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Puccibrel
3 mois

Je crois avoir localisé Automne 6 / Hiver 6 (à 50 mètres d’Eté 6 !) : 44.49669412703165, 1.7686451907230722

Puccibrel
3 mois
Réponse à  Puccibrel

Ici Automne 6 est repéré par le cercle rouge

Administrateur
3 mois
Réponse à  Puccibrel

Localisation confirmée. Bravo!

Administrateur
10 mois

Cette photo est celle à partir de laquelle Benjamin Ferré a composé le tableau Automne 6, en lui donnant le ton automnal retrouvé dans les cinq autres tableaux de cette saison. Le paysage est le même que celui de l’Hiver 6. Cet endroit se trouve vers Salèmes. Il reste à localiser avec précision.

Aramis
1 année

Je reviens sur ce qu’a dit Colibri87 au sujet du cerf dans l’arbre, l’autre animal auquel Nico faisait sans doute allusion. Le cerf, animal majestueux, est de toute façon présent dans toutes les mythologies…
De La Fontaine, parmi les trois fables qui mettent en scène le cerf, j’ai pensé à : « Le Cerf se voyant dans l’eau ». Après s’être miré dans l’eau d’une fontaine, le cerf est poursuivi par un chien de chasse (« limier ») et se réfugie dans la forêt. C’est là qu’on distingue ses bois dans les arbres du tableau Automne 6. Personnellement je vois également le chien (que j’avais d’abord pris pour un loup) dans l’arbre si on incline le tableau vers la gauche… Pour l’énigme on pourrait donc chercher une fontaine, ou une source, ou pourquoi pas un puits (voir Hiver 6 avec la fable « Le renard et le bouc ») qui nous conduira ensuite à la forêt (série 6 des tableaux). Bien sûr on pense à nouveau à la Foun del Lout et au puits romain de la Voulte mais il y a aussi de nombreuses sources et fontaines, notamment du côté de Saint-Chels et de Brengues…
Chez La Fontaine le cerf n’est ni « déchiqueté par les cruelles morsures des chiens » (Phèdre) ni mort en raison de son bois devenu « funeste » (Esope). Il semblerait que le poète fabuliste soit plus nuancé : certes le cerf est légèrement narcissique lorsqu’il admire la beauté de ses bois dans le reflet de l’eau, mais il a vite fait de comprendre que la beauté ne sert pas toujours, contrairement à ses jambes qui, même laides (selon lui), lui permettront d’échapper aux chiens… En cela la nature est bien faite et pour survivre, il a besoin des deux : ses bois pour se fondre dans la forêt qui sera alors protectrice (voir le tableau), et ses jambes pour pouvoir s’enfuir et échapper à la mort… La Fontaine, je pense, ne blâme pas la vanité première du cerf, puisque celui-ci se rend compte que sa beauté peut être un handicap et il ne le punit pas puisqu’il ne le fait pas mourir, juste se lamenter un peu. Leçon de sagesse pour le lecteur et le chercheur d’énigme ? Oui, si l’on considère qu’il faut tendre vers l’harmonie entre l’utile et le beau, qu’il est possible de concilier la science et l’art… On comprendra alors qu’il s’agit d’un tout indissociable, et que chacun d’entre nous (humains, animaux, végétaux…) faisons partie de ce tout, que nous avons tous une raison d’être, quelle que soit notre apparence et quelles que soient nos différences.

Juditha
10 mois
Réponse à  Aramis

Automne 6
En bas à gauche, le peintre a habilement dessiné une tête de cheval. Dans ce tableau, ce qui a attiré mon regard c’est le profil bas et soumis du cheval , qui exprime une certaine tristesse, l’œil est fermé pour ne plus regarder le monde autour de lui ,loin de son environnement naturel .
Peut -on associer le cerf ( déjà trouvé et validé par le modérateur) et ce cheval comme dans la fable de notre fabuliste’ Le Cheval s’étant voulu venger du Cerf’ ?
Le cheval désireux de se venger d’un cerf, se fait aider par l’homme pour le terrasser. Ce pacte va se retourner contre lui. Une fois vengé, le cheval se voit privé de liberté par l’homme qui en profite pour le soumettre à son bon plaisir. Liberté perdue et aliénation, un thème déjà abordé dans ‘ Le Chien et le loup’ où le loup malgré les obstacles, préfère sa liberté au confort, à l’asservissement.
Je m’interroge encore : ai-je eu une vision ? vu ce que je voulais bien voir ?

