Grâce à la carte de l’Europe de l’Arpenteur de ce jour, et la référence à la Joconde florentine de Juditha, nous partons pour FLORENCE dont l’emblème est le lys rouge… pour notre plus grand bonheur ! Car le nom de la ville de Florence vient de Florentia qui signifie « ville de fleurs » et le prénom Florence (même origine) signifie « fleur » au sens propre et « heureux » au sens figuré… Bref, que du bonheur ! Surtout que l’on s’apprête à gravir les 463 marches du dôme de la cathédrale de Florence : « Les deux escaliers de 463 marches qui serpentent entre les deux calottes conduisent à la base d’un lanternon qui se trouve à la hauteur équivalente d’un immeuble de quarante étages » (Karel Vereyken). Nul doute qu’à cette hauteur la vue sur Florence sera à couper le souffle, et qui sait, peut-être apercevrons-nous sur les marches de l’escalier ou dans le ciel de Toscane notre mystérieux-échiquier-papillon-d’Italie (voir montage publié plus tôt dans le Forum des quatrains).
Précision : « La cathédrale de Florence (en italien : Duomo di Firenze) ou cathédrale Sainte-Marie-de-la-Fleur (Cattedrale Santa Maria del Fiore), baptisée ainsi en rapport au lys de Florence, est la cathédrale du XIII e siècle de l’archidiocèse de Florence à Florence en Toscane (Italie). »
« Le dôme est devenu non seulement l’emblème de Florence mais le symbole même de la Renaissance. » (…) Sa réalisation, tenue pour impossible à son époque, est associée au nom d’un seul homme – Filippo Brunelleschi (1377-1446). L’architecte Léon Battista Alberti (1404-1472), (…) disait de lui : « Quel homme, si dur ou si jaloux,ne louerait l’architecte Filippoen voyant cette énorme constructionse dressant jusqu’au ciel, assez vastepour couvrir de son ombre toute lapopulation de Toscane, et exécutéesans l’aide de poutrages ni de renfort de supports de bois. »
Voir le magnifique dossier de Karel Vereyken intitulé « Percer les mystères du dôme de Florence » Remarque :
Bien sûr je n’oublie pas pour autant Leonardo da Vinci qui est né dans un hameau tout près de Florence. C’est à Florence en 1467 qu’il commencera à travailler dans l’atelier du célèbre artiste Andrea del Verrocchio, et qu’ensuite il ouvrira son propre atelier. Il quittera « la ville fleurie » pour Milan en 1482.
Comme suite à la remarque de Juditha (ah, nos racines italiennes !) sur Mona Lisa dans Le Forum des Quatrains et en continuation de ce que dit Aramis ci-dessus sur Léonard de Vinci, je propose un lien (peut-être) inattendu entre le quatrain 20 de l’Europe avec sa branche italienne et le quatrain 18 qui fait la transition avec le retour vers le département du Lot… Le créateur de l’énigme et les contributeurs me pardonneront-ils de me jouer ainsi des frontières du temps et de l’espace afin de suivre la trace de la bellissima Gioconda ?
Car même si c’est hors périmètre de l’énigme, ce fut une belle surprise de découvrir (il y a déjà quelque temps) que la belle Mona Lisa s’était « réfugiée » au château de Montal dans le Lot ! « En 1940, pour échapper à la convoitise allemande, 3 200 tableaux ou objets du Louvre sont mis à l’abri à Montauban, puis, après l’invasion de la zone « libre » en novembre 1942, transférés dans le Lot. » La Joconde a ainsi été acheminée au Château de Montal où elle sera conservée jusqu’en 1945. https://www.chateau-montal.fr/decouvrir/mona-lisa-dans-sa-plus-belle-cachette
Bien sûr je n’irai pas jusqu’à dire que les « jumelles » du quatrain 3 sont « Mon(n)a Lisa et la Gioconda » ou « les deux G de Gherardini et Giocondo » (je le dis quand même juste pour le clin d’œil !), mais s’efforcer en dépit des circonstances de faire tout pour protéger ce chef-d’œuvre montre l’importance de l’art dans nos vies, dans l’histoire et pour l’humanité toute entière. Oui, il y a de lumière dans les ténèbres comme l’a suggéré Kazuo. Et pour plus de lumière encore on aime à penser que Léonard de Vinci avait utilisé le nombre d’or, la divine proportion pour son plus célèbre tableau.
Aramis
2 mois
1) Les deux branches Sud de l’étoile sont représentées par le lys (iris). Le cercle de l’Europe pourrait passer par l’Italie et par la France : la branche Sud-Est serait l’Italie, symbolisée par le lys (le lys est apparu lors de la Rome antique comme ornement) ; la branche Sud-Ouest serait la France où le lys était le symbole de la royauté française.
2) La branche représentant la France est calée sur La Pervenche : il y 3 lieux-dits de ce nom qui pourraient correspondre à notre recherche. Deux se situent en Ardèche : un sur la commune de Saint-Julien-du-Gua, l’autre sur la commune de Marcols-les-Eaux. Intéressants, le blason et le drapeau Ardéchois : « azur semé de fleurs de lys d’or » (voir dans Forum des quatrains). Le 3ème lieu-dit se trouve dans la commune de Vanxains en Dordogne. En attendant plus de précision, la pervenche nous fait toujours penser à celle de Rousseau ! Et voilà qu’elle est aussi magicienne ! («Le nom semble issu d’une formule magique » étymologie/CNRTL)
3) Pour le vers 3, je retiendrais plutôt l’interprétation de Louna (suivi du commentaire de Juditha) avec l’escalier monumental de la Piazza di Spagna qui désigne Rome + l’échiquier (papillon) d’Italie. L’Italie est associée dans l’Énigme à l’un des plus grands génies de la Renaissance, notre polymathe préféré Leonardo Da Vinci et son homme de Vitruve que notre pentagramme étoilé met ici en lumière. Léonard de Vinci est plutôt lié à Florence et à Milan (villes que l’on n’écartera pas) et n’a vécu et travaillé que quelques années à Rome. Mais c’est à Rome que se trouve (parmi les trois musées qui lui sont consacrés), Le Museo Leonardo da Vinci, situé à 5 minutes à peine de l’Escalier de la Trinité-des-Monts de la Piazza di Spagna.
Clin d’œil à propos de l’échiquier : serait-ce une allusion directe à Léonard de Vinci qui, dit-on, aurait illustré le célèbre traité sur le jeu d’échecs du mathématicien italien Luca Pacioli ? Voir la belle peinture art nouveau « Léonard de Vinci jouant aux échecs avec sa Muse » dans le Forum des quatrains.
4) « Cinq écus complètent le palier » : le mot « écu » est à prendre dans 2 sens différents : écu = unité monétaire et écu = blason.
