Si cela n’a pas encore été dit: En zoomant sur la photo, on peut deviner, sous la pointe de la flèche rouge, la ligne électrique HTA montant du fond de la vallée sur la droite vers la butte de la Capelette sur la gauche.
Porthos
1 année
AUTOMNE 4
Dans la moitié supérieure gauche du tableau, la Capelette ou chapelle (Coordonnées GPS Long : 1.83663 Lat :44.47678) se reconnaît par les deux pieds du clocher-mur (aujourd’hui disparu), à la rencontre de la ligne soulignant la route de Cahors et la ligne de crête de la falaise.
Historique (sources internet):
« La chapelle de la Madeleine, du nom de sainte Marie-Madeleine, est le chœur de la chapelle d’une léproserie, qui occupait au XIIe siècle le Pech d’Andressac.
Il ne subsiste plus que l’abside voûtée en cul-de-four et couverte de lauzes. L’arc triomphal était sans doute surmonté d’un clocher-mur.
Cette léproserie était connue sous le nom de « la Magdeleine » et existait déjà en 1267, comme le montrent les lettres de l’évêque de Cahors datées du 6 septembre accordant des indulgences à ceux qui par leur travail ou par leurs dons peuvent contribuer à la réparation des murs.
À la fin du XIIIe siècle, Ayméric Hébrard de Saint-Sulpice, évêque de Coïmbra entre 1279 et 1295, né à Cajarc, donne à cette léproserie le moulin fortifié de Coïmbre et ses dépendances. Il n’en reste plus que la tour en contrebas de la chapelle.
La léproserie a été probablement incendiée en 1321 quand une rumeur a accusé les lépreux d’empoisonner l’eau des fontaines.
La grille en fer forgé qui ferme l’entrée de la chapelle et qui porte les initiales de « Marie-Madeleine, Patronne des Lépreux » a été posée vers 1900.
En 1954, M. le curé doyen de Cajarc, avec l’autorisation de la municipalité, a aménagé ce sanctuaire pour y placer la statue de la Vierge invoquée sous le nom de « Notre Dame de la Paix ». »
L’intérêt de ce lieu au riche passé historique et situé sur le chemin de Saint Jacques, doit pouvoir nous faire avancer sur le chemin de l’énigme.
Est ce un point de départ, un point d’arrivée?
Oui, ce site de La Capelette semble nous mener sur le chemin de la bienveillance avec la construction de la léproserie derrière la chapelle. Un bel exemple de tolérance, de respect et d’acceptation des individus différents de nous, ici de par leur terrible maladie. Ce souci de préserver la santé et le bien-être de tous, a été anéanti avec une grande cruauté lorsque la léproserie a été incendiée (du moins le suppose-t-on) et les lépreux brûlés vifs par méconnaissance, ignorance, stupidité conduisant à l’intolérance vis-à-vis de l’autre qui est différent et à la folie destructrice … D’où l’importance de l’éducation et la connaissance qui vont toujours dans le sens d’une plus grande acceptation des autres, dans un esprit de tolérance et de bienveillance. Croyant ou non, on peut s’arrêter et se recueillir un instant devant les restes de la chapelle et rendre hommage à « Marie-Madeleine, Patronne des Lépreux ». La statue de la Vierge qui désormais s’y trouve porte le nom de « Notre Dame de la Paix » … La paix qui ne saurait être atteinte, justement sans les valeurs universelles de tolérance, de respect d’autrui et de solidarité.
Automne 03
Point de vue sur la sortie Sud de Cajarc – vue vers l’Ouest. Photo prise il y a 4 ans.
Si cela n’a pas encore été dit: En zoomant sur la photo, on peut deviner, sous la pointe de la flèche rouge, la ligne électrique HTA montant du fond de la vallée sur la droite vers la butte de la Capelette sur la gauche.
AUTOMNE 4
Dans la moitié supérieure gauche du tableau, la Capelette ou chapelle (Coordonnées GPS Long : 1.83663 Lat :44.47678) se reconnaît par les deux pieds du clocher-mur (aujourd’hui disparu), à la rencontre de la ligne soulignant la route de Cahors et la ligne de crête de la falaise.
Historique (sources internet):
« La chapelle de la Madeleine, du nom de sainte Marie-Madeleine, est le chœur de la chapelle d’une léproserie, qui occupait au XIIe siècle le Pech d’Andressac.
Il ne subsiste plus que l’abside voûtée en cul-de-four et couverte de lauzes. L’arc triomphal était sans doute surmonté d’un clocher-mur.
Cette léproserie était connue sous le nom de « la Magdeleine » et existait déjà en 1267, comme le montrent les lettres de l’évêque de Cahors datées du 6 septembre accordant des indulgences à ceux qui par leur travail ou par leurs dons peuvent contribuer à la réparation des murs.
À la fin du XIIIe siècle, Ayméric Hébrard de Saint-Sulpice, évêque de Coïmbra entre 1279 et 1295, né à Cajarc, donne à cette léproserie le moulin fortifié de Coïmbre et ses dépendances. Il n’en reste plus que la tour en contrebas de la chapelle.
La léproserie a été probablement incendiée en 1321 quand une rumeur a accusé les lépreux d’empoisonner l’eau des fontaines.
La grille en fer forgé qui ferme l’entrée de la chapelle et qui porte les initiales de « Marie-Madeleine, Patronne des Lépreux » a été posée vers 1900.
En 1954, M. le curé doyen de Cajarc, avec l’autorisation de la municipalité, a aménagé ce sanctuaire pour y placer la statue de la Vierge invoquée sous le nom de « Notre Dame de la Paix ». »
L’intérêt de ce lieu au riche passé historique et situé sur le chemin de Saint Jacques, doit pouvoir nous faire avancer sur le chemin de l’énigme.
Est ce un point de départ, un point d’arrivée?
Oui, ce site de La Capelette semble nous mener sur le chemin de la bienveillance avec la construction de la léproserie derrière la chapelle. Un bel exemple de tolérance, de respect et d’acceptation des individus différents de nous, ici de par leur terrible maladie. Ce souci de préserver la santé et le bien-être de tous, a été anéanti avec une grande cruauté lorsque la léproserie a été incendiée (du moins le suppose-t-on) et les lépreux brûlés vifs par méconnaissance, ignorance, stupidité conduisant à l’intolérance vis-à-vis de l’autre qui est différent et à la folie destructrice … D’où l’importance de l’éducation et la connaissance qui vont toujours dans le sens d’une plus grande acceptation des autres, dans un esprit de tolérance et de bienveillance. Croyant ou non, on peut s’arrêter et se recueillir un instant devant les restes de la chapelle et rendre hommage à « Marie-Madeleine, Patronne des Lépreux ». La statue de la Vierge qui désormais s’y trouve porte le nom de « Notre Dame de la Paix » … La paix qui ne saurait être atteinte, justement sans les valeurs universelles de tolérance, de respect d’autrui et de solidarité.