L’éducation

Avant tout de nature philosophique – une philosophie à la portée de chacun – la chasse est conçue de façon à favoriser ceux qui sont prêts à aller vers les autres dans une logique de partage, d’écoute et de rapprochement.

Plaçant l’Education au centre de tout, et du tout, elle s’inscrit dans la pensée de Léonard de Vinci pour qui la peinture est l’expression visuelle d’un tout où l’art, la philosophie et la science sont indissociables.

La chasse ne nécessite aucune expertise particulière autre qu’un niveau de maîtrise de notre langue équivalent à celui du collège. Sur ce point, elle est une école d’exactitude et de précision. Non seulement dans la signification des mots et dans leur écriture mais aussi dans leur sens propre et figuré.

Mener la chasse à son terme ne devrait pas être compliqué. Ce qui peut contribuer à la rendre compliquée, c’est notre propension à formuler des jugements à l’emporte-pièce ou adopter des opinions sans examen critique. Notre propension, peut-être aussi, à ne plus vouloir réfléchir à des choses qui prennent de l’effort et du temps.

Relever le défi posé par l’Enigme du Louis d’Or, c’est d’abord résoudre l’énigme que chacun de nous représente pour lui-même en termes d’esprit critique, de capacité d’écoute et d’humilité : savoir se taire, observer pour voir, écouter pour comprendre, oser demander.

En ce sens, la chasse est une porte ouverte sur un espace de réflexion, personnel et collectif, au centre duquel se trouve l’Education. C’est elle qui peut permettre au pèlerin de sortir du chemin caillouteux pour déboucher sur la route.

Note : cette dernière phrase, répétée deux fois dans le site de la chasse, était un indice destiné à diriger l’attention vers la convergence GR 65 (ancien tracé) / D 662 au Sud de Cajarc. Voir la page « Les acquis au 15 mars 2024 ».