L’écu, ancienne unité monétaire des Communautés européennes a été adopté en 1979 avant d’être remplacé par l’euro en 1999. L’écu Europa – 10 pays 1985 (pièce commémorative – voir illustration dans Forum des Quatrains) représente sur l’avers (ou le revers ?) les écus/blasons de cinq des pays de l’Europe évoqués dans le palier : l’Allemagne (centre de l’Europe ?), le Danemark, l’Italie, la France et le Royaume Uni ; cinq autres écus (blasons/pays) complètent l’écu/pièce commémorative : la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Irlande et la Grèce. A noter que la Pologne n’est entrée dans l’union européenne qu’en 2004, ce qui pourrait signifier qu’il n’est pas indispensable de placer Radomsko sur le cercle.
Aramis
3 mois
En attendant le résultat des recherches des géographes et géomètres sur l’Europe, je reviens sur le travail de Louna en le modifiant : Portugal (au lieu d’Espagne) + Italie (nouvelle interprétation)
VERS 1 : le lys (iris) est présent sur les 2 branches Sud de l’étoile
• Branche Sud-Ouest : le Portugal. « Une remarquable croix fleur-de-lysée est la croix d’Aviz figurant sur le drapeau du royaume du Portugal à partir de 1385. Jean Ier étant un fils illégitime de Pierre Ier, il modifia son blason en rajoutant une croix d’Aviz derrière l’ancien blason royal. » (Wikipédia). Et on ne peut s’empêcher de penser à Fernando Pessoa, poète portugais, et à sa ville natale, Lisbonne, capitale du Portugal. (Son hétéronyme Vicente Guedes nous dit : « Absurdons la vie d’est en ouest ». J’ai choisi dans un 1er temps d’ « absurder la vie d’Ouest en Est »…). On a aussi une pensée pour Coimbra, ancienne capitale du Portugal, qui nous offre « un époustouflant patrimoine religieux, la plus ancienne université du pays et sa fabuleuse bibliothèque, l’un des plus beaux musées du Portugal, un rafraîchissant Jardin botanique, un fado typique, et un parc thématique »… Un lieu d’exception au cœur de l’Éducation et de la Connaissance, Coimbra, qu’Athos avait finement reliée à La Capelette et la tour du moulin de Coïmbre.
• Branche Sud-Est : l’Italie. Le lys, c’est Florence dont l’emblème est le lys rouge mais le lys or ou le lys bleu (du temps de la royauté) est présent sur de nombreux blasons d’Italie.
VERS 2 : Nous restons en Italie avec La Pervenche = La Vinca, cette danse populaire Italienne qui se danse en ronde, en deux cercles concentriques : comment ne pas rapprocher La Vinca des deux cercles de l’Énigme qui partagent le même centre sans avoir le même diamètre ?
VERS 3 : Nous sommes désormais à la Scala de Milan et assistons à une représentation du célèbre opéra « Madama Butterfly » de Giacomo Puccini… Magnifique Madame « Butterfly », petit papillon pour l’officier Pinkerton, peut-être l’échiquier d’Italie pour le créateur de l’Énigme. Un papillon qui nous rappelle celui aperçu par Kazuo dans Eté 5 et celui découvert par Athos et Porthos du côté du Verdier… Et nous ne regrettons pas d’être allés jusqu’à la Scala, d’avoir gravi les marches de cet escalier (= scala) italien et rendu hommage à une autre Marie, l’ancienne église Santa Maria alla Scala, là où se trouve l’actuel théâtre iconique de la Scala, là où eut lieu, le 17 février 1904, la toute 1ère représentation de Madama Butterfly.
VERS 4 : Le palier est bien celui qui clôt le palier 4 de l’Europe et qui devrait être suivi de 5 quatrains sur la voie du succès suggérés par Julien. Si on relit/relie Pessoa, alors « Absurdons la vie d’Est en Ouest » et retournons au Portugal où les 5 écus nous attendent (voir le drapeau du Portugal avec ses armoiries et ses 5 écus au centre). Mais si l’on veut rester à Milan, on peut admirer (copie au Louvre) « Napoléon roi d’Italie, couronné à Milan / Les cinq écussons d’Italie », la monnaie de Milan de 1805, signée par l’artiste Luigi Manfredini (Bologne1771 – Milan1840), Médailleur. Les écus sont « armoriés des cinq états italiens (le Milanais, Venise, les Légations, le Modenais et le Novarrais avec la Valteline) ». « When East meets West », finalement l’Est et l’Ouest se rejoignent !
Petite remarque : pour voyager dans l’Europe de l’Énigme, il vaut mieux avoir quelques bases en anglais et quelques notions d’italien…
Poésie (F. Pessoa), danse traditionnelle (La Vinca), opéra (Madame Butterfly à la Scala)… merci, Aramis, pour ce beau programme culturel ! Décidément cette énigme n’en finit pas de nous réserver des surprises ! Et si jamais « le pays des œillets » était confirmé et qu’on hésite pour les villes, on peut se faire aider par Wikipédia : « Pendant que Lisbonne se fait belle, Coimbra étudie, Braga prie et Porto travaille. »
Louna
3 mois
Ce dernier quatrain du palier européen pourrait faire référence à la fois à l’Italie et à l’Espagne.
1. « Au Sud, un iris sur deux branches » : le lys est présent sur les 2 branches Sud de l’étoile : à l’Est avec l’Italie, à l’Ouest avec l’Espagne.
• L’épanouissement du lys florentin : l’emblème de Florence est la fleur de lys. Voir les pièces de monnaie avec le lys
• La fleur de lys est utilisée dans les armoiries de la famille royale. « Elle a été incorporée dans le blason royal espagnol au 13ème siècle, lorsque le roi Ferdinand III a conquis la ville de Cordoue, qui était considérée comme le berceau de la fleur de lys. »
2. « L’une calée sur La Pervenche » : on parle de la branche Est. En effet : La Pervenche évoque « pervinca », « vinca ». « Vinca » veut dire vaincre et « La Vinca » (= La Pervenche) pourrait faire allusion à la déesse romaine de la victoire (voir La Victoire ailée de Brescia, Vica Pota).
3. « Un échiquier sur l’escalier » : ce vers confirmerait le pays (Italie) et la ville (Rome) : en effet, il y a un papillon qui se nomme « échiquier d’Italie » et présente un damier noir et blanc. Il pourrait se trouver sur l’escalier le plus célèbre de Rome (chef d’œuvre baroque du 18ème siècle avec ses135 ou 138 ? marches, les plus longues et les plus larges marches d’Europe), L’escalier de la Piazza di Spagna (le choix n’est pas anodin dans l’Énigme vu que l’autre branche de l’étoile pourrait être l’Espagne) a été rendu célèbre notamment par Audrey Hepburn et Gregory Peck dans le film « Vacances Romaines ». Un escalier monumental, symbole d’identité pour les Italiens et d’union puisqu’il relie l’Italie et l’Espagne (l’Ambassade d’Espagne se trouve sur cette place et les marches en Anglais sont appelées « The Spanish Steps » -les marches espagnoles)… Un escalier bien symbolique aussi qui traduit l’union du sacré (Rome capitale du catholicisme) et de l’éternité (Rome « la ville éternelle ») …
4. Le dernier vers a été validé par le Modérateur.
Bonjour Louna. Que voulez dire par « le dernier vers a été validé par le Modérateur » ? Quelle interprétation de ce vers aurait été validée ? Vous m’intriguez …
Bonsoir Modérateur, j’avais certainement mal compris votre phrase :
» L’interprétation suivante est confirmée: le Quatrain 20 est bien le dernier quatrain du palier central de la séquence à reconstituer. »
Merci à Louna d’avoir ouvert cette voie romaine !
