la France à travers le monde.

Et vous, Colibri et les autres contributeurs, quel est votre avis et quels seraient vos choix pour le quatrain ?

colibri87
5 mois
Réponse à  Louna

Super résumé, très utile, merci. J’aurais tendance à aborder le problème en me posant la question suivante : si je prends au hasard trois individus dans la population mondiale, disons un en Chine, l’autre au Burkina Faso et l’autre en Arizona, quelle serait le visage féminin qui aurait le plus de chances d’être reconnu par ces trois personnes ? Vu de cette manière, ne serait-on pas contraint de rejeter tous les noms proposés ? Qui reste t’il d’autre que Louna n’a pas déjà nommé ? La Statue de la Liberté, symboliquement à cheval sur les USA et la France ?

Julien
5 mois
Réponse à  colibri87

Oui, excellent résumé, c’est vrai. Ca permet d’avancer.
Ceci dit, je ne suis pas sûr que les 3 personnes citées par Colibri ne reconnaîtraient pas au moins Edith Piaf.

Louna
5 mois
Réponse à  Julien

Je pense qu’il y a une réelle possibilité que la dame soit Édith Piaf comme semble le suggérer Julien, car la « Môme » est un « symbole de la France au côté du drapeau tricolore, de la Tour Eiffel et de la Marseillaise. » Et pour le prouver : plus de 60 après sa mort « des spectacles autour de ses chansons et de sa vie continuent d’être à l’affiche un peu partout dans le monde, de Rio à Budapest en passant par Londres ou New York. » Pour les pays/état mentionnés par Colibri, voici ce que j’ai trouvé :

1) La chanteuse chinoise Ling Chen a adapté les textes de la « Môme » en mandarin

2) N’ai pas trouvé pour le Burkina Faso, mais Édith Piaf est populaire en Afrique, comme en témoignent Stellia Koumba Koumba, Gabonaise, Afia Mala (Togo/Bénin) toutes 2 interprètes de Piaf. Et puis bien sûr la belle découverte de Aya Nakamura, notre star Franco-Malienne, « l’Edith Piaf de son temps » nous dit Courrier International.

3) On espère que les Arizoniens connaissent la grande dame de la chanson car à New York ils l’ont adorée, eux qui l’ont comparée à Billy Holliday et Judy Garland. Et puis en Arizona, ils ont aussi des cinémas (bon, sans doute pas dans le désert !), alors peut-être auront-ils vu « La Vie en Rose » (titre américain du film « La Môme ») qui valut à Marion Cotillard l’Oscar de la meilleure actrice… et même en admettant qu’ils n’aient pas vu le film, comment passer à côté de Louis Armstrong chantant « La vie en rose » ?  https://youtu.be/9n-hyA2-FDg

Administrateur
5 mois
Réponse à  colibri87

Résoudre un quatrain est équivalent à allumer une lumière. Lorsque ce quatrain 17 sera entièrement résolu, sa validation par le Modérateur ne sera pas nécessaire. Ce sera une lumière de plus, visible pour tous, allumée dans cette chasse.

Jusqu’à maintenant, la résolution des sept premiers quatrains a été validée afin d’éviter que la chasse ne se perde dans une multitude d’interprétations alternatives, décourageantes et improductives, dans ses premiers stades.

L’esprit de la chasse ayant maintenant été bien compris, toute nouvelle résolution d’un quatrain ne sera pas nécessairement validée. Cela dépendra, entre autres considérations, de l’état d’avancement de la chasse. Le but étant que celle-ci progresse à un rythme raisonnable et ne se perde dans un dédale de mauvaises directions.

Louna
5 mois
Réponse à  colibri87

Oui, mais si « Le Mystère de la Dame du Quatrain 17 » est élucidé on pourra peut-être sortir du brouillard et comprendre « à cheval »…

J’aimerais bien qu’il s’agisse d’AGNÈS VARDA (très européenne : née en Belgique, de père grec et de mère française), car c’était une femme exceptionnelle : cinéaste de renom, précurseure de la Nouvelle Vague, plasticienne, photographe, militante féministe, une femme engagée, libre et indépendante, une personne d’une grande sincérité et d’une grande tolérance (« je ne me permets pas de juger » disait-elle à propos du personnage de son film « Le Bonheur » qui avait suscité une polémique). Une si petite dame par sa taille, une si grande dame par ses valeurs profondément humanistes, son talent et son ouverture au monde. Sa coiffure atypique et ses vêtements qu’elle cousait parfois elle-même sont comme un clin d’œil fait au monde. Car on aime d’elle non seulement son sens de l’équité mais aussi son sens de l’humour, encore et toujours. Décorations, titres honorifiques et une multitude de prix décernés en Europe et aux Etats-Unis. Une pluie d’hommages à travers le monde quand elle nous a quittés. Elle nous manque.

Agnès Varda, c’est aussi la ville de Paris puisqu’elle a vécu dans le 14ème arrondissement, lieu où vivaient/vivent beaucoup d’intellectuels et d’artistes peintres, sculpteurs, chanteurs. Elle a dépeint sa rue, la rue Daguerre et la vie de son quartier, dans un documentaire germano-français « Daguerréotypes ». Cet arrondissement situé sur la rive gauche de la Seine pourrait peut-être éclairer une partie du quatrain ?

