Le créateur de l’énigme aurait-il demandé au peintre de l’énigme de lui dessiner un mouton ? Si la réponse est oui, alors nous voilà plongés dans le merveilleux, car associé aux roses, c’est « Le Petit Prince » qui fait entendre sa voix et nous met sur la bonne voie. (*) (**)
Le mouton du tableau, ou du moins sa tête, est bien dissimulé dans l’herbe au premier plan et l’on (enfin, je) distingue nettement son œil et sa mâchoire (à moins bien sûr que j’hallucine…) … Dans le joli et touchant récit de Saint-Exupéry, le narrateur (***), à la demande du petit prince tente en vain de lui dessiner le mouton qu’il désire, mais n’y parvient pas. C’est seulement lorsqu’il dessine une simple boîte (avec des trous pour que la bête puisse respirer, un simple détail que je trouve profondément humain !) que le petit prince est heureux… parce que sans doute, c’est le mouton de ses rêves, celui qu’il a vu dans son imagination d’enfant et que rien ne peut égaler. Magie et poésie de l’enfance. Quant aux roses, c’est bien sûr les roses que le petit prince découvre sur la planète terre, avec une stupéfaction mêlée de déception, car il croyait sa rose unique, mais le livre est un roman d’apprentissage et il comprendra (grâce au renard) que sa rose est bien unique, que c’est le lien qu’il a tissé avec sa rose qu’il aime d’amour, qui est unique. « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. ». Comme le U de Ussac, la rose est Unique pour le petit prince, et pour nous elle est et sera toujours un symbole Universel…
Ce ne serait pas un hasard si le conte de la PETITE Sirène et le conte du PETIT Prince se retrouvaient dans ce même tableau, car tous deux ont été traduits dans le monde entier, ont été lus et même relus (et étudiés) par des générations d’enfants, de jeunes et de moins jeunes, et le seront probablement jusqu’à la fin des temps puisqu’ils contiennent des vérités universelles qui s’adressent à tous indépendamment de l’âge, l’origine, le milieu… et parlent une poésie que seul le cœur peut comprendre.
Tant de similarités entre « Le Petit Prince », les Fables de La Fontaine et l’Enigme. La même quête d’identité et de connaissance, les mêmes valeurs universelles (tolérance, altruisme, respect de l’autre et de l’environnement, importance de l’amour, de l’amitié et des valeurs morales…). Le questionnement se retrouve dans les trois et nous entraîne sur un chemin de vie, un chemin de valeurs, un chemin philosophique, le tout dans une démarche profondément humaniste.
Remarque : La Fontaine avait bien raison de dire : « Aucun chemin de fleurs ne conduit à la gloire » car comme il est difficile, le chemin de l’énigme ! Et si rien de tout ce que je viens d’écrire ne correspond à la réalité, j’en serais désolée…
(*) Ce pourrait être l’explication des vers 1 et 3 du quatrain 12 :
« Du grand poète l’une invisible » : Saint-Exupéry et la séductrice-femme mystérieuse qui se cache sous les traits de la rose. « L’essentiel est invisible… »
« Deux séductrices montrent la voie » : la petite sirène et la rose du petit prince
(**) On n’ose espérer que cela soit aussi l’allusion contenue dans le vers 4 du Quatrain 4
« D’un roman deux noms en offrande » :
Le roman : « Le Petit Prince » et deux noms en offrande : le mouton et la rose. Ce qui serait effectivement une offrande, un beau cadeau. Mais là, grand doute…
(***) le narrateur-aviateur-philosophe qui ressemble fort à Saint-Exupéry, vole parmi les étoiles mais devra lui aussi passer par un chemin pour savoir qui il est vraiment avant de repartir dans les étoiles
AVANT-PREMIERE : LE SECOND CERCLE
La page « Les acquis au 15 mars 2024 » a été mise à jour aujourd’hui afin d’intégrer l’existence d’un second cercle, défini par ce tableau Eté 1 et révélé par le Quatrain 19 (« Temps des moissons, second rayon »).
Le centre de ce cercle est le même que le premier. Il est tracé en pointillé sur la carte ci-dessous, qui montre également l’ensemble des tableaux localisés jusqu’à ce jour.