Cette Piazza di Spagna qui pourrait faire le lien entre l’Italie et l’Espagne me semble aller au-delà.
En effet, située au cœur du quartier historique de Rome, Piazza di Spagna, offre une magnifique perspective entre la fontaine de Barcaccia et un escalier monumental menant à l’église de la Trinité des Monts.
Située en haut de l’escalier sur le Mont Pincio, l’église de la Trinité des Monts est l’une des cinq églises françaises de Rome. Elle a été construite par des français au 15ème siècle à la demande du roi Charles VIII.
Mondialement connue, elle est reconnaissable grâce à ses 2 clochers identiques (campaniles). Aujourd’hui, l’église de Trinita dei Monti est occupée par la communauté de l’Emmanuel. Elle reste à la charge de l’Etat français.’
En élargissant ma recherche j’ai trouvé un autre lien possible entre l’Angleterre et Piazza di Spagna :
John Keats et Percy Shelley , deux des plus grands poètes romantiques anglais du XIX siècle, reposent au cimetière non catholique de Rome.
Le visiteur peut voir le lieu où John Keats a passé les derniers jours de sa vie au no 26 dans la Casina Rossa , à droite de l’escalier monumental
Enfin, après la poésie, une note gastronomique :en 1893, deux anglaises fondent le ‘Babington’s tea room’, le plus ancien salon de thé de Rome, à gauche de l’escalier..
Aramis
5 mois
Bon, on n’a pas voulu de ma Pervenche, j’essaie à nouveau…
Aramis
5 mois
« Au Sud, un iris sur deux branches » :
Sud-Ouest : château de Calvignac (Lot)
Sud-Est : château de Salvagnac-Cajarc (Aveyron)
Les deux châteaux sont à peu près au même niveau. Les « deux branches » peuvent se référer à la fois aux deux branches de l’étoile et aux deux familles, seigneuries de Cardaillac pour Calvignac et de Balaguier pour Salvagnac-Cajarc (possible parenté entre les deux). D’où l’iris/lys sur deux branches : « Dans la culture médiévale, la fleur de Lys était associée à la noblesse et à la chevalerie, étant utilisée comme symbole de pureté et de noblesse dans les armoiries de nombreux seigneurs et chevaliers. »
« L’une calée sur La Pervenche » :
Ah, cette « La Pervenche » avec un L et un P majuscules, qui pourrait se référer à tant de choses qu’on ignore… Par exemple (je sais, le choix risque de surprendre !), « La Pervenche » qui est un pochoir original réalisé par Llano Flores (ou Florez) (François Carrera) en 1919 représentant « une femme se promenant dans les fleurs, dans des tons mauve délicats ». Ce peintre et illustrateur né en 1889 à Marseille a été nommé peintre officiel de la marine en 1923, d’où peut-être l’idée de « l’ancre calée sur La Pervenche » du tout début de l’Énigme (« il a représenté le carénage du sous-marin « Cigogne » et des » navires hôpitaux » », 1917) … Donc on envisage ici la branche Sud-Est de l’étoile qui correspond à l’Aveyron puisque « La Pervenche » évoque forcément la pervenche, fleur très présente dans le département où l’on trouve notamment les deux circuits de randonnée « Pervenche 1 et Pervenche 2 » ainsi que le petit village de Prévinquières qui en occitan signifie « pays des pervenches ». Pour revenir à l’Énigme, la pervenche, c’est aussi la petite fleur bleue de Rousseau (voir « Les Confessions, Livre VI », sa madeleine de Proust bien avant Proust). Rousseau qui défend une éducation humaniste avec son « Émile, ou De L’Éducation » … et qui a écrit « Du contrat social » (deux ouvrages que l’on peut associer à l’Énigme), indispensable à la démocratie, l’égalité et la liberté de chacun, qui nous parle de « collectivité humaine » tout en définissant les droits et les devoirs de chacun. Alors oui, la pervenche revêt de l’importance dans le cadre de l’Énigme, avec cette branche aveyronnaise et la valeur Autonomie/Liberté (et contrat social) et sa probable référence à l’ouvrage « Émile, ou De L’Éducation » de Rousseau.
« Un échiquier sur l’escalier » :
Parle-t-on de l’échiquier papillon ou de l’échiquier du jeu d’échecs ??? De la branche Sud-Est ou de la branche Sud-Ouest ??? En jouant sur la polysémie du mot échiquier, le créateur de l’Enigme veut-il par là nous faire envisager les deux branches Sud de l’étoile ?
1) Sud-Est : l’escalier nous conduit à Eté 5 / Anglars, d’autant plus qu’il y a la lavande et que l’échiquier d’Occitanie, papillon adulte, (de même d’ailleurs que le Voilier papillon lui aussi avec un échiquier sur ses ailes) affectionne entre autres la lavande… Donc entre la lavande et l’escalier, logiquement l’échiquier est dans Eté 5 même si on ne le voit pas (je sais, c’est facile, mais bon, je tente…). Par contre si on prend l’expression au sens littéral et si par hasard Kazuo avait vu juste, les ailes d’un papillon dessiné sur le poteau de départ à droite de l’escalier pourrait confirmer que l’échiquier est bien un papillon. Et l’escalier d’Anglars pourrait nous guider vers celui du château de Salvagnac-Cajarc, château classé possédant une tour avec un escalier à vis en pierre. Quoi de plus mystérieux que de gravir les marches qui tournent en spirale et montent vers un univers inconnu que l’on ne pourra découvrir qu’une fois atteint le dernier palier ?
2) Sud-Ouest : là, nous serions au Château de Calvignac dans le Lot. L’échiquier (damier) est présent sur le blason de Calvignac (certes, ce dernier n’apparait nulle part, mais un certain nombre de mots dans les quatrains renvoient à l’héraldique). Et l’on imagine facilement l’escalier ainsi formé par les cases de l’échiquier. Et puis, Calvignac étant un village perché, bâti sur le rocher de la Baume, pour accéder au château (ou plutôt aux vestiges), il faut grimper les marches, gravir « une ancestrale série d’escaliers en pierre (qui) mènent au belvédère » …
Sud-Est et/ou Sud-Ouest, l’escalier parait très important dans l’Énigme car il pourrait être le symbole même de la quête avec ses marches qui représentent certaines étapes qu’il nous faut franchir, et ses paliers que l’on doit atteindre.
