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Administrateur
10 mois

Confirmation de la localisation du Petit Pont de Pierre (tableaux Automne 1, Hiver 1, Printemps 1 – cercle rouge sur la carte IGN). Situé à la cote 292 au Sud du hameau de USSAC, ce petit pont a permis de définir avec précision la pointe Nord d’une étoile inscrite dans un cercle centré sur la convergence GR65 (ancien tracé) / D19 au Sud de Cajarc.
La photo correspond à l’un des montages à partir duquel Benjamin Ferré, notre peintre, a composé les tableaux Automne 1, Hiver 1 et Printemps 1. Photo et montage ont été faits fin 2019.

Julien
1 année

Dans l’ouvrage de R. Radouant (édité en 1929) sur les fables de La Fontaine, il est dit que l’origine de cette fable est celle d’Esope, « L’Aigle et le Scarabée ». Il nous y est dit : « Cette fable enseigne à ne mépriser personne, parce qu’il n’y a personne qui, si on l’offense, n’ait les moyens de se venger ». Belle morale, mais qu’elle valeur lui attribuer?

colibri87
1 année
Réponse à  Julien

RESPECT? Dans le prolongement de mon commentaire du 12 octobre, je crois qu’il faut regarder chaque fable à la lumière des deux autres dans la même position. Dans le cas présent, à A1 il faut associer H1 (Les deux taureaux et une grenouille) et P1 (La besace). De cette association se dégage alors une impression d’ensemble : tous les êtres humains doivent être respectés / considérés. Le mot que l’on cherche pour illustrer ce principe (croyance ou valeur) serait-il donc “Respect”? C’est, c’est vrai, une valeur universelle.

Aramis
1 année
Réponse à  colibri87

Je partage tout à fait vos remarques. Respect : respect de l’autre (sinon conflit et guerre), respect aussi de l’environnement et des cycles naturels (sinon déséquilibre et catastrophe) … Voir début du commentaire des Trois Mousquetaires du 28 juin.

Pierre
1 année

La fable de l’Aigle et de l’escarbot » est très intéressante dans les niveaux de lecture qu’elle nous offre.

Je trouve qu’elle porte l’enseignement de la responsabilité de nos actes et de ce que l’on appel communément le karma. Le lapin trouve refuge chez l’escarbot, ce dernier voyant l’aigle arriver lui demande d’épargner la vie du lapin, de ne pas lui faire l’affront de tuer son ami en son lieu. L’aigle est donc mis face à un choix, il choisit d’ignorer l’imploration de l’escarbot et de prendre le lapin. Au travers la vengeance de l’escarbot l’aigle subit la conséquence de son acte pendant plusieurs saisons. Ici les conséquences passe par l’escarbot mais je pense que cela illustre une loi plus grande qui est la justice de la Vie, toutes nos actions ont des conséquences, si elles sont bénéfiques pour l’ensemble alors nous en profiteront aussi, si elles sont destructrices pour l’ensemble ou une partie de cette ensemble alors il nous faudra payer réparation, que ce soit dans un futur plus ou moins proche.

Au cours du procès on donne raison à l’escarbot mais en soit lui aussi porte une responsabilité dans le déséquilibre car il choisit de venger son ami lapin et pendant plusieurs saisons. Peut-on vraiment condamner l’aigle de tuer le lapin lorsque cela est nécessaire à sa survie ? On voit souvent le prédateur comme le « méchant » mais il ne fait qu’obéir aux lois de la Nature dans laquelle il a été placé. Il chasse et tue lorsque cela est nécessaire, jamais sans raisons. On pourrait imaginer que l’escarbot pardonne à l’aigle et qu’il lui épargne la douleur de perdre sa progéniture. Ils auraient continuer de vivre en harmonie sans avoir besoin d’intervention divine pour obtenir la paix.

The Three Musketeers
1 année

Oui, vous avez raison, le ruisseau avec son petit pont nous paraît à nous aussi très important puisqu’il est représenté dans trois saisons différentes : Automne 1, Hiver 1, et Printemps 1 (bien que le petit pont dans Printemps 1 paraisse légèrement différent car non incurvé comme les 2 autres, le paysage semble être le même).
A noter, les deux présences animales : le rapace (que vous avez mentionné) et le scarabée. Dans une première lecture, on peut penser à la fable de La Fontaine « L’aigle et l’escarbot » (escarbot = sorte de scarabée) dont une signification pourrait être : «Que les plus puissants (l’aigle, de noble origine) ne sous-estiment pas les plus petits (l’escarbot)… » mais surtout à la fin de la fable avec l’intervention de la justice de Dieu, il semblerait que la nature et son agencement ont toujours une raison d’être… et l’on doit être respectueux de cet environnement si on veut que la paix règne.
A la lumière de cette interprétation, le choix du rapace n’est donc pas anodin. Parmi les espèces rupestres qui vivent sur les falaises de la Vallée du Lot et du Célé, nous pensons qu’il pourrait s’agir du faucon pèlerin, une espèce rare qu’il faut protéger si l’on veut maintenir l’équilibre sur notre planète (voir les valeurs de la quête : la préservation de l’environnement avec la protection de la faune et de la flore) …
Mais, c’est le scarabée qui nous paraît le plus emblématique. Dans l’Egypte ancienne, c’est un symbole sacré puissant, il représente le soleil, la recréation de la vie, la transformation… Et puis l’Egypte nous suggère les hiéroglyphes et même la cryptographie (avec la nouvelle de Poe « Le scarabée d’or », passionnante chasse au trésor), et bien sûr nous ramène à notre énigmatique quête et au langage secret de la dalle mystère…
Les trois poteaux (pourquoi 3 ?), ou les trois piliers (qui pourraient être ceux de la sagesse ou de la connaissance ?) ou les trois bâtons de pèlerin, suggèrent qu’on est bien sur le chemin ou près du chemin de Saint-Jacques de Compostelle, ce qui sera confirmé avec l’ajout de la besace dans Printemps 1, indissociable du pèlerin.
Oui, mais de quel ruisseau s’agit-il ? Ruisseau du Verboul ? Ruisseau du Treil ? Autre ?