Ci-joint une photo du chemin du tableau Eté 1, prise hier (17 mars 2024). Ce chemin n’était pas simple à trouver: lorsque l’on est sur le terrain, il n’y a pas grand chose qui le distingue de bien des autres sur le causse. Sans le travail de Porthos et de Danielle, il est fort probable qu’il resterait ignoré. Merci donc à tous les deux.
Confirmation de la localisation du tableau Eté 1 (cercle rouge sur la carte). Ainsi que trouvé il y a quelques semaines, cet endroit se situe environ 260 mètres au Sud de la cote 292 (« Petit Pont de Pierre »).
.
Louna
10 mois
Si je ne peux pas répondre à Porthos (Eté 1, commentaire du 1er février) : « Mystère non élucidé : pourquoi la petite sirène et les roses à cet emplacement ? », je peux essayer de répondre à la question : « Pourquoi les roses avec la petite sirène ? » Peut-être que les roses sont (ou plutôt étaient) là pour nous aider à comprendre le Quatrain 12 et notamment trouver qui étaient « le grand poète » (Homère, s’il s’agit bien de lui, voir mon commentaire du 4/03/24) et « le grand conteur » (Andersen).
La rose joue un rôle important dans la mythologie grecque et notamment chez Homère. Deux exemples : dans l’Odyssée : « De son berceau de brume à peine avait paru l’Aurore aux doigts de rose… » et dans l’Iliade : « Dès que, fille du matin, parut l’Aurore aux doigts de rose… » … Métaphores magnifiques et récurrentes qui subliment à la fois l’Aurore et la rose…http://la-rose-et-limprime.edel.univ-poitiers.fr/pages_symbolique/niv3/mythologie_rose.html
Et Hans Christian Andersen, l’auteur de notre petite sirène, a écrit le très joli conte « Une rose de la tombe d’Homère ». https://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=147
Les liens sont-ils enfin tissés entre Eté 1, Eté 2, Quatrain 12 et entre la petite sirène, les roses, Andersen et Homère ?
Et si la rose de Été 1 avait été jaune plutôt que rose, c’eût été un miracle car il existe un rosier liane grimpant du nom de « Mermaid » qui signifie sirène… https://fr.wikipedia.org/wiki/Mermaid_(rose)
Aramis
1 année
LES ROSES DANS ETE 1
Les roses dans Eté 1 pourraient faire référence au livre d’Umberto Ecco « Le Nom de la Rose » et le chemin dépeint dans le tableau pourrait nous mener à l’Abbaye de Lantouy au sud de Cajarc. En effet :
• L’action du roman ou du film qui se déroule dans une abbaye bénédictine fait penser à l’abbaye (bénédictine) de Lantouy (Saint Namphaise) https://monumentum.fr/monument-historique/pa46000042/saint-jean-de-laur-vestiges-de-labbaye-de-lantouye
« Ruines de l’église datables du XIe siècle, associées à cinq bâtiments appartenant à l’ancien monastère mentionné en 961 et faisant partie d’un réseau de prieurés bénédictins. Ces bâtiments ont dû abriter une petite communauté vouée à l’érémitisme. Plan en croix latine à chevet tripartite, portes en entrée de serrure pour l’église. Bâtiments de plan rectangulaire à angles arrondis, assis en « opus spicatus ». Cette association des vestiges de l’église et des bâtiments conventuels qui l’accompagnent, constitue un exemple unique pour le XIe siècle Quercynois. »
• Dans le quatrain 4 : « D’un roman DEUX NOMS en offrande » pourrait se référer au titre même du roman Le NOM de la ROSE.
• Dans le roman, la bibliothèque du monastère qui est une représentation du monde est un véritable labyrinthe (notre énigme est bel et bien un labyrinthe), tenter d’y pénétrer est une quête. (cf Wikipédia). Quête pour nous aussi chercheurs.
• « Le but de la bibliothèque est de réunir la totalité des connaissances humaines, mais sans en donner l’accès. » Disons que notre énigme, même si elle nous donne les clés pour accéder aux lieux, à la connaissance, reste d’un accès très difficile.