« Cinq écus complètent le palier » :
Peut-être venons-nous d’atteindre nouveau un palier (encore que l’on ignore à quel niveau on est et s’il s’agit bien d’un palier dans l’énigme). Par contre il semblerait qu’il nous reste encore cinq marches (gironnées ?) de notre escalier hélicoïdal symbolique à gravir (?), cinq quatrains à placer (les cinq écus ?) avant de pouvoir souffler un peu sur le palier…
———————–
Conclusion-Clin d’œil-Coïncidence : cet irrésistible petit poème de Robert Desnos (poète surréaliste, écrivain engagé et résistant français, 1900-1945), extrait de « Chantefables et Chantefleurs » qui tombe bien à propos !
La Pervenche et la Primevère
Doña Dolorès Primevère, Printemps 2, branche Sud-Ouest, Lot
Lady Roxelane Pervenche, Quatrain 20, branche Sud-Est, Aveyron
Un beau dimanche, …
Montent en haut du belvédère. Calvignac ou Salvagnac-Cajarc ?
Rêveuse pervenche, …
Douce primevère, …
Radieuse atmosphère. …
Aramis
10 mois
Sans être numismate (viens tout juste de découvrir le mot), je propose une interprétation numismatique du quatrain 20.
Les deux premiers vers pourraient être une description du louis d’or. L’exemple proposé sur l’image jointe est le louis d’or de Louis XIII (c’est « Louis XIII qui en 1640 décide de réformer le système monétaire et frappe une nouvelle pièce d’or qui prend son nom : le louis »).
En effet au revers du louis d’or il y a « une croix formée de 4 doubles L surmontés de couronnes et séparés par des fleurs de lys ». On peut considérer que les quatre lys forment également une croix à quatre branches (que l’on retrouve plus clairement sur d’autres louis).
– « Au Sud, un iris sur deux branches » :
« Au Sud », c’est-à-dire dans la partie inférieure, on voit bien les deux fleurs de lys sur les deux branches du louis d’or. Mais on n’écarte pas complètement « au Sud » dans le sens de « au Sud » sur la carte, le(s) cercle(s), le triangle et éventuellement la spirale…
– « L’une calée sur La Pervenche » :
Le mot Pervenche vient du latin « Pervinca » (on parle d’ailleurs de Pervenche Vinca), et du latin « Vincere » qui veut dire vaincre. Sur le louis la branche de gauche est bien calée sur le mot « VINC » pour « vincit » qui veut dire vaincre. On remarque que la diagonale formée à partir des deux lys nous permet de lire : « Christus Vincit » = « le Christ vainc ».
(Source : Littré et Wiktionnaire)
Quelques suppositions (très) hasardeuses pour les deux derniers vers :
– « Un échiquier sur l’escalier »
– « Cinq écus complètent le palier »
Là il faut avoir sous les yeux le document « Les quatrains : la séquence à reconstituer » (4b sur version papier, ou sur le site dans la section « Les données + Les Quatrains) :
On a bien le PALIER (encadré central) qui fait penser à un ECHIQUIER (merci à Athos), lui-même faisant partie d’un ESCALIER (labyrinthique bien sûr avec une voie sans issue -les escaliers d’Escher ne sont pas loin !). Le quatrain 20 pourrait être le dernier quatrain de ce palier central.
De là on évite soigneusement « La voie sans issue » et on prend « La voie du succès » composée d’un quatrain suivi d’une progression linéaire jusqu’au quatrain XX.
Le mot « écus » du dernier vers pourrait de manière très symbolique représenter les quatrains : on doit passer par les cinq écus pour arriver au louis d’or (l’idée d’un chemin symbolique pavé d’écus jusqu’au louis d’or est à la fois inattendue et réjouissante !) … Le vers « Cinq écus complètent le palier » pourrait donc signifier qu’après avoir élucidé les quatre quatrains du palier central, il nous reste cinq quatrains à trouver avant d’espérer arriver jusqu’à la dalle du louis d’or sur laquelle sont gravés les quatrains XXI et XXII.
Remarque : dans la première version papier des quatrains il était dit :
« Au Sud, un faucon (= référence à l’iris « Millenium Falcon » = « iris faucon ») sur deux branches »
« Ancre (= « ancre fleur de lys » en architecture) calée sur La Pervenche »
Votre impressionnant travail sur ce quatrain n’a jamais trouvé sa juste récompense. Deux informations vous sont donc offertes ici en guise de (modeste) compensation:
1) L’interprétation suivante est confirmée: le Quatrain 20 est bien le dernier quatrain du palier central de la séquence à reconstituer.
2) Les trois autres quatrains du palier possède à ce jour une particularité, autre que celle de former un palier, qui les distingue individuellement et collectivement des 14 autres quatrains restant à élucider. Cette particularité n’est pas à rechercher dans l’organisation ou la formulation des quatrains.
Intéressant. Une énigme dans l’énigme. Est-ce que le point commun de ces trois quatrains du « palier central » n’est pas simplement l’Europe? Donc que le palier que l’on voit dans la page sur la « séquence à reconstituer » ne serait rien d’autre que le palier 4?
Un prbblème pour cette interprétation est qu’il y a au moins 7 quatrains qui évoquent l’Europe
Nico Exalastrowl
1 année
Pour moi le visuel lié à ce quatrain, potentiellement l’escalier du tableau dont au sommet sur le muret on peut voir 5 petits taches verdâtres, qui pour moi sont les 5 écus.
Dans le vocabulaire choisi, on pourrait tourner autour de l‘héraldique, voire l‘histoire de France … qui est issue de 2 lignées ! 2 branches!
En héraldique (la science des blasons), la fleur de lys n’est pas un lys, mais plutôt un iris des marais… et ce symbole est partagé par la France mais aussi le Québec (Canada) … pays cher à notre modérateur… il a pu nous emmener là bas ! 🙂
Autre idée, l‘échiquier, toujours en héraldique :
De gueules, à une fleur-de-lys-d’or soutenue par un roc d’échiquier du même, qui est de la commune de La Roque-Valzergues du Rouergue → voir illustration « armoiries avec un roc d’échiquier sur internet (couplé à une fleur de lys/iris)
Pour ceux qui auraient travaillé sur ce quatrain après la mise en ligne du site, une erreur s’était glissée dans le premier vers. Le mot « faucon » apparaissait en effet à la place du mot « iris ». Bien que « faucon » n’ait pas été dénué de toute signification, c’est bien le mot « iris » qui est le bon. Les deux premiers vers du quatrain sont donc les suivants:
Au Sud, un iris sur deux branches
L’une calée sur La Pervenche
Quatrain 19
Grâce à la carte de l’Europe de l’Arpenteur de ce jour, et la référence à la Joconde florentine de Juditha, nous partons pour FLORENCE dont l’emblème est le lys rouge… pour notre plus grand bonheur ! Car le nom de la ville de Florence vient de Florentia qui signifie « ville de fleurs » et le prénom Florence (même origine) signifie « fleur » au sens propre et « heureux » au sens figuré… Bref, que du bonheur ! Surtout que l’on s’apprête à gravir les 463 marches du dôme de la cathédrale de Florence : « Les deux escaliers de 463 marches qui serpentent entre les deux calottes conduisent à la base d’un lanternon qui se trouve à la hauteur équivalente d’un immeuble de quarante étages » (Karel Vereyken). Nul doute qu’à cette hauteur la vue sur Florence sera à couper le souffle, et qui sait, peut-être apercevrons-nous sur les marches de l’escalier ou dans le ciel de Toscane notre mystérieux-échiquier-papillon-d’Italie (voir montage publié plus tôt dans le Forum des quatrains).