Kazuo
5 mois

Pour le nouveau centre (en cœur nouveau ? voir plus bas l’autre possibilité), au lieu de Nancy ou Paris (voir toutes les contributions précédentes), je propose la ville de REIMS dans le département de la Marne (région Grand-Est), située dans l’aire géographique de l’appellation Champagne ou Champagne Viticole, Reims, capitale (avec Épernay) du champagne.

Grands noms pontés : 3 Grand Crus qui se rejoignent (pontage = jonction = connexion) dans la région Champagne.

L’un coule de source = en amont = vers la montagne = Montagne de Reims. Comme il y en a beaucoup, je choisis le préféré de James Bond : le champagne Bollinger car le vignoble Bollinger prend sa source dans le village d’Aÿ, un village classé Grand Cru.
A noter que le verbe « couler » peut s’employer pour une rivière, pour du champagne qui « coule à flots » (= abondamment ce qui est le cas à Reims), mais c’est aussi un terme de fondeur qui signifie fondre et mouler, et du coup nous mènerait vers une tout autre interprétation : celle du pied en fonte de la table bistrot, et là on peut oublier tout ce qu’on vient de dire et repartir à zéro !

L’autre en aval = vers la vallée = Vallée de la Marne : le Dom Pérignon par exemple (Paul Sheldon, le héros romancier de « Misery » de Stephen King, comme un rituel à chaque fois qu’il a terminé un roman, fume une cigarette et boit un verre de Dom Pérignon).

Givre et boue = la rivière Vesle qui traverse le pays de craie et traverse Reims : voir les tableaux de Paul Bocquet qui a peint les berges de la Vesle en automne et en hiver, d’où givre et boue). La boue pourrait aussi être une allusion aux crayères de Reims, caves de craie où repose le champagne (la craie : boue calcaire qui s’est solidifiée lorsque la mer s’est retirée, voir période du Crétacé). Le givre étant un dépôt de glace, c’est peut-être une allusion à la méthode de dégorgement qui consiste à plonger le col de la bouteille dans de l’eau réfrigérée pour former un glaçon qui emprisonne les dépôts et permettra ensuite de les évacuer…

Sa dame = la dame de Reims = LA VEUVE CLICQUOT, Barbe Nicole Clicquot Ponsardin, surnommée « La Grande Dame de la Champagne » :  on est admiratif devant cette dame, veuve à l’âge de 27 ans qui a repris l’entreprise de son beau-père à la mort de son mari : la 1ère femme à diriger une maison de champagne, la 1ère femme entrepreneuse qui a su faire preuve de beaucoup d’inventivité et de détermination et ainsi fait connaître son champagne d’excellence dans le monde entier. (Le champagne « La Grande Dame » est un hommage à Madame Clicquot et aux âmes créatives et élégantes qui ont suivi ses traces.)

À cheval = « La Grande Dame de la Champagne » est associée à la ville de REIMS qui, traversée par la Vesle, est donc à cheval sur la rivière.
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Autre interprétation champenoise :

En cœur nouveau, grands noms pontés

Le cœur nouveau ne serait pas forcément le centre de la France que nous recherchons sur notre carte mais le « cœur de l’aire d’élaboration du Champagne » qui fait depuis 2015 partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est composé de « 3 sites emblématiques (« grands noms pontés ») : l’avenue de Champagne à Épernay, la colline Saint-Nicaise à Reims et les coteaux historiques d’Hautvillers et de Cumières à Mareuil-sur-Aÿ. Lieu de la mémoire et de la culture champenoise, ce Bien unique est désormais entré dans l’héritage commun de l’humanité. » (…) Ces 3 zones cœur de la Champagne illustrent la Valeur Universelle Exceptionnelle (VUE) de ce patrimoine.

Les 3 sites sont donc reliés (« pontés ») et Reims étant à égale distance (à vol d’oiseau environ 23 km) de Épernay et de Mareuil-sur Aÿ, on peut considérer que la ville de Reims et la Grande Dame de la Champagne sont « à cheval » entre les deux.

Aramis
5 mois

Décidément la « dame à cheval » n’en finit pas de nous intriguer…

La ville du quatrain pourrait toujours être PARIS mais en raison d’une autre grande dame, cette fois dans le domaine scientifique (ce qui ne nous empêche pas d’aimer Édith Piaf !) : Marie Curie (tiens, une autre Marie !). Si j’y pense c’est parce que cette scientifique célèbre dans le monde entier, femme d’exception, deux prix Nobel (physique + chimie) et sa découverte du radium et du polonium (nom donné en raison de son pays natal la Pologne), est née à Varsovie mais a fait ses études à la Sorbonne, a fait ses recherches et travaillé en France et à Paris toute sa vie. Elle est donc au sens figuré « à cheval » : entre les deux pays et les deux nationalités puisqu’elle a été naturalisée française par son mariage avec Pierre Curie tout en restant très attachée à son pays d’origine.

On remarque que « Givre et boue » semble être davantage rattaché aux vers précédents de par sa virgule, et ainsi « sa dame à cheval » apparait comme la touche finale, celle qui pourrait éclairer la ville de Paris et même éclairer l’Europe. En effet, ce quatrain en faisant allusion à Marie Curie pourrait ainsi être l’un des signes annonciateurs de l’élévation vers l’Europe (et qui mieux que Marie Curie, femme exceptionnelle, pour nous élever ?) avec précisément le quatrain 4 qui plus tard guidera nos pas jusqu’en Pologne.