• Des crimes sont perpétrés par les moines et la bibliothèque dans « Le Nom de la Rose » finit incendiée. Dans la légende qui entoure l’Abbaye de Lantouy (il en existe de nombreuses versions), « le crime est perpétré par des religieuses sur l’enfant d’une de leurs lavandières. Ayant fait manger à l’insu de la mère le corps de son bébé, celle-ci aurait invoqué la vengeance divine : la foudre se serait alors abattue sur les murs de l’église précipitant les cloches au fond du gouffre. »
Légende horrible (et j’ai omis certains détails) mais les crimes dans « Le Nom de la Rose » le sont tout autant.
• Pour terminer sur une note plus réjouissante, citons le plaisir que prend le protagoniste dans le roman : « …je trouve mon plus grand plaisir, ma plus grande joie à démêler un bel écheveau bien enchevêtré. Et ce doit être encore parce que dans un moment où, comme philosophe, je doute que le monde ait un ordre, je trouve une consolation à découvrir, sinon un ordre, du moins une série de liens dans les menus lots des affaires du monde. » Le plaisir est le même pour nous chercheurs, il réside dans la recherche même, quête de l’esprit, et à travers elle la découverte de toutes les associations et les liens que l’on peut tisser… à l’infini.
Je recherchais l’emplacement de ce poteau, bien visible, depuis le début de l’énigme par déformation professionnelle, peut être!
Grâce à Sébastien, il y a quelques mois déjà, la petite sirène a pris forme dans les tableaux ETE 1 et ETE 2…et la quête s’est enrichie : poteau et petite sirène.
Ma recherche a d’abord consisté à cartographier les croisements des lignes moyenne tension (HTA) avec les chemins de randonnée en superposant les données des réseaux électriques avec les fonds IGN et ceux des chemins de randonnées.
La structure métallique particulière qui coiffe le poteau que ARAMIS a appelé « CHAT » à la manière de La Fontaine, se nomme en fait un armement « NAPPE VOUTE ».
Nous garderons quand même poteau CHAT, c’est plus fun.
Hier au cours de ma recherche, j’ai croisé Danielle et je lui laisse le soin de diffuser les coordonnées de sa découverte du « poteau CHAT ».
Précision, qui fera plaisir à notre modérateur, ce poteau « CHAT » est à 260 m su Sud du petit pont de pierres.
Un simple poteau perdu au milieu du Causse a permis cette rencontre inattendue et un partage de connaissances !
Mystère non élucidé : pourquoi la petite sirène et les roses à cet emplacement.
Merci Porthos, quant à moi j’étais obnubilée par les poteaux chats, qui m’ont conduite ,entre autres, au pont de pierres.
J’étais donc très heureuse de trouver ce fameux poteau et ensuite j’ai eu le plaisir de vous rencontrer, vous et Athos ;
aussi je vous demanderais de bien vouloir envoyer vos photos sur ce site ?
Merci beaucoup !
Merci Porthos pour ces précisions intéressantes et importantes.
Le modérateur est sensible à votre volonté de lui faire plaisir. Touché par cette attention, il ne peut résister à l’envie de confirmer la distance de 260 mètres. Soit entre 1 et 1,1 millimètre sur la carte.
Une autre étape est franchie.
colibri87
1 année
Bien vu! C’est très probablement du trèfle blanc. Et en E1, des roses rouges, très probablement aussi.
colibri87
1 année
Si quelqu’un peut aider à identifier,
– dans ce tableau, les fleurs rouges au-dessus du mur et,
– dans le tableau E2, les fleurs blanches en bas à droite,
alors nous aurons probablement identifier les « six fleurs en été » du quatrain 8.