Précision : « La cathédrale de Florence (en italien : Duomo di Firenze) ou cathédrale Sainte-Marie-de-la-Fleur (Cattedrale Santa Maria del Fiore), baptisée ainsi en rapport au lys de Florence, est la cathédrale du XIII e siècle de l’archidiocèse de Florence à Florence en Toscane (Italie). »
« Le dôme est devenu non seulement l’emblème de Florence mais le symbole même de la Renaissance. » (…) Sa réalisation, tenue pour impossible à son époque, est associée au nom d’un seul homme – Filippo Brunelleschi (1377-1446). L’architecte Léon Battista Alberti (1404-1472), (…) disait de lui : « Quel homme, si dur ou si jaloux, ne louerait l’architecte Filippo en voyant cette énorme construction se dressant jusqu’au ciel, assez vaste pour couvrir de son ombre toute la population de Toscane, et exécutée sans l’aide de poutrages ni de renfort de supports de bois. »
Voir le magnifique dossier de Karel Vereyken intitulé « Percer les mystères du dôme de Florence »
Remarque :
Bien sûr je n’oublie pas pour autant Leonardo da Vinci qui est né dans un hameau tout près de Florence. C’est à Florence en 1467 qu’il commencera à travailler dans l’atelier du célèbre artiste Andrea del Verrocchio, et qu’ensuite il ouvrira son propre atelier. Il quittera « la ville fleurie » pour Milan en 1482.
Comme suite à la remarque de Juditha (ah, nos racines italiennes !) sur Mona Lisa dans Le Forum des Quatrains et en continuation de ce que dit Aramis ci-dessus sur Léonard de Vinci, je propose un lien (peut-être) inattendu entre le quatrain 20 de l’Europe avec sa branche italienne et le quatrain 18 qui fait la transition avec le retour vers le département du Lot… Le créateur de l’énigme et les contributeurs me pardonneront-ils de me jouer ainsi des frontières du temps et de l’espace afin de suivre la trace de la bellissima Gioconda ?
Car même si c’est hors périmètre de l’énigme, ce fut une belle surprise de découvrir (il y a déjà quelque temps) que la belle Mona Lisa s’était « réfugiée » au château de Montal dans le Lot ! « En 1940, pour échapper à la convoitise allemande, 3 200 tableaux ou objets du Louvre sont mis à l’abri à Montauban, puis, après l’invasion de la zone « libre » en novembre 1942, transférés dans le Lot. » La Joconde a ainsi été acheminée au Château de Montal où elle sera conservée jusqu’en 1945.
https://www.chateau-montal.fr/decouvrir/mona-lisa-dans-sa-plus-belle-cachette
Bien sûr je n’irai pas jusqu’à dire que les « jumelles » du quatrain 3 sont « Mon(n)a Lisa et la Gioconda » ou « les deux G de Gherardini et Giocondo » (je le dis quand même juste pour le clin d’œil !), mais s’efforcer en dépit des circonstances de faire tout pour protéger ce chef-d’œuvre montre l’importance de l’art dans nos vies, dans l’histoire et pour l’humanité toute entière. Oui, il y a de lumière dans les ténèbres comme l’a suggéré Kazuo. Et pour plus de lumière encore on aime à penser que Léonard de Vinci avait utilisé le nombre d’or, la divine proportion pour son plus célèbre tableau.
1) Les deux branches Sud de l’étoile sont représentées par le lys (iris). Le cercle de l’Europe pourrait passer par l’Italie et par la France : la branche Sud-Est serait l’Italie, symbolisée par le lys (le lys est apparu lors de la Rome antique comme ornement) ; la branche Sud-Ouest serait la France où le lys était le symbole de la royauté française.
2) La branche représentant la France est calée sur La Pervenche : il y 3 lieux-dits de ce nom qui pourraient correspondre à notre recherche. Deux se situent en Ardèche : un sur la commune de Saint-Julien-du-Gua, l’autre sur la commune de Marcols-les-Eaux. Intéressants, le blason et le drapeau Ardéchois : « azur semé de fleurs de lys d’or » (voir dans Forum des quatrains). Le 3ème lieu-dit se trouve dans la commune de Vanxains en Dordogne. En attendant plus de précision, la pervenche nous fait toujours penser à celle de Rousseau ! Et voilà qu’elle est aussi magicienne ! («Le nom semble issu d’une formule magique » étymologie/CNRTL)
3) Pour le vers 3, je retiendrais plutôt l’interprétation de Louna (suivi du commentaire de Juditha) avec l’escalier monumental de la Piazza di Spagna qui désigne Rome + l’échiquier (papillon) d’Italie. L’Italie est associée dans l’Énigme à l’un des plus grands génies de la Renaissance, notre polymathe préféré Leonardo Da Vinci et son homme de Vitruve que notre pentagramme étoilé met ici en lumière. Léonard de Vinci est plutôt lié à Florence et à Milan (villes que l’on n’écartera pas) et n’a vécu et travaillé que quelques années à Rome. Mais c’est à Rome que se trouve (parmi les trois musées qui lui sont consacrés), Le Museo Leonardo da Vinci, situé à 5 minutes à peine de l’Escalier de la Trinité-des-Monts de la Piazza di Spagna.
Clin d’œil à propos de l’échiquier : serait-ce une allusion directe à Léonard de Vinci qui, dit-on, aurait illustré le célèbre traité sur le jeu d’échecs du mathématicien italien Luca Pacioli ? Voir la belle peinture art nouveau « Léonard de Vinci jouant aux échecs avec sa Muse » dans le Forum des quatrains.
4) « Cinq écus complètent le palier » : le mot « écu » est à prendre dans 2 sens différents : écu = unité monétaire et écu = blason.