Louna
10 mois
Réponse à  Juditha

Merci, Juditha, car je n’avais pas vu le cheval que tu dépeins si bien dans sa condition d’asservissement. Oui, tu as raison, on peut s’interroger à l’infini sur ce qui est et ce qui n’est pas dans les tableaux, et d’ailleurs (là je crois que je vais sortir du cadre !) si tout le monde voyait la même chose, ce serait quand même un peu triste pour nous puisque cela signifierait qu’on est tous identiques (alors que c’est la différence qui fait la beauté et la complexité du monde) et qu’il n’y a qu’une vérité (alors qu’à mon sens elle est multiple). Et puis n’est-ce pas d’ailleurs les partages et les confrontations de toutes nos visions qui nous font avancer dans l’énigme ?
De mon côté, j’avais pensé à la fable « Le Cerf et la Vigne » qui relate l’histoire du cerf (BOIS DE CERF DANS L’ARBRE) qui se réfugie des « Veneurs (*) » qui le pourchassent (NOUS symboliquement, les « CHASSEURS » dans l’énigme) en se cachant dans une très haute (**) vigne (LE HAUT DE L’ARBRE) qui lui donne l’asile et assure ainsi sa protection. Se croyant hors de danger, le cerf se met à manger la vigne, « sa bienfaitrice », du coup les chasseurs l’entendent et viennent le déloger avec les chiens (LE CHIEN DANS L’ARBRE (***) … Le cerf se rend compte trop tard de son ingratitude, il finira déchiqueté par la meute. Le message du fabuliste est clair : il ne faut pas être ingrat vis-à-vis de ceux qui nous ont protégés et ont voulu notre bien. Vouloir le bien (LA VIGNE la bienfaitrice), et savoir reconnaître le bien que l’on vous donne en offrande (contrairement au CERF qui n’a rien compris) me paraît être un joli programme dans une vie d’humain, que l’on peut non seulement appliquer à autrui mais aussi à la nature, à notre environnement (LA VIGNE bienfaitrice) qui nous donne en permanence mais qui finira par s’épuiser si l’homme continue à l’exploiter (LE CERF) au lieu de la protéger.
(*) veneurs : chasseurs
(**) il est dit dans une note qu’à cette époque et dans certaines régions la vigne poussait très haut jusque dans les arbres
(***) on est donc trois à l’avoir vu ce chien ! C’est vrai ce que dit Juditha en rappelant « Le chien et le loup », car souvent les fables chez La Fontaine se font écho…

Administrateur
10 mois
Réponse à  Louna

Décidemment, journée prolifique! Car c’est effectivement « Le Cerf et la Vigne » qu’il fallait trouver dans ce tableau. Bravo Louna! Une autre énigme de 3 ans résolue, le même jour que celle de l’Hiver 3!
Reste cependant cette question : où est la vigne dans le tableau?

Juditha
9 mois
Réponse à  Moderateur

Quelques feuilles de vigne en bas du tableau à droite, en bordure du chemin..
La recherche continue car le tableau n’est pas localisé…

Louna
10 mois
Réponse à  Moderateur

No comprendo, Modérateur, pour la vigne :
a) Je pensais que le haut de l’arbre symbolisait la vigne « fort haute » qu’il y avait du temps de La Fontaine. Voir la note ci-dessous :
(1) « dans certaines régions de France à cette époque (ainsi qu’en Italie et en Grèce maintenant ), la vigne poussait très haut, soutenue par des arbres en allant de l’un à l’autre. »
b) Autre possibilité : la vigne pourrait se référer aux taches plus claires dans le tableau qui pourraient correspondre à des clématites à grandes fleurs blanches qui fleurissent non seulement en juin-juillet mais à nouveau en septembre et dont la liane peut grimper jusqu’à 3 m de hauteur (heureusement qu’il y a « Promesse de fleurs.com » !). Mais aussi ce pourrait être la clématite des haies, ou clématite VIGNE-BLANCHE qui doit bien exister dans le Lot !
c) La 3ème possibilité à laquelle j’ai fait allusion dans ma contribution, c’est que la vigne représente notre terre, notre planète qui nous fait vivre et que nous devrions mieux protéger…
d) Dois-je réfléchir à une 4ème possibilité ???