Les trois mousquetaires
1 année
Comme dans Hiver 1 la besace a disparu, mais les trois piliers sont bien visibles… ce qui pourrait signifier qu’on s’est légèrement éloigné du chemin de Saint-Jacques. Autre indice peut-être : celui du pylône-chat (à trois fils) qui lui pourrait indiquer qu’on se dirige vers la lumière, la solution… (Les 3 mousquetaires)
Le pylône et le chat me font penser à l’Egypte… Dommage qu’il n’y ait pas deux pylônes car nous aurions pu alors passer le portail et pénétrer dans le temple… (Aramis)
Printemps 06
Le créateur de l’énigme aurait-il demandé au peintre de l’énigme de lui dessiner un mouton ? Si la réponse est oui, alors nous voilà plongés dans le merveilleux, car associé aux roses, c’est « Le Petit Prince » qui fait entendre sa voix et nous met sur la bonne voie. (*) (**)
Le mouton du tableau, ou du moins sa tête, est bien dissimulé dans l’herbe au premier plan et l’on (enfin, je) distingue nettement son œil et sa mâchoire (à moins bien sûr que j’hallucine…) … Dans le joli et touchant récit de Saint-Exupéry, le narrateur (***), à la demande du petit prince tente en vain de lui dessiner le mouton qu’il désire, mais n’y parvient pas. C’est seulement lorsqu’il dessine une simple boîte (avec des trous pour que la bête puisse respirer, un simple détail que je trouve profondément humain !) que le petit prince est heureux… parce que sans doute, c’est le mouton de ses rêves, celui qu’il a vu dans son imagination d’enfant et que rien ne peut égaler. Magie et poésie de l’enfance. Quant aux roses, c’est bien sûr les roses que le petit prince découvre sur la planète terre, avec une stupéfaction mêlée de déception, car il croyait sa rose unique, mais le livre est un roman d’apprentissage et il comprendra (grâce au renard) que sa rose est bien unique, que c’est le lien qu’il a tissé avec sa rose qu’il aime d’amour, qui est unique. « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. ». Comme le U de Ussac, la rose est Unique pour le petit prince, et pour nous elle est et sera toujours un symbole Universel…
Ce ne serait pas un hasard si le conte de la PETITE Sirène et le conte du PETIT Prince se retrouvaient dans ce même tableau, car tous deux ont été traduits dans le monde entier, ont été lus et même relus (et étudiés) par des générations d’enfants, de jeunes et de moins jeunes, et le seront probablement jusqu’à la fin des temps puisqu’ils contiennent des vérités universelles qui s’adressent à tous indépendamment de l’âge, l’origine, le milieu… et parlent une poésie que seul le cœur peut comprendre.
Tant de similarités entre « Le Petit Prince », les Fables de La Fontaine et l’Enigme. La même quête d’identité et de connaissance, les mêmes valeurs universelles (tolérance, altruisme, respect de l’autre et de l’environnement, importance de l’amour, de l’amitié et des valeurs morales…). Le questionnement se retrouve dans les trois et nous entraîne sur un chemin de vie, un chemin de valeurs, un chemin philosophique, le tout dans une démarche profondément humaniste.
Remarque : La Fontaine avait bien raison de dire : « Aucun chemin de fleurs ne conduit à la gloire » car comme il est difficile, le chemin de l’énigme ! Et si rien de tout ce que je viens d’écrire ne correspond à la réalité, j’en serais désolée…
(*) Ce pourrait être l’explication des vers 1 et 3 du quatrain 12 :
« Du grand poète l’une invisible » : Saint-Exupéry et la séductrice-femme mystérieuse qui se cache sous les traits de la rose. « L’essentiel est invisible… »
« Deux séductrices montrent la voie » : la petite sirène et la rose du petit prince
(**) On n’ose espérer que cela soit aussi l’allusion contenue dans le vers 4 du Quatrain 4
« D’un roman deux noms en offrande » :
Le roman : « Le Petit Prince » et deux noms en offrande : le mouton et la rose. Ce qui serait effectivement une offrande, un beau cadeau. Mais là, grand doute…
(***) le narrateur-aviateur-philosophe qui ressemble fort à Saint-Exupéry, vole parmi les étoiles mais devra lui aussi passer par un chemin pour savoir qui il est vraiment avant de repartir dans les étoiles
AVANT-PREMIERE : LE SECOND CERCLE
La page « Les acquis au 15 mars 2024 » a été mise à jour aujourd’hui afin d’intégrer l’existence d’un second cercle, défini par ce tableau Eté 1 et révélé par le Quatrain 19 (« Temps des moissons, second rayon »).
Le centre de ce cercle est le même que le premier. Il est tracé en pointillé sur la carte ci-dessous, qui montre également l’ensemble des tableaux localisés jusqu’à ce jour.