L’écu, ancienne unité monétaire des Communautés européennes a été adopté en 1979 avant d’être remplacé par l’euro en 1999. L’écu Europa – 10 pays 1985 (pièce commémorative – voir illustration dans Forum des Quatrains) représente sur l’avers (ou le revers ?) les écus/blasons de cinq des pays de l’Europe évoqués dans le palier : l’Allemagne (centre de l’Europe ?), le Danemark, l’Italie, la France et le Royaume Uni ; cinq autres écus (blasons/pays) complètent l’écu/pièce commémorative : la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Irlande et la Grèce. A noter que la Pologne n’est entrée dans l’union européenne qu’en 2004, ce qui pourrait signifier qu’il n’est pas indispensable de placer Radomsko sur le cercle.
En attendant le résultat des recherches des géographes et géomètres sur l’Europe, je reviens sur le travail de Louna en le modifiant : Portugal (au lieu d’Espagne) + Italie (nouvelle interprétation)
VERS 1 : le lys (iris) est présent sur les 2 branches Sud de l’étoile
• Branche Sud-Ouest : le Portugal. « Une remarquable croix fleur-de-lysée est la croix d’Aviz figurant sur le drapeau du royaume du Portugal à partir de 1385. Jean Ier étant un fils illégitime de Pierre Ier, il modifia son blason en rajoutant une croix d’Aviz derrière l’ancien blason royal. » (Wikipédia). Et on ne peut s’empêcher de penser à Fernando Pessoa, poète portugais, et à sa ville natale, Lisbonne, capitale du Portugal. (Son hétéronyme Vicente Guedes nous dit : « Absurdons la vie d’est en ouest ». J’ai choisi dans un 1er temps d’ « absurder la vie d’Ouest en Est »…). On a aussi une pensée pour Coimbra, ancienne capitale du Portugal, qui nous offre « un époustouflant patrimoine religieux, la plus ancienne université du pays et sa fabuleuse bibliothèque, l’un des plus beaux musées du Portugal, un rafraîchissant Jardin botanique, un fado typique, et un parc thématique »… Un lieu d’exception au cœur de l’Éducation et de la Connaissance, Coimbra, qu’Athos avait finement reliée à La Capelette et la tour du moulin de Coïmbre.
• Branche Sud-Est : l’Italie. Le lys, c’est Florence dont l’emblème est le lys rouge mais le lys or ou le lys bleu (du temps de la royauté) est présent sur de nombreux blasons d’Italie.
VERS 2 : Nous restons en Italie avec La Pervenche = La Vinca, cette danse populaire Italienne qui se danse en ronde, en deux cercles concentriques : comment ne pas rapprocher La Vinca des deux cercles de l’Énigme qui partagent le même centre sans avoir le même diamètre ?
VERS 3 : Nous sommes désormais à la Scala de Milan et assistons à une représentation du célèbre opéra « Madama Butterfly » de Giacomo Puccini… Magnifique Madame « Butterfly », petit papillon pour l’officier Pinkerton, peut-être l’échiquier d’Italie pour le créateur de l’Énigme. Un papillon qui nous rappelle celui aperçu par Kazuo dans Eté 5 et celui découvert par Athos et Porthos du côté du Verdier… Et nous ne regrettons pas d’être allés jusqu’à la Scala, d’avoir gravi les marches de cet escalier (= scala) italien et rendu hommage à une autre Marie, l’ancienne église Santa Maria alla Scala, là où se trouve l’actuel théâtre iconique de la Scala, là où eut lieu, le 17 février 1904, la toute 1ère représentation de Madama Butterfly.
VERS 4 : Le palier est bien celui qui clôt le palier 4 de l’Europe et qui devrait être suivi de 5 quatrains sur la voie du succès suggérés par Julien. Si on relit/relie Pessoa, alors « Absurdons la vie d’Est en Ouest » et retournons au Portugal où les 5 écus nous attendent (voir le drapeau du Portugal avec ses armoiries et ses 5 écus au centre). Mais si l’on veut rester à Milan, on peut admirer (copie au Louvre) « Napoléon roi d’Italie, couronné à Milan / Les cinq écussons d’Italie », la monnaie de Milan de 1805, signée par l’artiste Luigi Manfredini (Bologne1771 – Milan1840), Médailleur. Les écus sont « armoriés des cinq états italiens (le Milanais, Venise, les Légations, le Modenais et le Novarrais avec la Valteline) ». « When East meets West », finalement l’Est et l’Ouest se rejoignent !
Petite remarque : pour voyager dans l’Europe de l’Énigme, il vaut mieux avoir quelques bases en anglais et quelques notions d’italien…
Poésie (F. Pessoa), danse traditionnelle (La Vinca), opéra (Madame Butterfly à la Scala)… merci, Aramis, pour ce beau programme culturel ! Décidément cette énigme n’en finit pas de nous réserver des surprises ! Et si jamais « le pays des œillets » était confirmé et qu’on hésite pour les villes, on peut se faire aider par Wikipédia : « Pendant que Lisbonne se fait belle, Coimbra étudie, Braga prie et Porto travaille. »
Ce dernier quatrain du palier européen pourrait faire référence à la fois à l’Italie et à l’Espagne.
1. « Au Sud, un iris sur deux branches » : le lys est présent sur les 2 branches Sud de l’étoile : à l’Est avec l’Italie, à l’Ouest avec l’Espagne.
• L’épanouissement du lys florentin : l’emblème de Florence est la fleur de lys. Voir les pièces de monnaie avec le lys
• La fleur de lys est utilisée dans les armoiries de la famille royale. « Elle a été incorporée dans le blason royal espagnol au 13ème siècle, lorsque le roi Ferdinand III a conquis la ville de Cordoue, qui était considérée comme le berceau de la fleur de lys. »
2. « L’une calée sur La Pervenche » : on parle de la branche Est. En effet : La Pervenche évoque « pervinca », « vinca ». « Vinca » veut dire vaincre et « La Vinca » (= La Pervenche) pourrait faire allusion à la déesse romaine de la victoire (voir La Victoire ailée de Brescia, Vica Pota).
3. « Un échiquier sur l’escalier » : ce vers confirmerait le pays (Italie) et la ville (Rome) : en effet, il y a un papillon qui se nomme « échiquier d’Italie » et présente un damier noir et blanc. Il pourrait se trouver sur l’escalier le plus célèbre de Rome (chef d’œuvre baroque du 18ème siècle avec ses135 ou 138 ? marches, les plus longues et les plus larges marches d’Europe), L’escalier de la Piazza di Spagna (le choix n’est pas anodin dans l’Énigme vu que l’autre branche de l’étoile pourrait être l’Espagne) a été rendu célèbre notamment par Audrey Hepburn et Gregory Peck dans le film « Vacances Romaines ». Un escalier monumental, symbole d’identité pour les Italiens et d’union puisqu’il relie l’Italie et l’Espagne (l’Ambassade d’Espagne se trouve sur cette place et les marches en Anglais sont appelées « The Spanish Steps » -les marches espagnoles)… Un escalier bien symbolique aussi qui traduit l’union du sacré (Rome capitale du catholicisme) et de l’éternité (Rome « la ville éternelle ») …
4. Le dernier vers a été validé par le Modérateur.
Bonjour Louna. Que voulez dire par « le dernier vers a été validé par le Modérateur » ? Quelle interprétation de ce vers aurait été validée ? Vous m’intriguez …
Bonsoir Modérateur, j’avais certainement mal compris votre phrase :
» L’interprétation suivante est confirmée: le Quatrain 20 est bien le dernier quatrain du palier central de la séquence à reconstituer. »
Merci à Louna d’avoir ouvert cette voie romaine !