Administrateur
9 mois
Réponse à  Louna

Oui, il y a une 4ème possibilité: si la vigne a été mangée, il ne peut en rester que quelques feuilles …

colibri87
1 année

1) D’autres chasseurs semblent savoir qu’il y a un animal considéré comme reconnudans ce tableau, c’est un cerf. On voit ses bois dessinés par les branches du grand arbre au centre. Nicolas (ci-dessus) aurait cru y voir (m’a t’on dit à Cajarc) dès l’année dernière la légende celtique du cerf et du serpentaire. Mais le serpentaire n’existe pas et seul le cerf serait confirmé. Il resterait donc au moins un animal de plus à trouver pour avoir une fable. En supposant qu’il s’agiise bien d’une fable et qu’il faut deux animaux pour en faire une.
2) Je ne vois pas la tête de loup ou le renard. Pour ce qui est du bouc, la fable du renard et du bouc a déjà été clairement identifiée dans le tableau Hiver 6. D’où l’idée de puits, qui est effectivement intéressante.

Aramis
1 année

Finalement je pense que l’animal bleu à droite est un petit renard car dans les arbres à gauche (en penchant la tête vers la droite), on peut voir nettement un loup. Donc « Le loup et le renard » … Mais juste en dessous de la tête de loup, on distingue une tête de bouc avec ses deux cornes, alors on pense à la fable « Le renard et le bouc ». Deux fables qui se croisent pour mieux se répondre ??? En réalité, ce qui me parait intéressant, c’est le 3ème élément présent dans les deux histoires : le puits. Dans notre énigme, ce pourrait être le puits romain de la Voulte. Le puits a une forte portée symbolique et est relié à l’eau, la terre, et le ciel. On parle de « puits de la connaissance », « puits de sagesse », « puits de science » … Le puits peut aussi renfermer un secret : « La vérité est au fond du puits ». « Il faut de longues et profondes recherches pour la découvrir. » (Dictionnaire de l’Académie française). Ce qui, en termes d’énigme, pourrait signifier que nous ne sommes qu’au début de notre recherche et que la recherche sera longue…
Mais voilà qu’Athos et Porthos me signalent un beau lapin en bas à droite (confirmé par Ange)… Oh dear! Y aurait-il trois fables qui s’entremêlent ??? Pour l’instant je laisse notre lapin (ou lièvre) dans sa cachette…

Calice
1 année

Bonjour, bonsoir !

Il semblerait qu’il y ait quelque chose en bas à droite en bleu ? Un chat de dos ? Un renard assis rapport à la fable De La Fontaine ? Blaireau ? Écureuil ? On ne sait pas trop ! Mais on continue l’enquête !

Nico ExalastrOwl
1 année

Bonjour Bernard, alors là je suis un genou au sol. 😉 je n’imaginais pas qu’un serpentaire aussi évident soit une illusion… cela donne le ton sur la suite de cette nouvelle aventure … mais surtout une mise en garde sur la créativité des chasseurs. Pour ma part ce serpentaire me posait problème car il relevait d’une légende nordique (amha) mais par contre j’espère que sa présence pourrait confirmer le deuxième indice … merci Bernard d’avoir pris le temps de préciser la possibilité des faux indices … donc fausses pistes envisageables… bonne chasse à toutes et tous. Nico.

Administrateur
1 année

Notre ami Nicolas a trouvé ici deux indices. Mais l’un des deux n’est qu’une illusion. Hé oui Nico! Ce qui permet de poser une question générale : quand le peintre a dessiné accidentellement quelque chose qui ne devrait pas être là, comment l’éliminer ? Dans ce cas précis, Nico a vu dans ce tableau, de manière assez brillante il faut le dire, un serpentaire dessiné par l’herbe sur le côté gauche de la route. Ce serpentaire s’avance vers nous, la gueule grande ouverte au premier plan, sur toute la longueur du chemin. Pourtant, ce n’est là qu’une illusion. C’est en vérifiant si la présence de ce serpentaire s’inscrit ou pas dans un schéma cohérent qu’on peut l’éliminer. Cela est vrai pour tous les tableaux. C’est ici le seul exemple de faux indice que nous signalerons. Les autres, s’il en est, devront être éliminés par déduction.