Ci-joint une photo du chemin du tableau Eté 1, prise hier (17 mars 2024). Ce chemin n’était pas simple à trouver: lorsque l’on est sur le terrain, il n’y a pas grand chose qui le distingue de bien des autres sur le causse. Sans le travail de Porthos et de Danielle, il est fort probable qu’il resterait ignoré. Merci donc à tous les deux.
Confirmation de la localisation du tableau Eté 1 (cercle rouge sur la carte). Ainsi que trouvé il y a quelques semaines, cet endroit se situe environ 260 mètres au Sud de la cote 292 (« Petit Pont de Pierre »).
.
Si je ne peux pas répondre à Porthos (Eté 1, commentaire du 1er février) : « Mystère non élucidé : pourquoi la petite sirène et les roses à cet emplacement ? », je peux essayer de répondre à la question : « Pourquoi les roses avec la petite sirène ? » Peut-être que les roses sont (ou plutôt étaient) là pour nous aider à comprendre le Quatrain 12 et notamment trouver qui étaient « le grand poète » (Homère, s’il s’agit bien de lui, voir mon commentaire du 4/03/24) et « le grand conteur » (Andersen).
La rose joue un rôle important dans la mythologie grecque et notamment chez Homère. Deux exemples : dans l’Odyssée : « De son berceau de brume à peine avait paru l’Aurore aux doigts de rose… » et dans l’Iliade : « Dès que, fille du matin, parut l’Aurore aux doigts de rose… » … Métaphores magnifiques et récurrentes qui subliment à la fois l’Aurore et la rose…http://la-rose-et-limprime.edel.univ-poitiers.fr/pages_symbolique/niv3/mythologie_rose.html
Et Hans Christian Andersen, l’auteur de notre petite sirène, a écrit le très joli conte « Une rose de la tombe d’Homère ».
https://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=147
Les liens sont-ils enfin tissés entre Eté 1, Eté 2, Quatrain 12 et entre la petite sirène, les roses, Andersen et Homère ?
Et si la rose de Été 1 avait été jaune plutôt que rose, c’eût été un miracle car il existe un rosier liane grimpant du nom de « Mermaid » qui signifie sirène…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mermaid_(rose)
LES ROSES DANS ETE 1
Les roses dans Eté 1 pourraient faire référence au livre d’Umberto Ecco « Le Nom de la Rose » et le chemin dépeint dans le tableau pourrait nous mener à l’Abbaye de Lantouy au sud de Cajarc. En effet :
• L’action du roman ou du film qui se déroule dans une abbaye bénédictine fait penser à l’abbaye (bénédictine) de Lantouy (Saint Namphaise)
https://monumentum.fr/monument-historique/pa46000042/saint-jean-de-laur-vestiges-de-labbaye-de-lantouye
« Ruines de l’église datables du XIe siècle, associées à cinq bâtiments appartenant à l’ancien monastère mentionné en 961 et faisant partie d’un réseau de prieurés bénédictins. Ces bâtiments ont dû abriter une petite communauté vouée à l’érémitisme. Plan en croix latine à chevet tripartite, portes en entrée de serrure pour l’église. Bâtiments de plan rectangulaire à angles arrondis, assis en « opus spicatus ». Cette association des vestiges de l’église et des bâtiments conventuels qui l’accompagnent, constitue un exemple unique pour le XIe siècle Quercynois. »
• Dans le quatrain 4 : « D’un roman DEUX NOMS en offrande » pourrait se référer au titre même du roman Le NOM de la ROSE.
• Dans le roman, la bibliothèque du monastère qui est une représentation du monde est un véritable labyrinthe (notre énigme est bel et bien un labyrinthe), tenter d’y pénétrer est une quête. (cf Wikipédia). Quête pour nous aussi chercheurs.
• « Le but de la bibliothèque est de réunir la totalité des connaissances humaines, mais sans en donner l’accès. » Disons que notre énigme, même si elle nous donne les clés pour accéder aux lieux, à la connaissance, reste d’un accès très difficile.