Cette Piazza di Spagna qui pourrait faire le lien entre l’Italie et l’Espagne me semble aller au-delà.
En effet, située au cœur du quartier historique de Rome, Piazza di Spagna, offre une magnifique perspective entre la fontaine de Barcaccia et un escalier monumental menant à l’église de la Trinité des Monts.
Située en haut de l’escalier sur le Mont Pincio, l’église de la Trinité des Monts est l’une des cinq églises françaises de Rome. Elle a été construite par des français au 15ème siècle à la demande du roi Charles VIII.
Mondialement connue, elle est reconnaissable grâce à ses 2 clochers identiques (campaniles). Aujourd’hui, l’église de Trinita dei Monti est occupée par la communauté de l’Emmanuel. Elle reste à la charge de l’Etat français.’
En élargissant ma recherche j’ai trouvé un autre lien possible entre l’Angleterre et Piazza di Spagna :
John Keats et Percy Shelley , deux des plus grands poètes romantiques anglais du XIX siècle, reposent au cimetière non catholique de Rome.
Le visiteur peut voir le lieu où John Keats a passé les derniers jours de sa vie au no 26 dans la Casina Rossa , à droite de l’escalier monumental
Enfin, après la poésie, une note gastronomique :en 1893, deux anglaises fondent le ‘Babington’s tea room’, le plus ancien salon de thé de Rome, à gauche de l’escalier..
Bon, on n’a pas voulu de ma Pervenche, j’essaie à nouveau…
« Au Sud, un iris sur deux branches » :
Sud-Ouest : château de Calvignac (Lot)
Sud-Est : château de Salvagnac-Cajarc (Aveyron)
Les deux châteaux sont à peu près au même niveau. Les « deux branches » peuvent se référer à la fois aux deux branches de l’étoile et aux deux familles, seigneuries de Cardaillac pour Calvignac et de Balaguier pour Salvagnac-Cajarc (possible parenté entre les deux). D’où l’iris/lys sur deux branches : « Dans la culture médiévale, la fleur de Lys était associée à la noblesse et à la chevalerie, étant utilisée comme symbole de pureté et de noblesse dans les armoiries de nombreux seigneurs et chevaliers. »
« L’une calée sur La Pervenche » :
Ah, cette « La Pervenche » avec un L et un P majuscules, qui pourrait se référer à tant de choses qu’on ignore… Par exemple (je sais, le choix risque de surprendre !), « La Pervenche » qui est un pochoir original réalisé par Llano Flores (ou Florez) (François Carrera) en 1919 représentant « une femme se promenant dans les fleurs, dans des tons mauve délicats ». Ce peintre et illustrateur né en 1889 à Marseille a été nommé peintre officiel de la marine en 1923, d’où peut-être l’idée de « l’ancre calée sur La Pervenche » du tout début de l’Énigme (« il a représenté le carénage du sous-marin « Cigogne » et des » navires hôpitaux » », 1917) … Donc on envisage ici la branche Sud-Est de l’étoile qui correspond à l’Aveyron puisque « La Pervenche » évoque forcément la pervenche, fleur très présente dans le département où l’on trouve notamment les deux circuits de randonnée « Pervenche 1 et Pervenche 2 » ainsi que le petit village de Prévinquières qui en occitan signifie « pays des pervenches ». Pour revenir à l’Énigme, la pervenche, c’est aussi la petite fleur bleue de Rousseau (voir « Les Confessions, Livre VI », sa madeleine de Proust bien avant Proust). Rousseau qui défend une éducation humaniste avec son « Émile, ou De L’Éducation » … et qui a écrit « Du contrat social » (deux ouvrages que l’on peut associer à l’Énigme), indispensable à la démocratie, l’égalité et la liberté de chacun, qui nous parle de « collectivité humaine » tout en définissant les droits et les devoirs de chacun. Alors oui, la pervenche revêt de l’importance dans le cadre de l’Énigme, avec cette branche aveyronnaise et la valeur Autonomie/Liberté (et contrat social) et sa probable référence à l’ouvrage « Émile, ou De L’Éducation » de Rousseau.
« Un échiquier sur l’escalier » :
Parle-t-on de l’échiquier papillon ou de l’échiquier du jeu d’échecs ??? De la branche Sud-Est ou de la branche Sud-Ouest ??? En jouant sur la polysémie du mot échiquier, le créateur de l’Enigme veut-il par là nous faire envisager les deux branches Sud de l’étoile ?
1) Sud-Est : l’escalier nous conduit à Eté 5 / Anglars, d’autant plus qu’il y a la lavande et que l’échiquier d’Occitanie, papillon adulte, (de même d’ailleurs que le Voilier papillon lui aussi avec un échiquier sur ses ailes) affectionne entre autres la lavande… Donc entre la lavande et l’escalier, logiquement l’échiquier est dans Eté 5 même si on ne le voit pas (je sais, c’est facile, mais bon, je tente…). Par contre si on prend l’expression au sens littéral et si par hasard Kazuo avait vu juste, les ailes d’un papillon dessiné sur le poteau de départ à droite de l’escalier pourrait confirmer que l’échiquier est bien un papillon. Et l’escalier d’Anglars pourrait nous guider vers celui du château de Salvagnac-Cajarc, château classé possédant une tour avec un escalier à vis en pierre. Quoi de plus mystérieux que de gravir les marches qui tournent en spirale et montent vers un univers inconnu que l’on ne pourra découvrir qu’une fois atteint le dernier palier ?
2) Sud-Ouest : là, nous serions au Château de Calvignac dans le Lot. L’échiquier (damier) est présent sur le blason de Calvignac (certes, ce dernier n’apparait nulle part, mais un certain nombre de mots dans les quatrains renvoient à l’héraldique). Et l’on imagine facilement l’escalier ainsi formé par les cases de l’échiquier. Et puis, Calvignac étant un village perché, bâti sur le rocher de la Baume, pour accéder au château (ou plutôt aux vestiges), il faut grimper les marches, gravir « une ancestrale série d’escaliers en pierre (qui) mènent au belvédère » …
Sud-Est et/ou Sud-Ouest, l’escalier parait très important dans l’Énigme car il pourrait être le symbole même de la quête avec ses marches qui représentent certaines étapes qu’il nous faut franchir, et ses paliers que l’on doit atteindre.
« Cinq écus complètent le palier » :
Peut-être venons-nous d’atteindre nouveau un palier (encore que l’on ignore à quel niveau on est et s’il s’agit bien d’un palier dans l’énigme). Par contre il semblerait qu’il nous reste encore cinq marches (gironnées ?) de notre escalier hélicoïdal symbolique à gravir (?), cinq quatrains à placer (les cinq écus ?) avant de pouvoir souffler un peu sur le palier…
———————–
Conclusion-Clin d’œil-Coïncidence : cet irrésistible petit poème de Robert Desnos (poète surréaliste, écrivain engagé et résistant français, 1900-1945), extrait de « Chantefables et Chantefleurs » qui tombe bien à propos !
La Pervenche et la Primevère
Doña Dolorès Primevère, Printemps 2, branche Sud-Ouest, Lot
Lady Roxelane Pervenche, Quatrain 20, branche Sud-Est, Aveyron
Un beau dimanche, …
Montent en haut du belvédère. Calvignac ou Salvagnac-Cajarc ?
Rêveuse pervenche, …
Douce primevère, …
Radieuse atmosphère. …
Sans être numismate (viens tout juste de découvrir le mot), je propose une interprétation numismatique du quatrain 20.
Les deux premiers vers pourraient être une description du louis d’or. L’exemple proposé sur l’image jointe est le louis d’or de Louis XIII (c’est « Louis XIII qui en 1640 décide de réformer le système monétaire et frappe une nouvelle pièce d’or qui prend son nom : le louis »).
En effet au revers du louis d’or il y a « une croix formée de 4 doubles L surmontés de couronnes et séparés par des fleurs de lys ». On peut considérer que les quatre lys forment également une croix à quatre branches (que l’on retrouve plus clairement sur d’autres louis).
– « Au Sud, un iris sur deux branches » :
« Au Sud », c’est-à-dire dans la partie inférieure, on voit bien les deux fleurs de lys sur les deux branches du louis d’or. Mais on n’écarte pas complètement « au Sud » dans le sens de « au Sud » sur la carte, le(s) cercle(s), le triangle et éventuellement la spirale…
– « L’une calée sur La Pervenche » :
Le mot Pervenche vient du latin « Pervinca » (on parle d’ailleurs de Pervenche Vinca), et du latin « Vincere » qui veut dire vaincre. Sur le louis la branche de gauche est bien calée sur le mot « VINC » pour « vincit » qui veut dire vaincre. On remarque que la diagonale formée à partir des deux lys nous permet de lire : « Christus Vincit » = « le Christ vainc ».
(Source : Littré et Wiktionnaire)
Quelques suppositions (très) hasardeuses pour les deux derniers vers :
– « Un échiquier sur l’escalier »
– « Cinq écus complètent le palier »
Là il faut avoir sous les yeux le document « Les quatrains : la séquence à reconstituer » (4b sur version papier, ou sur le site dans la section « Les données + Les Quatrains) :
On a bien le PALIER (encadré central) qui fait penser à un ECHIQUIER (merci à Athos), lui-même faisant partie d’un ESCALIER (labyrinthique bien sûr avec une voie sans issue -les escaliers d’Escher ne sont pas loin !). Le quatrain 20 pourrait être le dernier quatrain de ce palier central.
De là on évite soigneusement « La voie sans issue » et on prend « La voie du succès » composée d’un quatrain suivi d’une progression linéaire jusqu’au quatrain XX.
Le mot « écus » du dernier vers pourrait de manière très symbolique représenter les quatrains : on doit passer par les cinq écus pour arriver au louis d’or (l’idée d’un chemin symbolique pavé d’écus jusqu’au louis d’or est à la fois inattendue et réjouissante !) … Le vers « Cinq écus complètent le palier » pourrait donc signifier qu’après avoir élucidé les quatre quatrains du palier central, il nous reste cinq quatrains à trouver avant d’espérer arriver jusqu’à la dalle du louis d’or sur laquelle sont gravés les quatrains XXI et XXII.
Remarque : dans la première version papier des quatrains il était dit :
« Au Sud, un faucon (= référence à l’iris « Millenium Falcon » = « iris faucon ») sur deux branches »
« Ancre (= « ancre fleur de lys » en architecture) calée sur La Pervenche »
Votre impressionnant travail sur ce quatrain n’a jamais trouvé sa juste récompense. Deux informations vous sont donc offertes ici en guise de (modeste) compensation:
1) L’interprétation suivante est confirmée: le Quatrain 20 est bien le dernier quatrain du palier central de la séquence à reconstituer.
2) Les trois autres quatrains du palier possède à ce jour une particularité, autre que celle de former un palier, qui les distingue individuellement et collectivement des 14 autres quatrains restant à élucider. Cette particularité n’est pas à rechercher dans l’organisation ou la formulation des quatrains.
OK, d’accord, merci. Mais quid de « à ce jour »? La particularité en question n’était pas là hier et ne sera peut-être plus là demain?
C’est ça.
Les quatrains européens ont globalement plus de commentaires que les autres. C’est ça?
Donc, puisque le contenu des quatrains ne change pas, ça a quelque chose à voir avec le niveau d’avancement de la résolution des quatrains. C’est ça?
Intéressant. Une énigme dans l’énigme. Est-ce que le point commun de ces trois quatrains du « palier central » n’est pas simplement l’Europe? Donc que le palier que l’on voit dans la page sur la « séquence à reconstituer » ne serait rien d’autre que le palier 4?
Un prbblème pour cette interprétation est qu’il y a au moins 7 quatrains qui évoquent l’Europe
Pour moi le visuel lié à ce quatrain, potentiellement l’escalier du tableau dont au sommet sur le muret on peut voir 5 petits taches verdâtres, qui pour moi sont les 5 écus.
Dans le vocabulaire choisi, on pourrait tourner autour de l‘héraldique, voire l‘histoire de France … qui est issue de 2 lignées ! 2 branches!
En héraldique (la science des blasons), la fleur de lys n’est pas un lys, mais plutôt un iris des marais… et ce symbole est partagé par la France mais aussi le Québec (Canada) … pays cher à notre modérateur… il a pu nous emmener là bas ! 🙂
Autre idée, l‘échiquier, toujours en héraldique :
De gueules, à une fleur-de-lys-d’or soutenue par un roc d’échiquier du même, qui est de la commune de La Roque-Valzergues du Rouergue → voir illustration « armoiries avec un roc d’échiquier sur internet (couplé à une fleur de lys/iris)
Nico.
Pour ceux qui auraient travaillé sur ce quatrain après la mise en ligne du site, une erreur s’était glissée dans le premier vers. Le mot « faucon » apparaissait en effet à la place du mot « iris ». Bien que « faucon » n’ait pas été dénué de toute signification, c’est bien le mot « iris » qui est le bon. Les deux premiers vers du quatrain sont donc les suivants:
Au Sud, un iris sur deux branches
L’une calée sur La Pervenche
Afin d’être totalement cohérent avec l’ensemble des données relatives à l’Enigme, « la pervenche » doit s’écrire ainsi: « La Pervenche ».