• Des crimes sont perpétrés par les moines et la bibliothèque dans « Le Nom de la Rose » finit incendiée. Dans la légende qui entoure l’Abbaye de Lantouy (il en existe de nombreuses versions), « le crime est perpétré par des religieuses sur l’enfant d’une de leurs lavandières. Ayant fait manger à l’insu de la mère le corps de son bébé, celle-ci aurait invoqué la vengeance divine : la foudre se serait alors abattue sur les murs de l’église précipitant les cloches au fond du gouffre. »
Légende horrible (et j’ai omis certains détails) mais les crimes dans « Le Nom de la Rose » le sont tout autant.
• Pour terminer sur une note plus réjouissante, citons le plaisir que prend le protagoniste dans le roman : « …je trouve mon plus grand plaisir, ma plus grande joie à démêler un bel écheveau bien enchevêtré. Et ce doit être encore parce que dans un moment où, comme philosophe, je doute que le monde ait un ordre, je trouve une consolation à découvrir, sinon un ordre, du moins une série de liens dans les menus lots des affaires du monde. » Le plaisir est le même pour nous chercheurs, il réside dans la recherche même, quête de l’esprit, et à travers elle la découverte de toutes les associations et les liens que l’on peut tisser… à l’infini.
Je recherchais l’emplacement de ce poteau, bien visible, depuis le début de l’énigme par déformation professionnelle, peut être!
Grâce à Sébastien, il y a quelques mois déjà, la petite sirène a pris forme dans les tableaux ETE 1 et ETE 2…et la quête s’est enrichie : poteau et petite sirène.
Ma recherche a d’abord consisté à cartographier les croisements des lignes moyenne tension (HTA) avec les chemins de randonnée en superposant les données des réseaux électriques avec les fonds IGN et ceux des chemins de randonnées.
La structure métallique particulière qui coiffe le poteau que ARAMIS a appelé « CHAT » à la manière de La Fontaine, se nomme en fait un armement « NAPPE VOUTE ».
Nous garderons quand même poteau CHAT, c’est plus fun.
Hier au cours de ma recherche, j’ai croisé Danielle et je lui laisse le soin de diffuser les coordonnées de sa découverte du « poteau CHAT ».
Précision, qui fera plaisir à notre modérateur, ce poteau « CHAT » est à 260 m su Sud du petit pont de pierres.
Un simple poteau perdu au milieu du Causse a permis cette rencontre inattendue et un partage de connaissances !
Mystère non élucidé : pourquoi la petite sirène et les roses à cet emplacement.
le poteau chat
Merci Porthos, quant à moi j’étais obnubilée par les poteaux chats, qui m’ont conduite ,entre autres, au pont de pierres.
J’étais donc très heureuse de trouver ce fameux poteau et ensuite j’ai eu le plaisir de vous rencontrer, vous et Athos ;
aussi je vous demanderais de bien vouloir envoyer vos photos sur ce site ?
Merci beaucoup !
Merci pour le partage Porthos ! Je place ce point sur la carte !
Merci Porthos pour ces précisions intéressantes et importantes.
Le modérateur est sensible à votre volonté de lui faire plaisir. Touché par cette attention, il ne peut résister à l’envie de confirmer la distance de 260 mètres. Soit entre 1 et 1,1 millimètre sur la carte.
Une autre étape est franchie.
Bien vu! C’est très probablement du trèfle blanc. Et en E1, des roses rouges, très probablement aussi.
Si quelqu’un peut aider à identifier,
– dans ce tableau, les fleurs rouges au-dessus du mur et,
– dans le tableau E2, les fleurs blanches en bas à droite,
alors nous aurons probablement identifier les « six fleurs en été » du quatrain 8.
Comme dans Hiver 1 la besace a disparu, mais les trois piliers sont bien visibles… ce qui pourrait signifier qu’on s’est légèrement éloigné du chemin de Saint-Jacques. Autre indice peut-être : celui du pylône-chat (à trois fils) qui lui pourrait indiquer qu’on se dirige vers la lumière, la solution… (Les 3 mousquetaires)
Le pylône et le chat me font penser à l’Egypte… Dommage qu’il n’y ait pas deux pylônes car nous aurions pu alors passer le portail et pénétrer dans le temple… (Aramis)